DISCLAIMER : les personnages ne m'appartiennent pas…


Jack Bing était assis dans le grand bureau de son rédacteur en chef. De grandes baies vitrées surplombaient la ville et donnait cette impression de clarté, « propice à l'écriture ! » répétait son boss. C'est vrai que la rédac aussi avait de grandes fenêtres, exigence de son patron. Ce dernier, un homme d'une cinquantaine d'années, le regard bleu clair sous lequel de grands cernes mauves se dessinaient, le regardait, assis sur son bureau, les bras croisés, attendant qu'il donne son avis sur le sujet.

-Je suis dessus ! lança Jack.

-Parfait ! répliqua le grand manitou. Tu es de loin le meilleur pour écrire ce genre d'article.

Jack ne rougit pas. Il avait l'habitude des compliments sur son écriture. C'est à 16 ans, alors qu'il faisait un job d'étudiant dans l'agence de pub de son père, qu'il avait découvert qu'il savait écrire, mais qu'en plus, qu'il adorait ça. Aujourd'hui, il était journaliste pour un grand quotidien New-Yorkais, depuis trois ans déjà, soit depuis ses 23 ans, et il n'aurait pas pu rêver mieux.

Le sujet que son patron lui avait donné était assez simple, après de bonnes investigations. Suivant l'actualité « chaude » des divorces de célébrités politiques qui se séparaient après avoir eu les preuves de l'infidélité de leur conjoint en ayant engagé un détective privé, Jack irait faire un papier sur ces fameux détectives.

-Merci ! dit il en se levant, un grand sourire aux lèvres.

-Oh mais de rien ! Je te fais confiance ! répondit son rédacteur, en lui tapant affectueusement, non les fesses (^^), mais son bras. Son boss l'avait placé sous son aile, le regardant souvent d'un air paternel. Aucun des collègues n'étaient pourtant jaloux, pour la simple et bonne raison qu'il était le plus jeune et un des plus doué, et qu'aux yeux des différentes plumes de la rédac, ce petit traitement de faveur était donc logique. Et surtout, il était sympa et tout le monde l'appréciait.

Il sorti du bureau, et se dirigea vers le sien d'un pas décidé. Son espace était s'en dessus dessous. On devinait l'ordinateur portable à coté du plus gros ordinateur fixe. Il y avait un téléphone en dessous des anciennes éditions du quotidien, différentes boites de sucreries faites par sa mère elle-même, une petite photo de famille (sa sœur, ses parents et lui il y a longtemps, quand lui et sa sœur jumelle avait 10 ans) et plusieurs bouteilles d'eau. Sa mère, une maniaque de la propreté aurait tout simplement eut une crise cardiaque en voyant ça, mais heureusement, elle n'était jamais venue ici.

Il prit sa sacoche accroché à sa chaise et dit à son collègue d'en face, un gars d'une bonne quarantaine d'années de pas l'attendre pour l'heure de table, qu'ils partageaient souvent ensemble.

-Tu pars en vadrouille ?

-Exact ! A plus vieux !

-A plus jeunot !