Première fanfic des Adoratrices Du BPJH ou Beau Petit Jeune Homme de la société secrète BPHJ's EYEs !
Ce 6 mains est le fruit de notre imagination même si l'univers, les personnages appartiennent à notre adulée JKR !
Pas de spoilers du tome 6 mais suite impossible et pourtant si convoitée du tome 5 !
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur.
Je ne veux plus jamais vous voir ! Je vous hais ! Vous comprenez ? Tout ce qu'il y a eu avant aujourd'hui je l'oublie »
Harry fulminait. Ses yeux étaient grand ouverts de colère. Ron et Hermione, complètement dépassés par la haine que leur envoyait Harry se tenaient tous deux le plus loin possible du foyer des hurlements …Harry lâcha quelques ultimes insultes et sortit en trombe de la salle commune des Gryffondor.
La raison pour laquelle il avait fui en pleine rage, il ne voulait pas l'avouer. Il désirait avant tout ne pas pleurer devant ses « ex amis ».
Il descendit à toute allure les escaliers, ses poings serrés dans les replis de sa cape et sa tête baissée pour ne pas que l'on remarque les larmes qui glissaient sur le toboggan de ses joues.
Il ne pouvait pas mettre des mots sur ce qu'il ressentait. La colère avait fait place à une sorte de tristesse. Harry refusait d'être triste pour eux. Le problème c'est qu'il ne pouvait pas nier cet étrange vague à l'âme, cette douleur sourde dans son ventre et la sorte de pelote qui s'enroulait dans sa gorge lorsqu'il pensait à Ron et Hermione.
Il regarda avec l'attention d'une moldu qui fait ses courses dans un supermarché les élèves qui se promenaient dans le parc.
Harry refusait d'avouer qu'il était seul … Il passait en revue un à un les élèves à sa porté tentant de trouver une personne lui étant chère.
Malheureusement, son « lèche vitrine » ne lui apporta aucun réconfort.
Son regard s'attarda sur Draco Malefoy entouré de ses sempiternelles admiratrices. Au nombre de 3, elles s'affairaient à décrocher un sourire au jeune homme. Harry, qui n'était pas dans son état normal, s'avoua avec une certaine amertume que Draco méritait quelque peu l'agitation qu'il provoquait.
En effet, personne ne pouvait ignorer la blondeur angélique de ses cheveux, la blancheur de perle de culture de sa peau de lait et surtout son rire intarissable qui pouvait le secouer comme un frêle cocotier à tout moment.
« Il émane une sorte de pureté de lui » se dit Harry. Comme s'il était vierge de tout mauvais sentiment. Notre brun héros se mit à ricaner en lui même « pur, Draco Malefoy ? Sornette que tout cela ! »
En effet les actions et la vie sentimentale du délicat blondinet n'étaient un secret pour personne. Malefoy attirait nombre de ses camarades dans sa chambrette verte. Garçons ou filles, tous en ressortaient repus d'amour comme après avoir manger une dinde rôtie et bien grasse de Thanksgiving.
Harry était lassé de détailler son éternel rival. Évidement il jalousait beaucoup l'attraction que Draco exerçait sur toute personne qui s'en approchait. Il aurait bien voulu pouvoir, lui aussi, d'un simple regard, déchaîner les passions. Et de surcroît, Harry, ce soir là se cherchait un ami et pas un ennemi.
Ses pensées dérivèrent et il se remit à penser aux événements de cette première semaine de cours …
Tout avait commencé normalement, sauf peut être un Ron un peu plus rougissant, une Hermione un peu plus cachée derrière son livre et un voyage en train un peu plus lassant qu'à l'habitude. Après la sempiternelle bataille sorcière et la 1001 chocogrenouille avalée, Harry avait laissé ses deux meilleurs amis à leur dispute et s'était mis à contempler le paysage d'un œil morne et hagard jusqu'à l'endormissent profond comme celui des ours en pleine hibernation.
Arrivés à Poudlard, tous les élèves s'étaient précipités dans le château avant que les premiers coups de tonnerre retentissent. Pas de chance pour Harry, sa robe s'était coincée dans la porte de la calèche et finalement n'ayant pu se détacher à temps, il se prit sur la tête l'averse.
