« Tu sais que les limitations de vitesses sont faites pour être respectées ? »

« C'est ce que je fais. »

« Non toi tu roules à 20 à l'heure EN DESSOUS de la normale ! Accélère bon sang ! »

Cuddy pila nette.

« On t'a déjà dit que t'étais une grande malade ?! »

« … »

« Cuddy qu'est ce que tu fous ! J'ai faim ! »

« … »

« Lisa ? »

« … »

« Euh … »

« … »

« Tu sais que si une voiture arrive à toute berzingue on ne survivra pas. Tu le sais ça ? »

« … »

« Bien sur que tu le sais … Bon tu me fais payer mes conneries à la clinique ? Cuddy je suis désolée ! Brenda n'a qu'à pas me prendre pour un con ! »

« … »

« Mon amouuuur, tu sais, depuis quelques semaines, j'ai retrouvé une joie énooooorme de vivre et une envie de remercier la vie pour t'avoir mis dans mon lit alors s'il te plait chère amie, que dis je, chère maîtresse, non, chère femme de ma vie … DEMARRE ! »

« … »

« Okay ne pense pas à moi t'as raison on s'enfou, mais … Pense à ta fille, qu'elle destin tragique que de se faire abandonnée une seconde fois … Et apprendre que sa mère était cinglée et … »

« Tu es ignoble House ! »

Cuddy démarra en trombe.

« … Et folle de son amant ! Et Tu sais que j'ai toujours raison, la preuve tu cèdes ! » Clama t-il victorieux.

« Ne mêle pas Rachel à nos problèmes ! »

« On a des problèmes ? Juste des broutilles entre employeur employé, je vois pas ce qu'il y a d'autres ! Et avoue une bonne fois pour toute que j'ai toujours raison ! »

« Jamais de la vie ! »

« Oué t'as raison, sinon on aurait plus rien à se dire. »

Ils descendirent de la voiture.

« Alors comme ça je suis la femme de ta vie ? »

« Non penses tu, j'ai dit ça sur le coup de la peur ! Un gros camion qui aurait pu nous défoncer m'aurait fait faire et dire n'importe quoi ! »

« Idiot ! »

House attrapa le bras de Cuddy avant qu'elle n'ouvre la porte et la plaqua sur celle ci, l'embrassant comme si sa vie en dépendait. Heureux, ils entrèrent dans la maison de la Doyenne, prêt pour passer une nouvelle soirée à trois. Leur relation n'était vraiment pas comme toutes les autres et ils s'appliquaient à ne rien changer.