Coucou ! Voilà une traduction d'une fic de Sanguinary Toxicity, Wind Through the Burning Sakura, qui s'attaque au big boss du monde ninja.
Je vous épargne le disclaimer et tout le blabla habituel. Si les Uchiha étaient en vente, ça se saurait.
En attendant, ceci sera un recueil d'OS concentré sur un seul couple : Madara et Yuzuki. Yuzuki est la propriété de Sanguinary Toxicity, ainsi que l'histoire. Le reste, Kishimoto's property.
Ces OS sont les séquelles d'une fic principale, Sacrament of the Moon, que je traduirai peut-être quand on m'en donnera la permission - c'est-à-dire quand elle sera finie, à mon avis. Lire la fic en question n'est pas indispensable, aussi me suis-je tout de même permise de vous traduire ces histoires, que j'ai d'ailleurs lues en premier et qui sont somme toute bien agréables. Tout se passe avant Konoha, pendant les guerres de clans. La fic principale décrit les houleuses relations entre Madara et la jeune fille de noble naissance qu'on lui a choisi, Yuzuki. Comme le dit le résumé, Yuzuki est demoiselle, et ne connaît rien de la vie d'un ninja. Si le coeur vous en dit, et si l'anglais ne vous décourage pas, passez donc faire un tour du côté de Sacrament of the Moon.
Pause pub terminée :)
Quelques petites précisions de traduction cependant avant de vous laisser à votre lecture.
J'ai laissé les suffixes japonais et autres appellations pour une raison toute simple : dire Madara-sama plutôt que seigneur Madara, maître Madara ou quelque chose du genre, ça a tout de suite plus de gueule. Vous pouvez y voir une faiblesse de traduction, et je ne pourrai pas vous en empêcher, mais je trouve que les suffixes rendent un peu cet univers de Japon pseudo-médiéval qu'était l'époque d'Hashirama et de Madara. Garder les dono et les sama permet de garder un peu de la subtilité de départ, et j'ai lâchement pris le parti de ne pas y toucher. De plus, l'auteur d'origine les mettait dans son texte sans se poser de questions, aussi ai-je fait de même. De même, il y a quelques vouvoiements. C'est dans le même esprit que je les ai insérés dans le texte. On parle d'une femme de chef de clan, tout de même, dans un univers de gens bien à cheval sur le respect. Cependant, j'ai préféré le tutoiement entre les deux époux. C'est peut-être plus hasardeux, mais au-delà du guerrier et de la noble dame, ils sont deux jeunes gens qui ne s'aiment pas, et qui apprennent à vivre ensemble. C'est cette image-là qui m'a intéressée et que j'ai voulu garder, et peut-être actualiser en utiliser le tutoiement. Et puis, vous voyez sincèrement Madara offrir ce genre de marques de respect à qui que ce soit ? N'est pas le big boss qui veut.
Sinon, pour la BO, pour rester dans Naruto, le morceau Man of the World de l'OST Shippuden convient à une bonne partie du texte, si ça intéresse qui que ce soit.
Voilà, bonne lecture !
Wind Through the Burning Sakura
« Maman, pourquoi est-ce que les orages existent ? »
Yuzuki jeta un bref coup d'œil à sa mère, puis reporta son attention sur le ciel sombre et orageux, que les éclairs zébraient ça et là de bleu et de blanc. Nozomi poussa un petit rire tout en s'approchant de sa fille.
« Parce que Susano'o-dono est en colère, répondit Nozomi, posant sa main sur l'épaule de la fillette de cinq ans.
- Pourquoi ? Fusa naïvement la question.
- Sa sœur aînée, Amaterasu-dono, lui a sûrement interdit de faire quelque chose. Cela ne lui a pas plu, et maintenant il pique une petite colère.
- Comme Nee-san quand Nii-san lui dit qu'elle ne peut pas m'embêter ? Demanda Yuzuki.
- C'est exactement ça. Mais Susano'o-dono, lui, retourne sa colère contre les cieux. Voilà d'où viennent ces orages.
