Je tiens avant tout à dire que les personnages ne m'appartiennent pas. Ils appartiennent à Marvel. De plus, je ne fais que traduire cette histoire, cette fiction étant celle de Tamarai

Titre original: Lucky Gamble.

Auteur: Tamarai.

Traductrice: NameIs

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Lucky Gamble

Elle était de retour.

De retour où ? Elle s'arrêta, contemplant ce qu'elle appelait un château.

Sa maison.

L'idée se solidifia rapidement dans son esprit. Pourquoi ne pas l'appeler maison ? Elle se sentait chez elle. Il C'était le seul endroit où elle était la bienvenue et attendue. Soudain, elle n'était plus aussi nerveuse de revenir. Personne n'aurait honte d'elle, et personne ne lui reprochera ce qu'elle avait fait. Après tout, les circonstances qui avaient conduit ce retour à la maison n'étaient pas entièrement de sa faute.

La cure était censée avoir fonctionnée. Elle était censée être libérée de son gène mutant. Elle était censée pouvoir vivre une vie humaine normale. Tout cela avait changé après l'incident.

Elle frissonna.

L'incident. La raison pour laquelle elle revenait. Elle avait essayé de se souvenir, de faire travailler sa mémoire. C'était flou et douloureux. Elle ne pouvait pas se rappeler de tous les détails, sauf un : elle avait fait du mal à quelqu'un. Blessée quelqu'un gravement, peut-être même tuer quelqu'un.

Arrête ! Gronda-t-elle. Ce n'était pas de ta faute. Tes pouvoirs sont revenus, tu ne savais pas. Sur cette dernière déclaration, elle se concentra sur son environnement. Elle ne penserait pas à l'incident si elle occupait son esprit à autre chose.

Le train n'était pas bondé. Il n'y avait que quelques personnes, la plupart du temps, préoccupées par elles-mêmes et faisant semblant de ne pas remarquer les gens autour d'eux, comme elle le faisait. Jusqu'à ce que ses yeux croisent son regard.

Il était assis à quelques sièges d'elle, en face. Non, il n'était pas assis, il se prélassait. Se prélassait et la regardait fixement. Elle tourna rapidement la tête dans la direction opposée et regarda par la fenêtre, regarda son reflet dans la vitre, les yeux toujours fixés sur elle. C'était un mutant. C'était assez évident. Aucun être humain normal aurait ce genre de yeux, qui donnaient la chair de poule, avec des iris rouges et du noirs où devrait être le blanc.

Et il l'a regardait fixement. Pourquoi ? Allait-t-il lui causer des ennuis ? Elle était seule et avait l'air fragile. Il ressemblait au type qui pourrait s'approchait d'elle, peut-être même essayer de faire quelque chose de …En fait, il avait l'air d'un clochard ou quelque chose d'assez ressemblant. Quelqu'un qui n'obéissait qu'à ses propres règles, et qui prenait ce qu'il voulait sans tenir compte ni de la morale ni des conséquences. Elle avait le sentiment que le bien et le mal n'était pas différenciés dans son monde.

Eh Bien, tant pis pour lui, je ne suis pas aussi impuissante que j'en ai l'air, pensait-elle, souriant un peu quand elle commença à retirer lentement la fermeture de son pull-over. Dessous, elle portait un débardeur blanc avec de longs gants sans lien d'attachement. Le saligaud pencha la tête quand elle commença à enlever ses gants aussi nonchalamment qu'elle le pouvait. Elle mit ses affaires dans le petit sac à dos qu'elle avait avec elle.

D'habitude, elle ne se permettait jamais d'exposer cette partie de sa peau. Mais, comme Logan lui avait appris, il valait mieux être en mesure d'utiliser ses armes facilement, et même si c'était effrayant de causer des problèmes, elle était un peu près sûre qu'elle ne serait pas la première vaincue.

Agissant comme si elle ne se souciait pas qu'il était là, elle regardait droit devant elle, en le regardant du coin de l'œil. Elle pris mentalement en note les faiblesse de son ennemi et même des choses qu'elle pourrait utiliser contre lui.

