Le bébé pleurait dans le froid de novembre. Il avait peur, car ses parents venaient de mourir : il voulait de toutes ses forces avoir chaud et être assez fort pour subvenir à ces besoins. Sa magie tourbillonnait en lui, et les ondes magiques du sortilège brisé de Fidelitas, du sorcier brisé Voldemort renforçaient la puissance du lieu : sa puissance.

Soudain, le bébé se transforma en un dragon, pas plus grand qu'un lion, mais très puissant qui prit aussitôt son envol.

L'instinct de l'espèce dominait en lui. Il fit plusieurs carnages à Londres. A plusieurs reprises des bipèdes, fragiles mais qui lui faisaient mal à distance, avaient tenté de l'attaquer mais le dragon, plus intelligent que ceux son espèce avait su s'enfuir.

Le hasard l'amena un jour à la réserve de Roumanie, où il vit d'autres dragons aucun ne lui ressemblait. Il les trouvait bêtes, brutaux. Harry était brutal aussi, mais il était brutal pour une raison, généralement pour se faire respecter de ses congénères ou pour trouver à manger. Eux se battaient sans raison. C'était bête. Il essayait de le faire comprendre aux autres dragons, mais c'était impossible.

Les hivers et les étés passaient, Harry était devenu un des plus grands dragons de la réserve. Il avait le désir de la femelle mais elles se mettaient toutes sous la protection des plus forts, et Harry restait un inconnu, un solitaire. Il devait faire ses preuves.

Le plus puissant des dragons, une bête noire cinq fois plus grande que Harry avait six femelles, et en forçait parfois qui ne lui appartenaient pas. Personne n'osait le défier car il était très fort, mais Harry avait souvent vu qu'il combattait toujours de la même façon : il soufflait le feu sur son ennemi puis fonçait droit sur lui. Il était lourd, virait mal et ne défendait jamais son ventre.

Un jour, Harry le défia.

La bête le combattit mal. Harry, par ruse l'attaqua sous le ventre. Furieux, le seigneur dragon, poursuivit Harry sur de grandes distances : Harry parvint à le mener près d'un lac. Là, il se plaça à quarante-cinq degrés de l'eau : le monstre fondit sur le petit dragon qui l'esquiva : emporté par son élan le seigneur dragon tomba dans l'eau. Harry qui était souple et léger l'y suivit : il avait l'avantage dans cet élément et parvint à noyer son ennemi que sa masse handicapait.

Harry remonta à la surface et poussa un rugissement qui retentit dans la réserve. Tous les dragons comprirent que le nouveau-venu faisait désormais la loi.

Il rentra à tire d'aile dans l'aire de son prédécesseur, écrasa les œufs et les dragonneaux qui s'y trouvaient et saillis une à une les six femelles.

Il était heureux dans cette vie de force, mais non satisfait. Il avait compris qu'il ne pouvait aller partout. La réserve était immense, mais on ne pouvait en sortir. Il avait compris que les bipèdes qui ne volent pas l'en empêchaient.

Harry se sentait plus fort que jamais. Il était un des plus gros dragons de la réserve, le seul intelligent et le plus souple : tous s'inclinaient sans combat devant lui. Il parvint lentement à leur faire comprendre son plan : voler en formation vers un point, et abandonner la réserve. Cette idée simple leur semblait insurmontable mais il parvint à le leur faire comprendre. Ses enfants l'y aidèrent : ils étaient moins intelligents que lui mais davantage que les simples dragons.

Ils partirent un soir d'été et quittèrent facilement la réserve : Harry parvint à maintenir la discipline et à les faire voler très loin. Ils découvraient chaque jour de nouveaux paysages et mangeaient de nouvelles choses.

Malheureusement, quelques jours plus tard, un nombre immense de bipèdes les attaqua : et ils avaient compris que Harry était le chef car ils n'attaquaient que lui. Il se défendait royalement mais avait de plus en plus mal et sentait ses forces diminuer.

Il ne parvint plus à maintenir la discipline dans la horde : les dragons s'éparpillèrent, l'abandonnèrent : les attaques des sorciers redoublèrent et le dragon tomba au sol puis disparut.

Les sorciers en s'approchant découvrirent, stupéfaits, un enfant de dix ou onze ans à sa place.

La rumeur se répandit vite dans le monde sorcier. Le garçon fut transféré dans un hôpital tenu secret : seules quelques notabilités surent où.