- Je trouve ça joli. Avec les éclairs, tout a l'air plus vivant, sourit Yuzuki. »
Le courroux des cieux la fascinait. Son imagination débridée se figurait un homme en armure d'acier, dressé sur son noir destrier, qui faisait parcourir le firmament à son fier étalon. Le tonnerre était son cri, la foudre ses coups d'épée, les hurlements du vent ses gémissements et ses plaintes, et le déluge, le flot de ses larmes.
« L'orage va-t-il durer longtemps ? Demanda Yuzuki en levant les yeux vers sa mère. »
Nozomi haussa les épaules, les doigts distraitement plongé dans la chevelure d'encre de sa fille.
« Qui pourrait dire combien de temps durera la colère d'un dieu ? Mais je suis sûre que le ciel se sera de nouveau éclairci demain matin. Même Susano'o-dono sait qu'il doit respecter sa sœur et lui laisser illuminer le monde, lorsque vient le temps du jour, dit Nozomi en souriant. Allez, au lit maintenant.
- D'accord ! »
Yuzuki sauta du tabouret sur lequel elle était accroupie, et trottina jusqu'à son petit futon. La fillette coula sous les draps, et poussa un petit rire lorsque sa mère vint l'envelopper d'une épaisse et chaude couverture.
« Est-ce qu'Amaterasu-dono est jolie ?
- Oui. »
Nozomi tapota le nez de Yuzuki.
« Elle est très belle. C'est la plus belle des divinités. »
Les yeux de Yuzuki s'arrondirent, pleins de l'image mystique de la déesse du soleil.
« Ouah. Est-ce elle qui a créé le monde
- Oh, non, ma chérie, répondit Nozomi en secouant la tête. C'est son père, Izanagi, qui a créé le monde
- Comment ? Demanda Yuzuki, serrant fort sa poupée dans ses bras tout en couvrant son menton de la couverture pour se prévenir des courants d'air froid de la tempête.
- Tu poses beaucoup trop de questions, Yuzuki-chan, la taquina gentiment Nozomi.
- Mais je veux une histoire ! Se plaignit la petite.
- Il est beaucoup trop tard pour une autre histoire, ma douce enfant. Repose-toi, et demain, je te raconterai comment Izanagi-dono a créé le monde.
- Pourquoi ne veux-tu pas me le dire maintenant ? Dit Yuzuki en faisant la moue. Je veux mon histoire !
- Yuzuki. »
La voix de sa mère se faisait sévère.
« Tu as besoin de dormir. Je te raconterai cette histoire demain soir.
- Hmpf. »
Yuzuki roula de l'autre côté du lit, mécontente.
« Mais peut-être que demain, je voudrais entendre l'histoire du samouraï qui sauve une demoiselle ! Je veux l'histoire d'Izanagi-dono ce soir, Maman, s'il te plaît ! S'il te plaît ! Je serai sage !
- Non, Yuzuki.
- Pourquoi non ? »
La fillette offrit une moue adorable à sa mère, les yeux rivés sur elle.
« Tu as besoin de dormir, c'est tout. Endors-toi, maintenant, et dors bien. »
Nozomi déposa un baiser sur le front de sa fille avant de la réinstaller correctement sur le futon.
« Bonne nuit, ma belle princesse.
- 'nuit Maman, murmura Yuzuki, cédant finalement à sa fatigue. »
Ses yeux se fermèrent, ses cils noirs caressant sa peau de pêche, et elle se laissa guider par ses rêves de divinités et de samouraïs.
Protégé par la tempête, un groupe de shinobis observait le mur du château d'Hayashi. Faire une brèche dans ses remparts ne fut qu'un jeu d'enfant pour eux. Leurs yeux de sang piégeaient les gardes impuissants, les plongeaient dans de cauchemardesques et terrifiantes visions, et ils s'ouvrirent ainsi rapidement un chemin jusqu'aux sanctuaires les plus secrets du château.
« Maman ? Murmura doucement Yuzuki, réveillée par l'orage. »
Elle serra bien fort sa poupée contre elle alors qu'elle s'acheminait jusqu'à la chambre de ses parents.
« Maman, j'ai fait un cauchemar, souffla-t-elle. »
La porte de la chambre de ses parents surgit enfin devant elle.
