Alone in the night
Auteur : Kelly Moreland
Disclaimer : pas à moi, pas de sous
Spoiler : bien que je ne l'aie pas vue, je pense que ça se passe durant la saison 4 d'Atlantis
J'ai trouvé cette petite fic sympa alors je l'ai traduite avec l'autorisation de l'auteur. Ce n'est pas une traduction littérale car tout n'était pas traduisible tel quel alors j'ai adapté au plus près, j'espère, du sens original. J'espère que ce sera compréhensible.
Atlantis, le soir, est un endroit sombre, presque effrayant. La garde de nuit se réduit à une simple équipe d'ombres et, avec la plupart des scientifiques réfugiés, en sécurité, dans leurs lits, elle se sent vraiment seule. La plupart du temps, quand elle se sent comme ça, tout ce qu'elle a à faire, c'est de regarder une photo de Jack, et elle va déjà mieux. Il a toujours eu cet effet sur elle bien qu'il ne le sache pas. Il pourrait le savoir mais elle ne lui a jamais avoué. Il ne lui a jamais rien dit non plus de ses sentiments, mais elle sait au fond d'elle qu'il tient à elle.
Elle jette un coup d'œil à la jolie petite bague qu'elle porte au doigt. La bague qu'il lui a donnée.
« Cette bague ne s'accompagne pas d'une question », a-t-il dit. « Cette bague s'accompagne de la promesse que tu entendras cette question. Prends-la comme un acompte d'une autre bague », a-t-il ajouté, en glissant l'anneau à son doigt tandis qu'elle restait plantée là, le souffle court.
Son cœur battait à un rythme qu'il n'avait jamais atteint pour Pete. Son cœur battait, et lui plaisantait. C'était son Jack. Diablement évasif dès que les choses devenaient trop sérieuses. Ironique quand les questions et les sujets s'avéraient trop personnels. Il n'avait même jamais dit les mots « je t'aime » mais c'était une vérité tacite entre eux. Elle pouvait le voir dans ses yeux et n'avait aucun doute que lui aussi put le voir dans les siens.
« Voir, c'est croire », lui avait toujours dit son père.
Elle passa près de la cafétéria et décida de faire encore une fois le tour de la base avant de rejoindre ses quartiers. Marcher était un bon exercice et lui offrait un moment de détente. Sans mentionner que ça la fatiguait d'une telle façon que peut-être Jack ne lui manquerait pas tant lorsqu'elle s'effondrerait dans son lit. Seulement, elle n'essayait de ne tromper qu'elle-même. Jack lui manquait même dans une pièce remplie de monde. Il lui manquait en permanence.
Elle fit tourner la bague autour de son doigt tout en marchant et en pensant à Jack. « Je t'aime et tu me manques », dit-elle dans le couloir vide.
FIN