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Ces notabilités tenaient conférence devant la chambre. Le gardien de la réserve commença son rapport :

-Nous savons que le dragon n'est pas né dans la réserve, mais il n'y a eu nulle part d'évasion signalée de dragonneau... Il n'est d'aucune espèce connue. Ce dragon est arrivé dans la réserve voici sept ans, il avait alors la taille d'un grand cheval. Il était solitaire. Il a grandi, il se faisait craindre. On voyait qu'il était très intelligent. Une grande mémoire, et il capable de raisonnements complexes. Il aimait bien la compagnie des humains aussi, même s'il avait parfois peur de nous. Il a tué le grand Tritabé, un Magyar qui faisait la loi dans la Résèrve. Il lui a succédé, et exigeait des choses qu'aucun dragon ne demande, des signes de respects, de discipline. Puis a eu lieu cette expédition organisée, sans précédent dans l'histoire. Nous avons appelé des Aurors du monde entier et nous avons tendu une embuscade : nous l'attaquions en priorité et nous l'avons finalement abattu. Quand il a touché le sol, il a purement et simplement disparu et nous avons trouvé un jeune garçon, grièvement blessé.

Le professeur Dumbeldore commenta :

-Nous connaissons des enfants abandonnés devenus naturellement Animagus et qui ne reprenaient jamais forme humaine, mais aucun n'a jamais été un animal magique, moins encore un dragon.

-Plus tard la théorie, grommela un sorcier hirsute, l'Auror en Chef de la Bulgarie. Pour le moment la question est : comment l'empêcher de redevenir un dragon et tout casser ?

-Oh, c'est assez simple, répondit un enchanteur bulgare. Sa maitrise de la magie est rudimentaire, il sera facile de lui poser des blocs mentaux l'empêchant de se métamorphoser, vous êtes d'accord, Albus ?

-Absolument. La difficulté sera de le sociabiliser. Il est habitué à la vie sauvage, et à la vie de chef sauvage. Les hommes, ce ne sera pas facile.

Il y eut un silence que le sorcier bulgare rompit en demandant à l'infirmière ce qu'ils pensaient tous :

-Pouvons-nous le voir ?

-Eh bien... oui... en silence.

Ils pénétrèrent dans la salle... et Dumbeldore, ordre de Merlin première classe, président sorcier de Magenmagot poussa un cri :

-Mon Dieu... Harry.

-Que dites-vous ?

-Il s'agit de Harry Potter, le fils de Lily et James Potter, tous trois portés disparus la nuit de la mort de Voldemort. C'est le portait de son père au même âge... Enfin, il est beaucoup mieux bâti, mais ce n'est pas étonnant.

De fait, l'enfant jouissait d'une musculature nettement dessinée, et qui impressionnait sur un corps de cet âge.

-Cela règle la question. Il est citoyen britannique. Voulez-vous en prendre la responsabilité ? Si quelqu'un peut s'occuper de lui, c'est vous, déclara le Ministre Bulgare, heureux de se débarasser du problème.

-C'est moi devoir. J'organise un portoloin, dit Dumbeldore en s'éloignant.

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Harry se réveilla. Tout était doux autour de lui, il faisait chaud. L'air était chaud mais pas renfermé comme dans sa caverne. Il ne sentait pas autour de lui ses femelles. Il ouvrit les yeux. Etrange endroit. Il remua : il avait mal. Il se regarda, sans se reconnaitre. Où était son corps ? Il voulut battre des ailes mais tomba du doux matelas sur le sol froid. Il voulut cracher mais ne put que tousser.

Une bipède s'approcha de lui et le remit à sa place. Harry, satisfait sa laissa faire. Il y avait aussi un bipède. Un mâle. Harry par réflexe voulut l'intimider et fronça les sourcils. Les bipèdes faisaient des sons étranges, s'agitaient. Harry ne comprenait pas. Il se retourna dans son lit et s'endormit.

-Dans combien de temps sera-t-il en forme, Mme Pomfresh ?

-Il est très solide, et à son âge... Dans une semaine, il marchera.

-Croyez-vous qu'on puisse le mettre en contact avec des gens de son âge, qui puissent l'habituer aux hommes, lui apprendre la langue.

-Mais, oui. Le plus tôt sera le mieux.

Le lendemain, Harry se réveilla, et vit deux têtes rousses autour de lui, qui lui montraient les dents. Un mâle et une femelle. Harry n'avait pas compris ce qui lui était arrivé mais, hélas, savait qu'il n'avait plus ni aile ni feu. Il combattit donc le mâle avec les pieds et les mains. Le petit male jappait et saignait. Harry joyeux, s'approcha de sa conquête mais un sort l'immobilisa.