« Flûte ! », cria - t'il …
« Ahahaha …»
Pour
son plus grand malheur, ce doux glas appartenait à Môssieur
Draco Malefoy. Bien sur, ce chacal était toujours là
quand le pauvre petit Harry était sans défense.
L'allure fière, la robe sèche, le parapluie dans les
mains, la fouine se foutait littéralement de sa gueule.
« Oh
flûte alors ! Oulalala Dame Potter est trempée ! »
Avec autant de grâce que Rogue et ses cheveux gras, Harry
releva la tête d'un geste vif et dégoulinant vers
Malefoy. Celui-ci ayant reçu quelques gouttes d'eau sur sa
charmante bouille s'écriât :
« Eh ! Sale petit...
Ooh ! »
Draco avait soudain penché la tête
et ses yeux ne reflétaient plus du tout cette colère
dont il était familier. Des gouttelettes d'eau coulaient
abondamment à son menton … Il fixait ce pauvre Harry avec
ses vêtements trempés moulant son frêle corps …
Harry esquissa un mouvement pour essayer de réveiller Draco
quand soudain une tornade s'abattit sur le serpentard.
« YOUHOU Draco ! », 3 greluches s'étaient alors emparées du bellâtre pour ne plus le lâcher de la soirée. Harry avait pu le constater (après s'est essuyer tant bien que mal) lors du banquet où les jeunes filles s'attachaient à essuyer la moindre gouttelettes d'eau du beau visage de Draco …
Beau ? Mais qu'est-ce que…
« Hihihihi arrête ! Oulala tu me chatouilles »
Cet étrange gloussement qui avait déranger l'ex trempouillé s'appelait Hermione en rut …Vision étrange et inattendue … Les choses dérapèrent à ce moment-là. Ron taquinait d'une façon repoussante Hermione car celle-ci avait fait tomber sa fourchette par terre ... et il s'amusait donc à lui titiller les côtes…
Harry
aurait pu être heureux que ces deux meilleurs amis flirtent
ensemble mais cet acte révélait de la trahison car Ron
et lui avaient eu une conversation qui ne pouvait être ignorée.
En effet, avant les dernières grandes vacances, ils avaient
tout deux abordés LE sujet des jeunes adolescents en mal
d'amour : qui pourrait être une cible potable !
Les
deux jeunes hommes avaient donc épluché la liste de
filles à Poudlard et résultat : rien. Oh il y
avait de jolis filles mais pas dans leur entourage
pensaient-ils.
Soudain illumination de la part d'Harry (après
avoir vu une note sur un de ces parchemins : REVISE UN PEU AU
LIEU DE BAVASSER), Hermione était une fille et elle était
plus que potable !
Ron, perplexe avait répondu : « ah ouais ouais » en rougissant comme un benêt. Harry avait alors pensé qu'il rougissait car c'était un benêt mais non la réalité était toute autre. Il projetait lui aussi de séduite Hermione mais ne l'avait pas dit à son meilleur ami ! Damned !
Cependant
la belle avait dans son cœur Krum, la partie n'était pas
gagnée d'avance …
Et pourtant voilà que Ron et
Hermione semblaient prêt à tout moment à se
sauter dessus tels des bêtes affamées … Comment
avaient-ils pu en arriver là?
Harry se remémorait la lente destruction de son amitié avec Hermione et Ron. Il revoyait la rentrée, et déjà à ce moment, il remarquait leurs sourires en douce, leurs fous rires dont il commençait à devenir étranger. Puis ce fut leurs regards discrets. Hermione ne regardait que Ron, et Ron ne regardait qu'Hermione. Il revoyait leurs profils penchés sur des livres devant le foyer de la cheminée, leurs éclats de rires contenues lorsque harry surgissait. Harry se sentait de plus en plus inutile, de plus en plus en trop. Il était le spectateur d'une fusion qui se tissait.
