J'avais envie d'écrire ça...Je n'en attends pas grand-chose, juste que j'avais envie de le poster ici...Voilà. Dites-moi ce que vous en pensez, si vous le lisez...Merci !

C'est un POV Ginny, écrit à la première personne.

PS : a bugué et j'ai dû republier cet OS...J'avais deux reviews, donc j'en profite pour vous remercier énormément ! Surtout ma revieweuse anonyme, qui m'a laissé une review adorable !

Sur ce...Bonne lecture !

Mademoiselle Pettigrow.


De l'Amitié Tendancieuse et autres Plaisirs Insoupçonnés.

"On se revoit dans un mois, Ginny...Ne fais pas cette tête-là ! On pourra faire comme dans les films, se sauter dessus en hurlant sur le quai d'une gare ! Et on passera une semaine rien que toutes les deux !"

Eh bien voilà, ça y était. La semaine fatidique, celle que je redoutais tellement, était arrivée.

J'allais revoir Hermione, ma meilleure amie, ma jolie meilleure amie, celle-là même qui sortait avec mon frère Ron. La fille dont je n'avais absolument pas le droit d'être amoureuse...J'avais trahi cette règle implicite. J'étais gravement tombée amoureuse d'Hermione. Il m'en fallait peu, à moi...Je me faisais le devoir de tout cacher, de ne pas éprouver ce pincement de cœur quand je la voyais.

Malgré tout, j'ai angoissé toute la matinée, je me suis posé un tas de questions, j'ai angoissé à nouveau. J'ai vu le train quitter le quai, puis défiler le paysage passer, flou, devant mes yeux.

J'ai entendu, avec une espèce d'horreur paniquée, la voix féminine froide et impersonnelle, surgissant des haut-parleurs, dans le train m'annoncer que nous arrivions en gare. Je me suis mise debout, j'avais les mains qui tremblaient, j'étais incapable de me calmer.

La porte s'est ouverte devant moi, tu étais là. Sur le quai. Face à moi. En te voyant, souriante, si jolie, si impatiente de me revoir, tellement...toi, j'ai fondu. Une vague de désir, incontrôlable, m'a parcourue de la pointe des orteils jusqu'à la racine des cheveux, et je me suis ruée sur toi. J'ai plongé mon nez dans tes cheveux, et à nouveau ce désir brutal s'est emparé de moi. Ton odeur me fait un de ces effets, à chaque fois que je te vois...

J'avais toujours le nez dans tes cheveux, la main sur ton dos, tes mains autour de moi, ton nez dans mon cou, ton souffle sur ma peau. Chaque expiration me tendait tout le corps. Ce foutu frisson que j'ai eu a tout déclenché.

J'ai frissonné, quand j'ai senti ton souffle sur ma peau. Et gentiment, doucement, tu as légèrement écarté le col de mon T-shirt et tu as déposé un baiser sur ma peau nue. Abasourdie, je me suis demandé si je rêvais. Il ne pouvait en être autrement !

Et pourtant...Je me suis un peu écartée de toi, j'ai croisé ton regard, soudain effrayé par l'audace de ton geste. Je t'ai rassurée d'un sourire tendre. J'ai levé la main, j'ai effleuré lentement ta joue, avec la douceur qu'on a lorsqu'on caresse une fleur rare, un bébé, un chaton, ou bien quelqu'un à qui on est énormément attaché...Tu es une fleur rare, Hermione; et également la personne à laquelle je tiens le plus.

Mes doigts sur ta joue ont rendu les choses plus réelles. J'ai à nouveau levé la main, j'ai caressé tes lèvres du bout des doigts, remonté le long de ton visage, j'ai atteint tes cheveux, et les ai saisis doucement avant d'enfouir mon nez dedans et de fermer les yeux, submergée par une émotion incroyable. Ton parfum...Attendrie par ce geste, tu as déposé un léger baiser sur ma tempe, et sans dire un mot, sans même nous concerter, nous avons quitté la gare, du même pas tranquille, pour se diriger vers l'hôtel où nous dormirions pendant les prochaines nuits. Une semaine toutes les deux.

Tu étais à côté de moi, on ne parlait pas. Nous qui parlions tellement, d'habitude...Nous qui passions des heures confidentes quand on se voyait...

Je t'ai effleuré la main, tu m'as souri, les yeux tendres mais inquiets. Tout a été lentement et vite à la fois. Je n'arrivais pas à rassembler mes pensées. Je n'arrivais pas à croire tout ça. Je n'arrivais pas à croire que j'allais passer une semaine toute seule, avec toi. Et qu'on allait sûrement pas faire que s'embrasser. A cette seule pensée, tout mon visage s'est embrasé, j'ai éprouvé un choc au creux du ventre qui m'a fait m'arrêter sur place et j'ai dû fermer les yeux un court instant.