-On n'est pas sorti d'affaire avec celui-là soupira le professeur Rogue.

-Un commentaire plus constructif ? demanda Dumbeldore.

Hagrid s'agitait sans oser parler, Dumbeldore l'encouragea :

-Et bien, il a été élevé chez les bêtes, il pense comme elles : il est en rivalité avec les males pour les femelles.

-Ah... évidemment, soupira Dumbeldore. Ça ne simplifiera pas les choses. Bien seules des fillettes de son âge lui tiendront compagnie, donc. Toujours sous surveillance, il faudra organiser un tour de garde.

Ainsi fut fait, et Harry apprenait à maitriser son corps d'humain, à reconnaitre les sons de la langue humiine, et regrettait sa vie de dragon, en compagnie de jeunes filles. Il comprit dès la seconde fois qu'on ne le laisserait saillir personne. C'était normal : il était de nouveau le plus faible du clan.

Il écoutait donc les jeunes filles et savourait leur présence : elles étaient plus agréables que les dragonnes, elles riaient, le prenait par la main, et lui apprenaient la langue.

La langue ! C'était étrange, ces mots mis sur les choses mais il sentait qu'il avait désiré cela tout au long des années quand il se plaignait de la lourdeur des autres dragons.

Harry avait une préférée, la rousse de la première fois, Ginny, mais les aimait toutes.

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Un soir, Harry se croyait seul et avait commencé de tripoter son zizi - c'était Ginny qui lui avait chuchoté, en riant, ce mot-clé et il avait eu le feu à la poitrine, comme au bon temps, en l'entendant - quand quelqu'un s'approcha. C'était l'infirmière gentille qui s'occupait toujours de lui. Elle était beaucoup moins jolie que Ginny mais c'était une femelle et il n'y avait pas de mâle aux environs.

Harry lui sourit.

-Ce n'est pas bien de faire ça, Harry. Il ne faut pas.

-Je n'ai pas l'habitude de la faire seul, gémit Harry.

-Comment ?

-Avant, six femelles, sans compter celles des autres, se vanta Harry.

Mme Pomfresh, malgré ses airs pincés avait été jeune et n'était pas indifférent à son jeune patient. Il avait vraiment une musculature surdéveloppée, pas vraiment celles d'un adulte mais plutôt d'un adolescent de dix-sept ans très sportif, sans leur visage ingrat. Il possédait le visage angélique de l'enfance et qu'animait parfois un souffle excitant de sauvagerie.

Comme à cet instant : Harry dût sentir son hésitation car il s'approcha d'elle et défit son pantalon - il avait appris quelques jours plus tôt le fonctionnement de ce vêtement.

Pomfresh voulut l'écarter mais l'enfant était plus fort qu'elle : il lui mit les bras derrière le dos. Elle pouvait crier, mais s'en abstint.

Elle mouilla dès qu'elle sentit les mains pressées de Harry défaire ses derniers vêtements. Il ne semblait pas connaitre les préliminaires. Il s'enfonçait déjà en elle, à toute vitesse.

Elle regretta :

-Moins vite.

-Obéir femelles, gronda Harry qui oubliait tout son anglais.

Harry jouit très vite et Pomfresh surexcitée restait insatisfaite. Il reprit sa place dans son lit, comme si rien ne s'était passé, lui souriant gentiment seulement.

Pomfresh était frustrée comme jamais elle ne l'avait été. Cet Apollon... Les hommes... Elle n'était qu'un bouche-trou...

Dans sa folle jeunesse, elle avait bien...

Sans presqu'y penser, ou sans vouloir y penser, Pomfresh alla prendre dans son placard à potion un flacon de Polynectar et une touffe de cheveux appartenant à Abigail Slamp, la plus belle fille de Poudlard, qui s'était fait soigner quelques jours plus tôt.

Elle se contempla dans le miroir.

Abigail était une belle adolescente. La coupe de ses cheveux châtains encadrait son visage ovale, très fin au niveau du menton, qui s'épaississait au niveau des yeux. Ses jambes fines aux beaux mollets charnus, musclés, un peu bronzés se rejoignaient mystérieusement autour de ce membre brun et rouge qui s'enfonce dans les profondeurs du corps féminin. Plus haut, la cambrure souple et ferme de ses reins, ses deux petits seins s'élevaient au rythme où respirait Pomfresh.

La baguette à la main, elle se dirigea vers le jeune homme : elle saurait bien, cette fois, le contraindra à se comporter en amant.

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