Bonjour ! Merci d'avoir pris le temps de passer lire mon histoire J'espère que ça va vous plaire !

C'est ma première fanfiction, soyez indulgents mais n'hésitez pas à commenter si vous avez des critiques, même dures !

Bonne lecture !

Cette journée aurait pu être particulièrement ordinaire pour la famille Dursley. Ils s'étaient éveillés sous un ciel de grisaille, Vernon Dursley était partit au travail, laissant sa femme Pétunia s'occuper de leur jeune fils, Dudley. Mais cette journée n'était pas faite pour être ordinaire. Elle fut tout d'abord assez déplaisante pour Vernon. Lui qui était un homme convenable, détestait tout ce qui sortait de l'ordinaire. Or, alors qu'il était coincé dans les bouchons, il vit de très nombreuses personnes habillées de longues capes de toutes les couleurs qui passaient dans les rues. Ces hurluberlus avaient l'air de fêter quelque chose, ils semblaient particulièrement euphoriques. Si l'on ajoutait cela à l'étrange chat qu'il avait vu roder autour de leur maison le matin même, sa journée commençait très mal ! Et cela continua. Il y eu les vols de hiboux au-dessus de la ville, les conversations étranges dont il entendait quelques bribes... Conversation qui, comble de l'horreur, Traitaient des Potter ! Comble de l'horreur oui, car la famille Dursley cachait un secret...

Pour leur plus grand déplaisir, ils étaient liés à un monde étrange, le monde de la magie... ou plutôt, ainsi que le nommait les Dursley, le monde des fous. Pour eux les sorciers étaient porteurs d'une tare, c'était des dégénérés, des gens à éviter à tout prix. Ils y étaient liés contre leur gré par la sœur de Pétunia, Lily. Cette femme était une sorcière, bien qu'elle soit née dans une famille sans pouvoirs. Pétunia et elles ne se parlaient plus depuis des années, voulait en effet éviter d'attirer le scandale sur sa famille. D'autant que Lily avait épousé un homme que les Dursley qualifiaient de voyou, sans l'avoir jamais vu, naturellement. Ce James Potter devait être, de toutes les façons, peu recommandable. Et le couple avait réussis à éviter les Potter pendant des années. Aujourd'hui le problème resurgissait, qu'avaient donc fait ces dégénérés pour faire autant parler d'eux ? Et surtout, comment éviter que tout lien avec les Dursley ne soit évoqué ? Vernon rentra donc chez lui de fort mauvaise humeur.

Une fois arrivé, il évita de raconter à Pétunia ce qu'il avait vu durant cette journée, celle-ci détestait en effet entendre parler de sa sœur. Il alla se coucher avec toutes ces questions en tête, en espérant que la journée du lendemain serait bien meilleure.

Mais cette journée si particulière n'était pas finie... Peu de temps avant minuit, la rue s'anima de phénomènes étranges. Un homme apparu comme sortit de nulle part, le chat qui avait traîné autour de la maison toute la journée se transforma soudain en une grande femme à l'air sévère. S'ensuivit une discussion entre les deux protagonistes, interrompue par l'arrivée bruyante d'une grande moto qui, accrochez-vous bien, arrivait par les airs, transportant un homme de carrure très haute et très large. Pourtant, personne ne semblait rien remarquer parmi les habitants des maisons qui bordaient la rue, et en particulier celle des Dursley, devant laquelle s'étaient arrêtés tous ces êtres étranges. Ils discutèrent encore quelques temps puis déposèrent un paquet de couvertures devant la maison. Enfin, ils partirent et la rue redevint calme.

Ce calme fut pourtant brisé par un vagissement provenant du paquet de couvertures. Le bruit étrange atteignit cette fois les oreilles endormies des Dursley, en particulier celles de Pétunia. Elle se réveilla et se dirigea vers la chambre de son fils, croyant qu'il était l'origine du bruit. Cependant, elle trouva son bébé profondément endormi dans son lit alors qu'un deuxième cri retentissait. Dans une sorte d'état second, et pressentant les problèmes, elle descendit au rez de chaussée, marcha vers la porte d'entrée et l'ouvrit sur la noirceur de la nuit. Elle fut surprise, et étrangement déçue, de ne rien apercevoir dans l'obscurité. C'est alors qu'elle baissa les yeux et qu'elle le vit... Un bébé, emmailloté dans les couvertures. Il s'agitait et gémissait mais il gardait les yeux fermés. Pétunia sentit l'angoisse monter en elle, que se passait-il donc ? D'où venait cet enfant ? Un voisin l'avait-il aperçu, ainsi devant la porte ? Cela allait-il déclencher un scandale ? Tout mais pas un scandale ! Sa famille devait à tout prix rester convenable, comme il faut. Elle jeta de rapides coups d'œil dans la rue, et poussa un soupir de soulagement en constatant qu'aucune des maisons voisines n'étaient illuminée. Son regard revint se poser sur l'enfant. C'est alors qu'il ouvrit doucement les yeux.

Pétunia resta immobile, stupéfiée devant les deux orbes émeraude qui l'observaient d'un air interrogateur. Ce regard, ces yeux... elle les connaissait.

Pétunia est dans une chambre d'hopital, elle se penche par-dessus un berceau pour voir le bébé qui est à l'intérieur, le bébé lui rend son regard de ses grand yeux verts, si verts...

« Tunie ! Tunie ! 'tend moi ! S'exclame une petite fille aux cheveux roux qui coure après Pétunia,

-C'est Pétunia, Lily, quand est-ce que tu vas réussir à bien le prononcer ?