Toute sa formation lui revint en mémoire : de longs cheveux hirsutes – ne cessent de tomber devant les yeux. Cela signifiait que sa vue était dans une situation désavantageuse. Plus grand que moi, et semble vraiment bien taillé. Il était solide sans être encombrant, un peu comme un chat de la jungle *. Elle pouvait se bagarrer avec le meilleur d'entre eux. Elle avait même battu Colossus dans pas mal de combats. Son trench-coat, cependant, serait un problème – pas beaucoup de peau exposée. Il portait des gants aussi, le style d'un clochard, avec des doigts non couverts.

Bon retour, Rogue, pensa-t-elle avec un air sombre.

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Il l'avait remarqué dés qu'elle était entrée dans le train. Rappelez-vous bien, il repérait toujours les jolies filles. C'était juste rare que les filles soient aussi jolies. C'était vraiment un petit plat séduisant, comme ceux qu'il appréciait, à son goût. Il essayait de trouver un moyen de s'en approcher, s'appuyant sur son 'oh-si-parfait-charme-cajun' pour la faire glousser et qu'elle s'évanouisse. Mais dès qu'il l'a vue de lus près, elle avait l'air ... appréhensive et nerveuse. Quoi qu'il en soit, il se mit à la regarder, en attendant simplement la bonne occasion pour se rapprocher d'elle.

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On pouvait dire qu'elle était plongée dans ses pensées, enveloppée dans les rouages de son propre esprit. Cependant, pendant que le train roulait, elle était devenue consciente de son environnement …plus consciente de sa présence. Elle croisa son regard et se détourna rapidement. Sans doute répugnée par la couleur de ses yeux.

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Durant un certain temps, elle regarda par le fenêtre du train, en remettant souvent une mèche de cheveux derrière son oreille. Des cheveux intéressants, pensa-t-il, des mèches blanches qui encadraient parfaitement son visage délicat. Les filles de cette génération teignaient toujours leurs cheveux avec d'étranges couleurs. Il n'avait jamais vu de cheveux réellement blancs.

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C'est alors qu'il s'amusa avec l'idée qu'elle pourrait être un mutant, car il n'y avait aucune raison que ses cheveux soient blancs alors que le reste étaient bruns. Ça aurait été marrant que sa couleur blanchisse.

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Soudain l'objet de son intérêt se déplaça pour ôter sa veste, révélant une mince silhouette pâle dans un débardeur et …des gants ? Il ne comprendrait jamais la mode féminine. Il pencha la tête avec intérêt quand elle les enleva. Elle doit avoir chaud, pensa-t-il confusément, rien d'étonnant, avec des gants.

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Elle se réinstalla normalement, plus à l'aise dans son environnement. Il appréciait mieux de la regarder dans cette position plutôt que quand elle observait le paysage à travers la vitre du train. Il avait une belle vue sur son visage. Elle avait de jolis yeux verts, de belles lèvres pulpeuses, et, si elle était un mutant, ils auraient un terrain d'entente. Avec cela, il se résolut à de se lever et à la rejoindre.

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Et il l'aurait fait, si son emploi du temps n'était pas aussi serré. Le train avait ralentit à un arrêt. Il avait atteint sa destination et ne pouvait pas se permettre de rester plus longtemps dans le train, même pour discuter avec une jolie fille. Il avait des choses plus importantes à régler. Malheureusement, il se leva et posa son sac sur son épaule. Il lui donna un dernier regard, et descendit du train.

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Ca aurait été un euphémisme de dire qu'elle n'était pas soulagée quand le train s'arrêta. Elle était presque à la maison. Sa chance était encore en train de tourner. Le saligaud était descendu du train, et elle ne le reverrait pas.

Elle se dépêcha de descendre dans la gare presque vide.

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Encore quelques pâtés de maisons et je serais à la maison. Elle accéléra le pas pour être le plus vite possible à la maison. Elle contourna le prochain coin de rue alors qu'un silhouette menaçante de son passé se tenait devant elle, bloquant délibérément son chemin. Je suppose que ma chance a tourné, pensait sombrement Rogue.