Le hall de l'hôtel où nous allions loger. La vérification de toutes les informations. Le paiement. Tout ça s'est déroulé dans un brouillard incompréhensible pour moi. J'étais telle une automate.

Dans l'escalier, tu as volontairement frôlé mes fesses, j'ai soudain pris conscience du désir, de la tension sexuelle qui régnait entre nous. J'ai presque couru jusqu'à la porte, t'ai laissée entrer, ai verrouillé la serrure derrière nous. Je suis restée le visage contre la porte, toi un peu derrière moi. Tu as pris ton temps, tu t'es débarrassée de tes affaires. Je les avais jetées dans un coin. Et puis, enfin, je t'ai sentie derrière moi. Tu tremblais, de confusion, de peur. Mais tu t'es approchée, et tu as pris ma taille dans tes mains, pour me retourner et que je te fasse face. Mes yeux baissés, tes mains sur moi, ton odeur, encore et toujours...J'ai enfoui mon nez dans ton cou, encore une fois, j'ai laissé échapper un long soupir.

« Je t'aime...Si tu savais à quel point... »

Tu as été surprise. Tu n'as rien dit, mais j'ai été immensément soulagée de te l'avoir dit. Tu as doucement relevé mon menton, et découvert des larmes sur mes joues.

Et puis tu as approché ton visage du mien, j'ai senti mon coeur battre à tout rompre. J'ai dû à nouveau fermer les yeux, et puis on s'est embrassées.

Mon sang battait tellement dans mes veines, des frissons parcouraient tout mon corps. La sensation de tes lèvres sur les miennes me faisait tourner la tête. Sans les quitter, j'ai descendu timidement mes mains sur tes hanches, puis jusqu'au bas de ton T-shirt. Tu as gémi un petit peu, un court instant, son qui m'a fait frissonner à nouveau.

Je ne pouvais pas croire...Je devais rêver ! Je me suis légèrement pincée, ai souffert un court instant et le plaisir d'être dans les bras, tout contre toi, sentir les courbes de ton corps contre le mien m'a reprise et j'ai fermé à nouveau les yeux. Je suis restée immobile, tandis que seules mes mains étaient actives. Elles ont glissé sous les couches de tissu que tu portais, et ont atteint ta poitrine. J'ai rougi, et glissé une main dessous. Tu as gémi et rougi à la fois, et tu as pris les devants, enlevant tes habits, et j'ai enlevé ton soutien-gorge.

Et puis tu as été nue devant moi. Qu'est-ce que je pouvais dire ? Tu me regardais, craintive, je te regardais, le désir m'emplissant complètement. Je n'avais pas le droit de...

Mon cerveau a brutalement arrêté de fonctionner lorsque tu as pris ma main et l'a posée sur un de tes seins. Je n'osais pas les toucher, mais tu m'as souri et j'ai touché délicatement tes tétons, trouvant le contact ô combien doux.

Tu as déboutonné mon jean et l'a jeté à côté du lit, enlevant également mes chaussures. J'étais en culotte devant toi, et j'avais atrocement peur de la suite, même si j'en mourrais d'envie. J'ai déboutonné ton pantalon, tout en reprenant possession de tes lèvres. J'ai arrêté de penser, je n'avais envie que de toi et je ne pouvais plus faire marche arrière...

Tu ne semblais pas en avoir envie non plus. Nous étions toutes les deux en culottes, et j'ai profité d'un instant où nos lèvres ne se touchaient pas pour enlever le peu de vêtements qui me restaient.

J'essayais de ne rien ressentir, de faire le vide dans ma tête. Je ne voulais pas m'emballer. Je savais que tu étais vierge, moi aussi...Je t'avais dit t'aimer, tu ne m'avais pas répondu...A présent presque nues, je provoquai le contact de nos seins, et rejetai la tête en arrière. Me mordant la lèvre pour ne pas gémir, j'ai entouré ton cou de mes bras et je t'ai embrassée partout où je pouvais le faire.

Tu as gémi, toi aussi, pendant que je t'embrassais les seins. Je ne réfléchissais plus, mon ventre me brûlait d'envie de toi et j'avais la tête dans les nuages. J'ai rouvert les yeux, et t'ai regardée longuement. Tes yeux me suppliaient de ne pas m'arrêter, et, tout en te souriant, j'ai doucement glissé mes mains partout sur ton corps. Tu as fermé les yeux, la bouche entrouverte, tu étais magnifique, là, dans le soir tombant, ton corps tout en courbes recourbé vers l'arrière, le dos cambré, les jambes longues, tes seins devant moi.

Tu étais si belle que je n'arrivais pas y croire...Alors, en t'embrassant et te couchant sur le lit, je marmonnais des mots au fur et à mesure que je descendais doucement sur ton corps. Tu avais toujours les yeux fermés, le corps frémissant. J'avais peur, j'étais pleine de désir, je n'en revenais pas d'être là avec toi, à faire ça...J'avais peur que ça change tout entre nous. Et puis, très très doucement, ton dernier rempart contre mon corps désireux de te faire l'amour a disparu, et ce le plus doucement et passionnément à la fois.

