Salut ! Je reviens avec une autre fic un peu plus joyeuse que ma précédente XD. Je tiens à préciser que je n'ai pas abandonné mon ancienne fic mais que pour l'instant je n'ai pas trop envi de la continuer. Donc, revenons où on en était… Voici « Bienvenue au dojo Kanda ! ». Cette fic va mélanger les personnages de -Man et la mythologie japonaise et peut être un peu chinoise. J'ai fait beaucoup de recherches pour cette histoire mais ne vous étonnez pas si certaines choses sont remixées à ma sauce.

En tout cas, ce sera un univers alternatif, dans le New-York contemporain et le dojo Kanda se trouve d'ailleurs à Chinatown. Je doute qu'il y aura beaucoup de OC mais peut être quelques uns, pour combler certains vides. Ensuite, je précise déjà qu'il y aura de la romance, avec un couple que j'apprécie beaucoup : le Yullen, bien sur ! Pour le nombre de chapitres, ce n'est pas encore déterminé mais je pense qu'il y en aura un certain nombre (plus de dix au minimum) alors attendez vous à devoir me supporter pendant longtemps. Au fait, pour ceux qui ne me connaissent pas, je ne suis pas vraiment rapide en général et encore moins en ce qui concerne la publication de fic. Mais je vais tenter de faire des efforts… =3=

Rating : T on ne sait jamais, moi et mes changements d'humeurs.

Pour ceux qui ne le saurait pas encore, Magda-kun n'est pas l'auteur du merveilleux manga : -Man (c'est vraiment inutile de le préciser mais bon…) Mais je suis propriétaire de cette fic.


Chapitre 1 : Une paire de tongs roses et vertes…

Moi, dénommé Kanda Yuu, Kanda pour tout le monde et malheur à celui qui osait m'appeler Yuu. Marchait tranquillement dans la rue. J'habitais New-York depuis près de trois ans et après la première année j'avais commencé à m'y ennuyer fermement. La ville, ce n'était définitivement pas pour moi, solitaire au possible je me demandai encore ce qui m'avait pris d'accepter la requête de mes parents de me rapprocher d'eux. Ils vivaient dans cette ville et après mes études au Japon ils avaient voulu que je revienne près d'eux. Ainsi je me retrouvais pour mon plus grand malheur dans un loft de gosse de riche (ce que j'étais) dans le quartier voisin à celui de mes parents. Dix minutes pour aller chez eux sans trop d'embouteillages, en fait le trajet c'était surtout eux qui le faisait et ça avait don de m'énerver. Ils tentaient toujours malgré mes vingt ans de me coller.

En fait, j'étais le fils du dirigeant de la multinationale Edocorp et d'une célèbre journaliste. J'étais né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Les Kanda étaient une illustre et ancienne famille noble du Japon. Mes parents étaient partis en Amérique pour créer Edocorp et j'y étais né. Mon grand-père, nous avaient alors rejoint, étonnement, malgré sa grande richesse il était resté un homme simple. Petit, chaque jour je venais le voir dans sa boutique d'antiquité asiatique. Mais par des différents entre lui et mes vieux, j'avais dû arrêter mes visites et depuis je ne l'avais plus revu. Pourtant lui aussi habitait dans le quartier. De mes souvenirs, c'était un home fantasque, rigoureux en ce qui concernait les traditions japonaises, chose étrange pour quelqu'un qui avait quitté son pays natal.

J'allais à la supérette du coin et j'achetais deux sandwichs que j'espérais bon. Quand un bruit m'interpella, ainsi qu'une voix, fort peu commune. Lavi Bookman, vingt ans dans deux jours, et stalker de renom. Je le connaissais depuis le Japon où nous allions au lycée ensemble, sans raisons apparentes il s'était auto déclaré mon « ami ». Problème, je ne voulais pas d'ami, alors bien sur je l'ai frappé. Ca n'a pas marché, ni la deuxième fois et encore moins la soixante-douze millième. Il fallait croire que j'étais maudit pour que ce pauvre type séjourne par le plus grand des hasards (je ne croyais pas au hasard) dans ce quartier tout pourri.

Je devais vraiment avoir un karma maudit et dans une mes incarnations avoir perpétré un massacre pour que ma route croise toujours celle de Lavi Bookman. Je m'apprêtais à m'éclipser quand le lapin crétin m'aborda à la vitesse de l'éclair. Il m'avait eu et je n'étais pas près de m'en sortir. La sangsue me scotcha pendant toutes mes emplettes. Elle parlait, je ne l'écoutais absolument pas mais le débit de parole ne se stoppait pas. Dans deux minutes je perdrai patience et lui en mettrai une. Un, deux -trop tard pour lui- j'arme mon poing, quand un autre casse-pied entra. Link Howard, d'après ce que je savais, il travaillait pour mon grand-père. En tout cas à cause de lui je n'avais pas pu me défouler sur Lavi.