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- Eh bien, eh bien, je n'aurais jamais pensé te revoir à nouveau dans cette ville. Je ne t'avais pas remarqué descendre du train sur le coup, mais avec tes cheveux, dit-il en jouant avec son briquet.

- John, Rogue avait le souffle coupé. Je-Je ne veux pas d'ennuis.

- Je ne pense pas que tu sois en position de négocier. Il s'arrêta un instant, puis repris la conversation : Tu sais ce que je méprise encore plus que les humain, Marie ?

Rogue resta silencieuse, ayant déjà une petite idée.

John continua :

- Les mutants qui veulent être des humains. Des mutants comme toi, Marie, et tous ceux qui ont pris ce "remède " avec toi. Si faible. Elle pouvait entendre le mépris dans sa voix quand il regarda ses bras toujours nus. Tu me rends malade.

Il eu à peine finit sa phrase qu'il se précipita sur elle. Rogue poussa un cri quand John la jeta au sol. Avec Tellement de facilité, pensa-t-elle en heurtant le trottoir dans un coup sec.

La lutte ne dura pas longtemps. Heureusement pour Rogue, elle avait décidé de ne remettre ni sa veste ni ses gants après les avoir enlevés dans le train. C'était le soir et peu de gens étaient dehors, elle se sentait alors plus forte et ne mettrait pas quelqu'un en danger avec sa mutation.

John, de son côté, avait fait une grosse erreur. Il avait supposé que, parce qu'elle se promenait avec les bras à l'air, elle n'avait pas de pouvoirs. Après tout, il savait qu'elle avait pris le remède. Il avait eu une bagarre avec Bobby ce jour là.

A l'instant même où les mains de John ont été mise en contact avec sa peau nue, ses pouvoirs sont rentrés en jeu. Sans effort, elle absorba ses pensées et son énergie jusqu'à ce qu'il tombe comme un sac de sable au dessus d'elle. Une fois le contact lancé, elle ne pouvait pas arrêter de voler l'énergie de l'autre, jusqu'à ce qu'elle lâche ou que l'autre personne le fasse. Prise de panique, elle poussa violement John, en faisant tout de même attention qu'elle ne touche que ses vêtements. Le corps inerte se retira. Rogue attrapa frénétiquement son sac, pour reprendre ses gants. Elle revint ensuite vers John pour vérifier son pouls.

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Rémy avait entendu le cri à quelques bâtiments plus loin. Sans doute que le petit punk avec le briquet était à blâmer. Il était passé devant le gars une ou deux ruelles plus tôt, dans une rue presque à l'abandon, qui attendait en jouant avec son briquet. Rémy savait reconnaître les ennuis quand il en voyait. En fait, les ennuis et lui étaient les meilleurs amis au monde. Cependant, il pouvait reconnaître, sans grande difficulté, que le garçon était mauvais.

S'il y avait une chose que Rémy détestait, c'était les hommes qui battaient les femmes. Sans hésiter, il se retourna et suivi l'écho du cri. Les demoiselles en détresse étaient sa spécialité après tout.

Quand il tourna au coin de la rue, il sortit quelque unes des ses armes secrètes, des cartes à jouer qu'il utilisait pour charger avec une énergie cinétique et les jeter sur ses adversaires. En cas de contact, les cartes, à causes des différents degrés, explosaient.

Il s'arrêta net dans son élan quand il vu deux choses qui le choquèrent. Un, Monsieur Mauvais était inconscient ( ou mort ) sur le sol, et deux, la femme agenouillée sur le corps était la fille mystérieuse de la gare. Elle leva les yeux et le vit. Rapidement, presque sauvagement, elle attrapa quelque chose se trouvant à coté du garçon. Son briquet. Elle se leva lentement, prête à se battre. Rémy entendit le coup de briquet et devant ses yeux, les mains de la jeune fille devinrent enflammées.