-Tunie ! » S'exclame encore une fois l'enfant, avec un grand sourire.

« Tunie tu m'aides à faire mes devoirs ? »

« Tunie, vient jouer avec moi au parc ! »

« Je suis désolée Tunie, désolée ! »

« Espèce de sale monstre ! Ne m'approche pas !

-Je t'en prie Tunie, je t'en prie !

-Je m'appelle Pétunia ! »

Et toujours ces yeux, qu'ils soient joueurs ou suppliants, ces magnifiques yeux verts... Ceux de Lily, ceux de sa sœur.

Ceux que l'enfant lui présentait en ce moment, ce bébé avait les yeux de Lily, il ne pouvait qu'être son neveu, l'enfant dont elle avait refusé d'être la marraine, Harry Potter. Comment était-ce possible ? Soudain, elle aperçut un bout de papier coincé dans les couvertures, elle se pencha pour le voir de plus prêt. C'était une lettre. Elle la prit du bout des doigts en tremblant doucement. Ses yeux parcoururent lentement l'écriture élégante. Puis le bras tenant la lettre retomba le long de son corps. Les Potter étaient morts, assassinés. Lily était morte, Lily qu'elle n'avait jamais pu pardonner, Lily qu'elle mourait d'envie de voir, Lily qu'elle détestait, Lily qu'elle adorait.

Son regard se posa sur Harry, il était en danger, ce pauvre orphelin, l'ombre du sorcier qui avait tué ses parents serait toujours une menace pour lui. Elle n'avait pas bien compris pourquoi il était toujours en vie, elle savait juste qu'on lui demandait à elle de le protéger. Comment osaient-ils ? Ils devaient bien le savoir, ces dégénérés, qu'elle haïssait sa sœur, pourquoi mettrait-elle sa famille en danger pour cet enfant ? Elle ne voulait rien avoir à faire avec eux, elle ne voulait pas... Ses pensées furent interrompues par un nouveau vagissement du bébé, il semblait avoir faim. Etait-il responsable des erreurs de ses parents ? Était-il responsable de leur monstruosité ? Toute l'âme de Pétunia lui clamait que non, que cet enfant avait besoin d'elle, qu'il était tout ce qui lui restait de sa sœur.

Alors elle se pencha et le prit dans ses bras. Elle entra dans la maison et se dirigea vers la cuisine pour le nourrir avec un biberon de Dudley. En pensant à son fils elle se posa de nouveau des questions, comment élever deux enfants du même âge ? Comment protéger son propre fils, en plus de celui de sa sœur ? Mais au fond d'elle elle savait que son choix était déjà fait. Il ne lui restait plus qu'à convaincre Vernon... ce qui ne serait pas une mince affaire. Elle posa le bébé sur le sofa et partit réveiller son mari. Elle l'entraîna à sa suite dans le salon et lui montra l'enfant.

« Qu'est-ce que... Commença-il

-Ma sœur et son mari sont mort, le coupa Pétunia, ils ont été assassinés par un mage noir, j'ai trouvé cet enfant sur le pas de la porte tout à l'heure, il y avait une lettre avec lui. C'est Harry Potter, leur fils. La lettre m'annonçait leur décès et... Ils nous demandent d'élever cet enfant Vernon, ils nous demandent... de le protéger.

-Quoi ! S'exclama son mari. Déjà qui sont ces « ils » ? Et comment peuvent-ils... C'est impossible ! Comment osent-ils, Je... je devrai porter plainte ! On n'est même pas sûr que ce bébé soit le fils des Potter, si ça se trouve c'est un enfant kidnappé et...

-Non Vernon je... je sais que c'est le fils de Lily. Les « ils »... ce sont des sor.. euh... des dégénérés, sûrement des amis de ma sœur et de son mari... J'ai eu la même réaction que toi en voyant la lettre mais... Ce bébé est en danger et j'ai pensé... Imagine Dudley se retrouvant dans la même situation, ne voudrais tu pas que quelqu'un s'occupe de lui ? Je suis la seule famille qui reste à ce bébé, et ils disent dans la lettre que notre maison sera protégée, que nous ne craindrons rien. Ce bébé… Je crois qu'on ne peut pas le tenir pour responsable de la monstruosité de ses parents. Vernon... Je... Dit Pétunia, hésitante.

-Tu veux garder cet enfant. Continua son mari. Il leva les yeux vers le regard suppliant de son épouse. Ma chérie... Quand il va grandir il sera sûrement aussi un dégénéré et...

-Nous lui apprendrons à ne pas utiliser ses pouvoirs !

-Et je ne vois pas comment nous pourrions faire passer cela naturellement, les gens vont se poser des questions, il y aura un scandale !

-J'ai pensé, enfin, tu as des relations non ? Nous pourrions trouver un moyen de l'intégrer à la famille discrètement !

-Et tu as pensé à Dudley ? Je te signale que nous avons déjà un enfant à nourrir !

-Oui, justement Vernon, j'ai pensé à Dudley »

Vernon resta silencieux plusieurs minutes. Il regarda le bébé qui s'était rendormi et soupira, ce petit être semblait si innocent.

« C'est d'accord Pétunia, nous allons le garder »

Son épouse resta silencieuse mais ses yeux pleins de reconnaissance firent comprendre à Vernon qu'il avait fait le bon choix.

Ils installèrent Harry plus confortablement sur le canapé et retournèrent se coucher. C'était le début de la nouvelle vie de Harry Potter, ou plutôt devrais-je dire, Harry Dursley.

Oui, cette journée n'avait décidément rien eu d'ordinaire.