La vie lui devenait de plus en plus difficile, les regarder lui comprimait le poitrail. Hier, Hermione et Ron attardaient leurs mains lorsqu'ils chipaient des pops corn dans un saladier. Harry comprit une fois de plus qu'il était en trop. Aujourd'hui, il les surpris plus proche encore bouche contre bouche, cela lui fit penser à deux carpes aux lèvres soudées. Il en eut la nausée. Auparavant il se taisait, restait le plus transparent possible devant les jeux de séductions de ses deux amis. Mais cette fois ci, il ne pu contenir sa rage devant cette manifestation d'affection. Car pour Harry, qui n'avait quasiment jamais eut de famille, il venait de perdre son meilleur ami et une petite copine potentielle.
Voila ce qu'Harry se disait, les fesses sur une racine du chêne et la faim qui commençait à lui tortiller le ventre.
« grrrrrcoucicouczeic » après ce magnifique grondement intestinal, le doute ne pouvait subsister. Harry avait faim. Il décida donc d'aller se repaître non sans la crainte de tomber sur les deux zigotos.
Le destin en avait décidé autrement car il ne restait que quelques personnes à la table des gryffondors et ces personnes ne se nommaient pas Ron et Hermione. Tranquillement, Harry se choisit la meilleur place et posa ses petites fesses sur le banc. Il se goinfra pendant 30 minutes sans relever la tête une seule fois … Une fois le ventre rempli, il rêvassa en regardant les autres élèves et les professeurs. Et là se fût l'horreur, le point de non-retour ! Hermione et Ron étaient arrivés entre temps et s'étaient installés non loin d'Harry qui devait maintenant supporter la vue de leurs ébats ! Devant la salle entière, emplie de jeunes innocents, les deux adolescents mangeaient des spaghettis … C'était un crime contre l'humanité ! Leur bouche suçotait la même pâte, leur regard était plongé l'un dans l'autre … Ne comprenant pas comment les autres élèves arrivaient à surmonter cette épreuve, il essaya de se concentrer sur sa propre assiette lorsque …
« YERK !
oh non non ! Images ! Sortez de mon esprit ! » hurla
un autre élève.
Harry dirigea son regard vers la
source du cri et découvrit un Draco, en début de
syncope, au bord des larmes, et le regard se détournant
rapidement de la table des gryffondors. Ce dernier croisa le regard
d'Harry et ils virent tout deux la même expression dans leurs
yeux, celle du profond dégoût.
Ils se levèrent comme un seul homme et coururent vers la sortie tant aimée. Harry qui avait jeté un dernier regard à la salle vit que les deux élèves étaient tout à fait normal … hallucination collective !
Une fois dehors, Harry et Draco reprirent leur souffle après ce mini sprint.
« euh c'est horrible, je vais faire des cauchemars bouhouhou » se lamenta Harry.
« oh oui c'est terrible pauvre de nous » répondit draco, un sanglot dans la voix.
Suivit un fou rire intenable.
« aaaaaaaaah …ahahahaha ... euh … »
Et suivit à ce fou rire intenable un … SILENCE DE PLOMB … !
« Tsssss Potter ! Tu ris vraiment pour n'importe quoi » dit Draco, à peine hypocrite sur les bords, l'air hautain et les yeux plissés.
« Nan mais tu te prends pour qui espèce de ptit … »
Après les rires, les larmes c'est bien connu …
De retour dans son dortoir Harry, l'œil gonflé et la lèvre en sang, s'étala dans son lit et dormit du sommeil profond de l'homme ayant bien travaillé aux champs.
Pendant ce temps, Draco cherchait sa maison … A moitié estropié, mais néanmoins le sourire aux lèvres, il ne se souvenait plus d'où il était.
Finalement il arrivât à
destination et entra dans la salle commune des serpentards où
ses trois « amies » l'attendaient.
Après
s'être fait soigner et papouiller, il entreprit le récit
de son aventure du samedi soir à ses amies serpentardes.
« … alors après la vision de cette abomination j'ai rig… adressé deux mots à Potter et on s'est battu, enfin comme d'hab' quoi ! alalala vous aviez raison il s'est arrangé le gamin il a presque réussi à me frapper… »
« Draco, tu saignes encore …. »
Cette modeste fiction germa dans nos esprits un jour de palissage pour prendre peu à peu forme lors de nos nombreuses rencontres. Le fruit de notre sueur (de doigts) est entre vos mains. Lisez, aimez, et dîtes le nous !Dans les prochains chapitres, LEMON ! Voilà ! A la prochaine bande de pervers(e)s !