« Tu es tellement belle... »

Ce furent mes derniers mots avant un moment.

La panique m'envahissant progressivement, j'ai dû m'arrêter un court instant, le souffle court, presque hors d'haleine. Tu étais rouge, tu étais timide, tu étais magnifique, et le désir prenant le pas sur ma peur, je me suis mise à te faire l'amour, doucement. C'était comme si je réalisais l'un de mes fantasmes, en dix fois mieux.

Je sais, ça n'a pas de sens de dire ça. Quand on fait l'amour, c'est toujours dix fois moins bien que dans notre tête. C'est rarement le nirvana...A fortiori quand c'est la première fois qu'on fait l'amour avec une femme. Et il y a encore plus d'enjeux quand c'est votre meilleure amie à qui vous touchez les épaules, les seins, le ventre, les jambes, les fesses en passant par l'endroit crucial du plaisir...

Plusieurs heures sont passées, nous nous sommes découvertes très très très doucement. J'avais tellement peur de croiser ton regard, j'avais peur de ce que j'allais y lire...Du dégoût, du désir ? J'étais tellement partagée moi-même entre ces deux sentiments que je ne savais plus très bien comment je m'appelais...


Tard dans la nuit, 4h30 du matin environ.

- Hermione ? Tu dors ?

- Non.

Ton ton froid m'a laissée glacée. Je me demandais quelle était la teneur de tes pensées.

- Et toi ?

Elle a ri de sa propre plaisanterie, un rire qui a fait rejaillir cette petite étincelle de désir qui couve toujours en moi depuis plus de trois ans maintenant.

- Ginny...

- Hmm ?

- Tu crois qu'on a fait une erreur ?

Sans dire un mot, je me suis rapprochée de cette magnifique fille dont je partageais le lit, j'ai caressé ses jambes, et je suis légèrement remontée jusqu'à l'endroit que j'avais découvert un peu plus tôt dans la nuit. Hermione s'est arquée en arrière, j'ai déposé des myriades de baisers dans son cou et me suis emparée de ses lèvres.

Son souffle était d'un érotisme incroyable, sa respiration saccadée, tandis que je la caressais doucement, et elle vint poser son menton sur mon épaule, le corps tremblant.

- Ginny...Je t'aime...

Oh non…Tu ne pouvais pas me dire ça…Pas maintenant, alors que je retenais toutes mes émotions à l'intérieur de moi depuis une telle éternité.

Je me suis lentement penchée sur toi, le corps courbé tel un arc, et j'ai senti les larmes rouler le long de mes joues sans que j'y puisse rien faire. Tu me regardais, inquiète, mais j'ai souri à travers mes pleurs, ai agité la main en l'air, prenant des respirations profondes, les sanglots me bloquant la gorge, je hoquetais presque.

Lorsque j'ai enfin repris conscience que tu me regardais toujours, j'ai poussé un long soupir et j'ai répondu, sur un ton bas, sensuel, plein de désir contenu :

- Moi aussi…Et plus que tu ne pourras jamais te l'imaginer, Hermione…Trois ans que je…

Tu m'as regardée, tes yeux bruns me scrutant avec un air plus qu'ébahi.

- Ginny…Tu…Euh…

Je me rendais compte à quel point ma confession spontanée t'avait confuse, t'avait mise complètement mal à l'aise, et je rougis spontanément, agitant les mains un peu brusquement. Tu posas ta main sur ma joue, et me dis tendrement, les yeux plantés dans les miens :

- Ginny…Ca fait trois ans que tu m'aimes ?

La question resta là, suspendue entre nous, et j'ai rougi encore plus. Je me couchée à côté de toi, les joues brûlantes.

- Oui.

Je sentais ton regard couleur chocolat sur moi, sur mon corps, et je sentis soudainement ta main sur ma joue, essuyer du bout du pouce mes larmes qui avaient séché sur mon visage. Ton autre main caressait mon pied, puis remonta, provoquant chez moi une série de frissons qui me passèrent dans tout le corps.

Tu avais à présent la main posée sur ma cuisse, et elle remontait toujours, passant à l'intérieur, et atteignant finalement mon sexe, déjà humide.

- Hermioone…

Ma supplication se prolongea tandis que tu faisais courir tes doigts partout où tu le pouvais. Je sentais à nouveau tes iris sur moi, et je fermai les yeux et me cambrai. Tu souris contre mes lèvres, et chuchota quelque chose de terriblement intime et sensuel qui me fit rougir.

Je jouis sous tes mains timides mais débrouillardes, et tu viens m'enlacer, câline.

- Je t'aime, dîmes-nous en même temps.


Voilà...En espérant que vous ayiiez apprécié !