Au moins, C'est bien une mutante, pensa-t-il sèchement, avant de réaliser à quoi il devait bien ressembler avec des cartes brillantes dans ses mains, dans une attitude de combat. Merde, elle pense que je suis avec cet idiot, dans une sorte de gang.

Rémy déchargea ses cartes et avec un tour rapide de sa main, les rangea. Il était temps de parler avec cette femme fatale et de la convaincre qu'il ne lui voulait aucun mal.

- Doucement, chérie, je suis de votre côté, dit-il calmement, levant les mains haut, paumes ouvertes en signe de paix.

- Comme si j'allais vous croire, vagabond !, gronda-t-elle en retour. Rogue fixait "le vagabond du train" quand tout lui paru plus clair. Le train. C'est comme ça que John avait été au courant qu'elle était de retour. Ce gars là travaillait avec lui et la Fraternité.

- Ecoutez, honnêtement, je ne vous veux aucun mal, et si nous restons ici, quelque chose va arriver. Sa va attirer beaucoup d'attention et des personnes innocentes pourraient être blessées. Toujours est-il que nous nous sommes déjà donné en spectacle avec tes mains en feu à coté d'un gars inconscient, dit Rémy en espérant qu'elle verrait la vérité dans ses paroles.

Rogue eu du mal à se décider quoi faire. Si ce gars là était de la Fraternité, alors pourquoi faisait-il attention à ce que des gens ne soient pas blessés. La dernière chose que Rogue voulait, c'était de se retrouver aux informations de six heures dans un journal anti-mutant.

Elle se résolut à faire confiance au mutant aux yeux rouges pour le moment. Il avait rangé ses armes et relâché sa position de combat. Tout, dans son langage corporel disait "Fait moi confiance". Même ses étranges yeux ne contenaient pas un soupçon de malice ou d'arrières pensés. En effet, malgré leur coloration étrange, ses yeux étaient tout à fait innocents et sincères.

- D'accord, dit-elle. D'accord.

Elle lâcha sa position de combat et laissa tomber ses bras sur le coté. Elle remarqua un signe de soulagement sur son visage.

- Bon, d'accord. Maintenant, si vous pouviez juste éteindre le feu …

Rogue se figea. Un nouvelle vague de terreur et de panique déferla en elle. Elle n'arrivait pas à contrôler les pouvoirs de John. Elle secoua frénétiquement ses mains et les braises bougèrent dans tous les sens. Elle regarda le mutant en face d'elle.

- Je-Je ne peux pas !, balbutia-t-elle. Je ne sais pas comment l'éteindre !

Sans réfléchir, Rémy passa à l'action en enlevant son trench-coat et en l'utilisant pour éteindre les flammes. Cela sembla fonctionner et le feu s'éteignit. Rémy devint très conscient de la foule qui les entourait. Les gens commencèrent à murmurer entre eux, et une lourde tension emplissait l'air.

Dans la foule, quelqu'un exprima tout haut ce que tout le monde se posait tout bas.

- Qu'a fait cette mutante à ce garçon ?

Rémy savait que ce n'était qu'une question de temps avant que la foule soit trop oppressante. Il ne voulait pas être là à ce moment, et vu les yeux écarquillés sur le visage de la fille, il se doutait que ce soit la même chose pour elle.

- Désolé, les gars, il n'y a rien à voir ici, annonça-t-il. Rien à voir ici. Après cela, il plaça son trench-coat autour des épaules de la jeune fille effrayée, en la gardant sous son bras quand il l'a conduisit doucement loin de la foule.

Une voix en colère s'éleva dans la foule :

- Hey, qu'est que vous avez fait à ce garçon ?

- Absolument rien, répondit Rémy, en jetant une carte avec une légère lueur magenta au sol entre lui et la foule. Au revoir .

Il se retourna et continua de marcher loin.

- Hey, juste une minute, mon pote ! Quelqu'un dans la foule s'avança vers eux. La carte s'éteignit.

BOUM !

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Alors, que pensez-vous de ce premier chapitre traduit ?

J'ai essayé de faire le minimum de faute et le maximum de bonne tournures de phrases ^^.

NameIs