Je passai à la caisse et sortis du magasin espérant que les deux comparses ne me suivraient pas. Raté ! Ces deux là étaient tenaces. Si bien que je dus les inviter chez moi. Je devais vraiment déménager d'ici, je devenais masochiste à force de côtoyer des gens comme eux. Je les invitais chez moi alors que je ne pouvais pas les supporter, si ce n'était pas une preuve.

« Mignon ! Comment il s'appelle ? S'extasia le lapin crétin sur une photo.

- Ne dis pas ça de mon futur patron ! S'indigna le blond aux deux verrues. Monsieur Ryu ne m'a pas donné son nom. Il a juste dit que ce gars serait mon supérieur pendant les deux prochains mois. Mais franchement partir aussi précipitamment pour le Japon à quoi il pense ? En plus son remplaçant semble être plus jeune que moi ! C'est du vrai n'importe quoi !

- Mouais, en tout cas t'as de la chance d'avoir un boss comme lui. Moi avec ce vieux chnoque de Bookman, je ne te dis pas comment c'est horrible ! Au fait, tout autre sujet mais il vous reste des places au dojo ?

- Pourquoi ? Tu veux faire des arts martiaux ?

- Bah oui, à part mon boulot de libraire, je n'ai pas d'autre activité et papy m'a dit que ce dojo avait certains avantages… »

Etrangement, les deux pipelettes se turent, je ne comprenais rien à leurs sous-entendus et une seule chose avait capté mon attention. Grand-père repartait au Japon, ce qu'il n'avait pas fait depuis des années. Quand j'étais partis étudier au Japon j'avais vécu pendant mon collège chez ma tante maternelle et le lycée en pension. Je ne connaissais que peu ma famille paternelle à part mon grand-père qui étais le chef de famille, je ne savais même pas si j'avais des oncles ou des tantes. Enfin, dernière question depuis quand mon grand père possédait-il un dojo ? Il était vrai qu'on ne se voyait plus mais je n'avais jamais entendu parler d'un tel lieu.

« C'est quoi cette histoire de dojo ? Demandai-je le plus poliment possible pour moi, c'est-à-dire sans faire hurler de peur mon interlocuteur de par mon langage fleuri.

- Ha ! C'est vrai, Ryu-sensai et toi avez le même nom ! Vous êtes parents ? M'interrogea Link.

- C'est mon aïeul… Répond !

- Ok, ok, t'énerve pas, fit-il sans motivation. Notre dojo accueille des personnes spéciales qui veulent apprendre. Mais vu que tu es le petit-fils de Maître Ryu tu dois savoir de quoi je veux parler. Ces temps-ci on n'est pas beaucoup alors on fait un recrutement. »

Personnes spéciales ? Non, je n'étais pas au courant et je ne savais même pas ce que ça signifiait. Fallait vraiment que je vois mon grand-père pour qu'on en discute. Je détestais parler mais j'avais en horreur de ne pas savoir et d'être tenue à l'écart pour cela. Je menaçais donc les deux boulets de me conduire à ce dojo. Ils parurent inquiets et semblèrent comprendre qu'ils venaient de creuser leur tombe. Je ne lâcherais pas l'affaire mais j'avais l'impression qu'ils redoutaient autre chose que mon courroux à voir la lenteur à laquelle il me conduire à la boutique. D'après eux les cours avaient lieu au deuxième étage. C'était plausible car je n'y étais jamais monté étant petit, je ne connaissais que la boutique qui s'étalait jusqu'au premier niveau. L'étage trois et quatre n'étaient que des appartements, m'enfin je n'en étais plus trop sur. Mon esprit s'imagina les pires scénarios sur ce qu'étaient les personnes spéciales, mais j'étais bien loin de la vérité.

La boutique d'antiquité était ouverte mais comme dans mes souvenirs il n'y avait personne. L'endroit sentait le renfermé, mon grand-père détestait le ménage. Habitude qui ne semblait pas avoir changée. La poussière était partout et s'immisçait dans mon nez. Mais en tant que Kanda Yuu, c'était signe de faiblesse d'éternuer. Mes comparses ne se génèrent pas et ce fut un vrai boucan si bien que le propriétaire des lieux nous entendit de l'arrière boutique.

Je me sentais bizarre de le revoir près de dix ans plus tard, mais à ma plus grande surprise il n'avait pas changé. On aurait dit qu'il n'avait pas vieilli. L'ancien crut s'étouffer en m'apercevant.

« Yuu ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

-J'ai appris que tu partais pour le Japon, sans prévenir personne et que tu confiais la boutique à un sombre inconnu, déclarai-je accusateur.

-Eh bien, répliqua-t-il sagement. Je doute que cela aurait intéressé ton père, il est déjà bien occupé avec son entreprise dans l'agroalimentaire. Ce n'est pas ma boutique qui le dérangera dans ses affaires. Puis je ne pars pas à Edo, je n'y vais pas pour voir de la famille mais pour mon travail. Cela ne le concerne donc pas. Retourne chez toi Yuu, je ne pense pas que tes parents seraient contents de savoir que tu m'as rendu visite.