Alors un main gantée de noir agrippa son fragile poignet. Yuzuki se figea aussitôt. Elle perçut le doux chuintement d'une lame qui quitte son fourreau, et frémit au contact du métal froid contre la peau de sa nuque si fragile.
« Maman, gémit-elle »
Peut-être que sa mère l'entendrait.
« Maman ! »
Un bruit sourd, et la porte coulissa sans plus attendre. Nozomi apparut sur le seuil, le regard étincelant de toute la fureur d'une mère qui protège son enfant. Les yeux rouges du shinobi s'écarquillèrent quelques instants, avant de rétrécir, une lueur diabolique dans le regard. Il jubilait.
Sans armes, sauf la mince dague qu'elle portait toujours sur elle, Nozomi se jeta sur la ninja, et lui arracha sa fille terrifiée.
« Cours, Yuzuki ! Lui ordonna-t-elle. »
Yuzuki poussa un petit gémissement, trop effrayée pour faire un geste, les yeux rivés sur sa mère et le shinobi. Le tonnerre gronda, et Yuzuki plaqua ses mains sur ses oreilles en hurlant, les yeux bien fermés. Un éclair déchira le ciel quelques instants plus tard ; et, tremblante, Yuzuki ouvrit les yeux lorsqu'elle sentit quelque chose de chaud et d'humide s'effondrer à ses pieds, sous sa figure. Le sang noir se répandait sur le sol, teintant les tatamis d'un écarlate plus profond, et à sa vue, sa respiration se bloqua.
Devant l'enfant gisait sa mère assassinée, baignant dans son propre sang. Son père, le lâche, n'était nulle part. Sans un bruit, le shinobi avança de son pas menaçant jusqu'à Yuzuki, sa lame luisante du sang de sa mère. Un faible gémissement franchit ses lèvres, et Yuzuki leva les yeux pour croiser le regard de mort du meurtrier de sa mère.
« Yuzuki... Yuzuki... Yuzuki !
- Eh ? »
Yuzuki sortit de son hébétement, le regard rivé sur Izuna, qui jouait une partie de go avec son frère.
« Oui, Izuna ? »
Ils se trouvaient tous les trois sur la terrasse de la demeure du chef du clan des Uchiha.
« Ça va ? Vous sembliez un peu... distraite, dit Izuna.
- Oui... Ça va. »
Son regard papillonna jusqu'aux nuages d'un gris d'acier.
« On dirait qu'il va pleuvoir.
- Un orage, plutôt, s'éleva la voix de baryton de Madara. Pas de quoi s'inquiéter, ce n'est qu'une simple pluie de fin d'été. »
Le chef de clan reporta son attention sur sa pierre noire.
« Izuna, héla doucement Madara. »
Son regard perçant étudiait déjà le plateau, et son esprit se préparait déjà à prédire le prochain coup d'Izuna.
« Ah, oui, pardon. »
Izuna reporta son attention sur le jeu.
« Inutile de vous inquiéter plus pour l'orage, Yuzuki, dit-il. Mon frère l'a dit, ce n'est sûrement rien.
- Je n'aime pas les orages, souffla Yuzuki. »
Elle se parlait plus à elle-même qu'elle ne s'adressait à eux, mais vivre avec des ninjas lui avait appris que garder un secret était une entreprise bien vaine. Elle observa encore le ciel pendant un bref instant.
« Avez-vous bientôt fini de jouer ? Demanda-t-elle.
- Rien ne t'empêche d'aller au lit toute seule, répliqua Madara avec un sourire en coin, tu es une grande fille. »
Yuzuki lança un regard de reproche à son mari. Elle n'arrivait toujours pas à saisir pourquoi son père avait offert sa main et l'avait vendue à cette brute.
« Hmpf. »
Alors la jeune demoiselle se leva, et prit le chemin de sa chambre. Madara se félicita d'un petit rire, sans se soucier du soupir ennuyé de son frère.
Yuzuki se tourna vers la porte lorsqu'elle l'entendit coulisser. Ses sourcils se froncèrent en découvrant Madara, et elle riva de nouveau son regard sur l'orage qui se déchaînait à l'extérieur.
