Venting
Mes doigts courent sur le marbre noir et blanc,
Diamants d'ivoire et d'onyx.
Je ne ressens pourtant aucune douleur,
Seulement l'espoir que la musique comblera le vide de mon cœur.
Ce cœur mort, qu'un poids dans ma poitrine,
Dont le battement s'est arrêté il y a si longtemps,
Maintenant pleure pour sentir sa chaleur.
Je ne peux qu'imaginer ce qu'elle doit faire en ce moment,
Ses petites mains blanches,
Qu'une fois s'étaient volontiers glissées dans les miennes
Doivent être saisies par un autre homme.
L'image est clair comme un film devant mes paupières,
Et j'ouvre les yeux pour ne voir que le sombre piano,
Incapable de supporter la pensée de ma Bella avec un autre,
Mes doigts poignardent le piano dans une éclaboussure de notes
Un bruit insensé qui ne rappelle en rien de la musique
Parce que la musique me fait penser à elle.