- Comment oses-tu dire ça ? Alors que j'ai fait l'effort de venir et j'ai appris qu'il se tramait des choses pas nettes dans ton sois disant dojo !

- Tu n'as pas besoin de savoir, je te… »

Il ne finit jamais sa phrase. Sans que je sache comment je fus enserré par la taille et mes pieds décolèrent du sol. Tout bougea autour de moi et le sol devint le plafond. Ma tête atterrie violement sur le plafond, qui devait être en fait le sol, si on considérait le fait que je venais de me faire retourner littéralement comme une crêpe. La dernière chose que je vis fut une paire de tong rose et vert pomme, pas vraiment très jolie. Puis je perdis connaissance.

Je rouvris les yeux et les refermais aussitôt, la pièce où j'étais allongé dans ce qui devait être un futon était bien trop éclairée. Je grognais contre les idiots qui n'avaient pas eu la bonne idée d'éteindre la lumière quand soudain j'entendis des voix. Il y avait mon grand-père et une autre personne avec un fort accent anglais quand elle parlait américain mais qui quand elle discutait en japonais perdait étrangement tout accent. Je n'aurais pu dire si c'était un garçon ou une fille mais sa façon de changer de sujet dans les deux langues me fit comprendre qu'elle parlait au téléphone.

Son discours américain était une commande à domicile pour des pizzas, cette personne en commandait bien une quinzaine et parfois avec des garnitures plus que ragoûtante. En japonais, elle parlait à mon grand-père et le sujet était : moi. Je tendais l'oreille pour comprendre un peu de la conversation.

« Ryu-dono, commença la personne inconnue. Je ne comprends vraiment pas votre position ! Vous laissez ce gamin dans l'ignorance de ses origines en sachant tout les ennemis qui rodent autour de votre famille. Une au safran, à la courgette et à l'andouillette, s'il vous plaît avec pâte épaisse et double ration de fromage. Cela pourrait se retourner contre vous… Comment ferez-vous s'il est pris en otage et qu'il ne peut se défendre contre ses agresseurs ?

- C'est une volonté de ses parents, ils ont scellé sa puissance quand il n'était qu'un enfant pour des raisons évidentes. Ils ne veulent pas que leur fils connaisse l'autre monde qui selon eux est trop dangereux. C'est malheureux, mais je n'ai pas de droits sur lui, je ne peux rien lui dire…

- Quelle disgrâce ! Renifla l'anglais. La famille Kanda est tombée bien bas. Vous n'avez pas d'héritier. Vous, que l'on disait plus puissant encore que Ryujin*-dono, incapable d'enseigner à son petit-fils ses pouvoirs.

- Tsuki-sama… Je suis vieux, je ne souhaite que le bonheur de ma famille et c'est son choix. Je me dois de le respecter même si cela me brise le cœur. La fin de mon clan m'attriste tout autant que vous.

- Je vous ais connu jeune et fier. Je suis déçu de vous revoir ainsi. Les gens de votre espèce vieillissent aussi, s'en est rageant. Une pizza saumon roquefort et fromage de chèvre et rajoutez du poulpe mariné à l'ail. Sans anchois, il n'y a rien de pire dans une pizza. »

Si, peut être les garnitures de ses pizzas pensai-je sarcastique. Un sourire se forma sur mes lèvres, je ne connaissais pas ce gars mais déjà je ne l'aimais pas. Orgueilleux et en plus il accablait mon grand-père d'accusations que je ne comprenais pas. J'avais envi de poser des tas de questions, mais je n'osai pas ouvrir les yeux. Etrangement, même si la personne anglaise à la voix androgyne m'insupportait elle dégageait une aura inquiétante, froide et dangereuse. C'était juste une impression mais elle ne me quittait pas. Comment mon grand-père pouvait-il resté à ses côtés ? Ou bien il n'y avait que moi qui avais cette sensation.

« Dîtes Ryu-dono, c'est vrai que si je ne suis pas livré dans trente minutes j'aurai les pizzas gratuites ? »

La question sonnait naïvement, presque innocente. Cette personne était schizophrène ou quoi ? Pris dans mes pensées interrogatives, je ne me rendis compte que trop tard qu'il venait de changer de sujet.

« Et vous savez que votre petit-fils nous écoute depuis le début ?

- Yuu ? Hurla mon grand-père tétanisé.

- Présent… Maugréai-je, l'autre venait de détruire ma couverture. »

J'ouvris donc les yeux pour tomber sur une paire de tong rose et verte.


Note : *Ryujin : dieu des mers ayant pour apparence celle d'un dragon.

Et voilà ! C'est finit ! On se revoit bientôt pour découvrir le fameux propriétaire des tongs qui ont données le nom à ce chapitre. J'espère que ça vous a plu et la prochaine fois vous découvrirez la vérité sur le dojo Kanda.

Si vous aussi, vous détestez la pizza saumon, roquefort, fromage de chèvre, poulpe mariné à l'ail et sans anchois. Laissez une review !

Matane mina-san~