« Ce n'est qu'un orage, se rassura-t-elle d'un murmure, ce n'est qu'un orage... ce n'est qu'un orage... ce n'est qu'un orage... Eeeh ! »
Elle sursauta lorsque Madara l'attira contre lui.
« Laisse-moi tranquille ! S'écria-t-elle en abattant sa main sur son épaule. »
Mais il se contenta de grogner, et la serra plus fort.
« Tu dois vraiment dormir entièrement nu ?
- Hn, répondit-il en plongeant sa figure dans le creux de son cou. Dors.
- Comment puis-je dormir quand tu cherches à m'asphyxier ? Cracha Yuzuki. »
Madara poussa un soupir irrité, et roula de l'autre côté du lit.
Le regard de Yuzuki s'attacha brièvement au spectacle de la tempête avant de glisser sur le dos nu de son mari. Non, il va juste penser que je suis lâche, et je vais le regretter amèrement, lorsqu'il s'en prendra à moi ! Je n'ai pas besoin de lui ! Ce n'est qu'une brute, un arrogant ! Songea-t-elle en ramenant les couvertures sur son menton.
« Calme-toi, respire... Tout ira bien. Tu as vu de nombreux orages, depuis cette nuit-là, et rien ne se passera ce soir.
- Pourrais-tu te taire et dormir ? Tonna Madara, lui jetant un regard noir par-dessus son épaule.
- Oh, veuillez m'excuser ! J'ignorais que le grand et terrible Uchiha Madara avait besoin de son sommeil de jouvencelle, répliqua Yuzuki. »
La mâchoire de Madara se contracta, mais il se contenta de pousser un grognement et fermer les yeux.
« Bonne nuit, Yuzuki-san, répondit-il d'un ton bourru. »
Yuzuki se pinça les lèvres avant de se retourner et retrouver son côté du lit.
« Je n'ai pas besoin de lui, je suis une grande fille, se dit-elle à voix basse.
- Je t'entends, tu sais, râla Madara.
- Oh, pardon, je te gêne, tu dois dormir pour être en forme, répliqua-elle d'un ton acerbe.
- Dors, répondit-il.
- Ou quoi ?
- Ou tu le regretteras. »
Madara se retourna pour lui faire face. Ses yeux noirs s'étaient rétrécis, menaçants. Ses doigts avaient capturé son menton.
« Crois-moi, mon ange, tu le regretteras. »
Yuzuki déglutit, tout son courage envolé.
« D-D'accord, dit-elle en humectant ses lèvres d'un air nerveux, la tête de nouveau sur l'oreiller. Je vais dormir. B-bonne nuit. »
Et elle reprit sa place dans le lit, là où elle ne pouvait pas le voir, et ferma les yeux. Elle entendit le discret soupir de son époux tandis qu'il suivait son exemple.
Yuzuki glapit lorsque le coup de tonnerre résonna à travers la demeure. Elle se redressa dans son lit d'un bond. Des yeux de sang hantaient son esprit, et elle chercha à les faire disparaître.
« Madara-sama ? Murmura-t-elle en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule. »
Elle s'attendait à voir son époux. Mais son côté du lit était vide.
« N-Non... »
La peur obscurcit peu à peu son esprit à mesure que le tonnerre grondait de nouveau et que la foudre déchirait le ciel et éclairait la pièce.
Yuzuki remarqua alors une ombre sur la terrasse. Son pantalon et sa chevelure tourbillonnaient dans le vent tandis qu'il observait la tempête. Un autre coup de tonnerre, et Yuzuki gémit. Son cri attira l'attention de la silhouette, dont les yeux de sang tournoyèrent.
« Non »
Ses souvenirs envahirent son esprit, et elle fut prise de tremblement. Ses souvenirs d'un homme aux yeux rouges, ses souvenirs de la boucherie dont elle avait été témoin.
« Non, non... Laisse-moi ! »
Yuzuki réussit à se lever en chancelant, son corps suivant plus son instinct, et sa terreur, que sa raison.
« Laisse-moi ! Hurla-t-elle avant de s'enfuir, sans entendre l'ombre aux yeux rouges l'appeler par son nom. »
L'air se bloqua dans la gorge de la jeune femme éplorée lorsqu'elle aperçut l'homme aux yeux rouges à l'autre bout du couloir, entouré par les éclairs qui le projetaient toujours un peu plus dans les ténèbres alors que ses yeux de démon rougeoyaient malgré la pénombre. Poussant un cri, elle dérapa maladroitement, chancela quelques instants, mais réussit tout de même à tourner dans l'autre couloir. Elle ne songeait plus qu'à échapper à l'homme aux yeux rouges.
Bientôt, elle fit une pause pour reprendre son souffle, les larmes au coin des yeux.
« Yuzuki. »
A l'entente de son nom, elle releva la tête, et se raidit en croisant le regard écarlate et l'éclat hypnotique des yeux de l'inconnu.
« Laisse-moi... Je t'en prie, laisse-moi ! Ne me tue pas ! Pitié, ne me fais pas de mal, je t'en supplie, sanglota-t-elle, un gémissement franchissant ses lèvres alors que son dos se heurtait au mur. »
Elle jeta un regard alentour, son pouls s'affolant, cherchant un moyen de s'enfuir, mais elle se rendit à l'évidence : quoiqu'elle puisse tenter, il serait plus rapide, et il la rattraperait. Malgré tout, elle tenta de passer par la gauche. Comme prévu, il s'empara d'elle, et attrapa ses hanches pour la forcer à retourner contre le mur.
« Je t'en prie, sanglota-t-elle de nouveau, les larmes coulant sur ses joues. Ne me tue pas...
- Je ne vais pas te tuer. »
Les doigts de l'homme se lièrent aux siens.
« Regarde-moi, ordonna-t-il d'une voix douce. »
Avec timidité, Yuzuki obtempéra, et ses yeux s'habituèrent peu à peu à la faible lumière jusqu'à ce qu'elle réussisse à voir son visage. Une mâchoire ferme, un nez droit, ces pommettes hautes qui lui donnaient son air altier, et ses yeux en amande qui la regardaient. Et le vent de minuit fit glisser ses cheveux, qui couvrirent son œil gauche.
Elle sentit le front de l'homme se presser contre le sien.
« Respire profondément, Yuzuki. Respire, tout ira bien, lui dit calmement Madara.
- T-tes yeux... murmura-t-elle. Ils... Ils sont comme les siens, et...
- Chut, calme-toi Yuzuki. Respire doucement, profondément. »
Il caressa ses pouces des siens.
« Tout ira bien. L'orage est bientôt passé, calme-toi. Respire, ne pense qu'à ça, respire.
- Il – Il avait des yeux rouges... Il a tué ma mère...
- Chut, lui souffla Madara. Il ne te fera aucun mal.
- Si. Il y arrivera.
- Non. »
Le regard de Madara s'était fait sombre, les trois tomoe de ses yeux tournoyant avant de se figer en une spirale autour de sa pupille.
« Il ne te fera aucun mal. Je ne lui permettrai pas de toucher à ma femme. Et s'il essaye, je te protégerai.
- Me protéger ? Mais tu me détestes... Pourquoi me protégerais-tu ?
- Oui, je te déteste, mais tu restes ma femme, et ainsi, un membre de ma famille. Et je protège les miens, même si je peux aussi les détester.
- M-Merci... »
Yuzuki se pencha, et pressa son front contre l'épaule de son mari. Ses genoux s'entrechoquèrent, et Madara la rattrapa d'un geste vif.
« Yuzuki ? »
Mais elle ne répondit pas, car elle s'était évanouie.
« Hn. »
Et le jeune chef de clan la souleva pour la porter à la manière d'une jeune épouse et la ramener jusqu'à son lit.
Voilà voilà. L'auteur a ajouté à la fin de ce chapitre qu'elle aimait jouer sur l'ambiguïté entre Madara et Yuzuki. Qui a tué la mère de son épouse ? Sûrement un Uchiha, mais ça, on n'en sait pas plus (et ça l'amuse, la fourbe, de nous faire douter).
Je posterai sûrement le OS suivant dans une semaine.
Bonne nuit !
Maiosara
