[[ Première ff sur APH. J'espère ariver au bout !
Et sinon, je précise que j'utilise des prénoms " potentiels " pour les pays encore sans noms.
Donc ( source hetalia shoutwiki ) j'utilise les noms les plus probables. Et s'il n'y en n'a pas, je choisis juste celui que je préfère...
Norvège : Lukas Bondevik
Danemark : Simon Densen
Islande : Emil Steilsson
Pays-Bas : Morgens
Dites-moi ce qui va ou pas ! ^^" ]]
- " Il est en danger ! "
Pourquoi personne ne semblait avoir remarqué la phrase pourtant alarmante d'Arthur ?
Sans doute parce que ceux à qui elle s'adressait étaient trop insouciants pour la comprendre réellement.
Aujourd'hui comme tous les jours, Danemark était occupé à ennuyer Suède. Finlande jouait les arbitres, empêchant son mari de fracasser trop souvent le danois contre le mur. France tentait une nouvellee fois de convaincre Espagne que non ! il n'était pas une mauvaise fréquentation. Prusse comparait les prix des bières en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique et en Italie avec le représentant desdits pays.
Seuls, Allemagne et Islande écoutaient un tant soit peu ce que disait l'anglais. C'est le plus jeune qui réagit en premier.
" Et tu veux qu'on fasse quoi bordel ! J'ai déjà tout essayé ! À chaque fois que je l'approche, il se renferme sur lui-même ! Je sais plus quoi faire England ! "
L'anglais fronça ses épais sourcils. Il le savait parfaitement... Lui aussi avait tout tenté, mais à chaque fois, il n'avait récolté qu'une vague inattention, ou au mieux, un soupir fatigué. Allemagne frappa la table du poing en criant quelque chose qui ne fit relever la tête que de Prusse, Pays-Bas et Autriche. Ce dernier cacha son visage de ses mains en rougissant.
" Allemagne ! Je comprends ta colère, mais par amour de...
- De quoi Roderich ! Toi aussi tu veux le laisser disparaître !
- Je n'ai jamais dit ça ! Je voudrais juste que nous essayions de réfléchir calmement à...
- Mais réveille-toi autrichien stupide ! Et tous les autres aussi ! C'est déjà trop tard ! Quoi qu'on fasse, on a perdu ! PERDU ! "
Que ce soit à cause du fait d'être qualifié de " stupide " ou bien ce lui d'être mis dans le même panier que les autres, mais Roderich rougit plus que de raison et lança un livre en direction de l'allemand qui l'esquiva sans difficulté. Le noble venait de perdre toute constance et était maintenant en pleine crise d'hystérie, sous le regard effaré des autres personnes présentes.
" ET QUOI ! Tu voulais qu'on fasse QUOI Ludwig ! Qu'on l'enferme de force en lui faisant un lavage de cerveau pour qu'il oublie toutes ses idioties ! Bien sûr qu'on l'a perdu ! On l'a perdu depuis longtemps je te signale ! Mais bien sûr, c'est seulement maintenant que vous vous en rendez compte ! Pourquoi tu crois qu'Arthur a tellement insisté pour qu'il y ait toujours quelqu'un avec lui ! Pourquoi tu crois qu'Islande venait de moins en moins ! NON ! Bien sûr il fallu que vous vous persuadiez que c'était encore une vision débile d'Angleterre ! NE VENEZ PAS VOUS PLAINDRE QUE LA NORVÈGE N'EXISTE PLUS ! Tout est de VOTRE faute ! Vous n'êtez que des incompétents doublés d'imbéciles ingrats ! "
Il acheva son discours en se levant brusquement puis quitta la pièce en claquant la porte de toutes ses forces. Chacun regardait à présent tous les autres. Et partout se lisait le même air d'incompréhension totale. Partout, sauf sur deux visages. Un certain magicien qui affichait une expression aussi aimable que celle d'une porte de prison. Et un adolescent aux yeux violets qui pleurait en se cachant désespérément dans ses mains.
La première réaction vint de Gilbert qui ricana encore une fois.
" Kesesese ~ Il est en colère le Roddie... Je l'ai jamais vu comme ça. "
Puis il redevint soudainement sérieux en allant s'agenouiller à côté d'Islande avant de faire pivoter le cadet vers lui. Il le força à le regarder dans les yeux et lui demanda avec un voix qui lui était inhabituellement douce et calme.
" Island... Dis-moi. Ce que vient de dire Autriche... C'est la vérité ? Il est vraiment... "
Le jeune hocha la tête avant de fondre à nouveau en larmes, laissant le prussien sans voix. Tout ce qu'il trouva de mieux à faire fut de se relever pour pouvoir serrer le nordique contre lui. Il savait assez ce que l'on pouvait ressentir quand un de ses frères-nations disparaissait, et il voulait absolument éviter à Islande de vivre l'horrible vérité de la chose. Mais en faisant quoi exactement ? Le prussien avait toujours été plus doué pour les actes que pour les mots. Et en ce moment, il avait retrouvé ses vieux réflexes de grand frère, quand Allemagne se réveillait à la suite d'un cauchemar et qu'il venait le trouver pour calmer ses angoisses. Et pour le moment, ça avait l'air de fonctionner. Le plus jeune sanglotait moins fortement. Il avait cessé de se cacher le visage pour serrer de toutes ses forces la chemise de Prusse, comme s'il avait peur que lui aussi disparaisse d'un seul coup.
Autour d'eux, des murmures se faisaient entendre. Même Grèce avait abandonné sa sacro-sainte sieste pour participer -modérément- aux discussions. Angleterre, qui semblait être le seul à être au courant de la chose se faisait assaillir par tout le monde pendant que les scandinaves, eux, se tenaient fermement à l'écart. Danemark avait perdu toute couleur et semblait prêt à faire un collapsus à tout moment. Finlande, à moitié inconscient tremblait dans les bras de Suède qui lui-même paraissait prêt à aller vomir son déjeuner au moindre effort qu'on lui demanderait. Il avait un bras passé autour des épaules de Tino pendant que sa main libre serrait fermement celle de Simon.
Espagne était encore en position de bataille, chaque main calée dans celle de France et le regard planté dans celui azur de son ami quand il réalisa ce qu'Autriche voulait dire. Il se retourna brusquement, faisant ainsi tomber Francis, et se tourna directement vers les scandinaves.
" Hey ! Ce... C'est une blague pas vrai ! Ce... Non ! C'est pas possible... Pas... Norvège est... Mais... Pourquoi ? Comment ? "
Les seules phrases qui suivirent furent celles d'Angleterre, tranchantes et froides comme lui seules en avait le secret.
" Je vous avais prévenu. Je vous avais dit qu'il était en train de se perdre. Le seul qui m'a écouté, c'est Iceland. Maintenant vous avez gagné. Et on l'a perdu.
- Non ! Non tu... C'est tes... Tes fées bordel ! C'est tes putain de fées qui t'ont dit ça Arthur ! C'est...
- Et tu crois pas que pour une fois ELLES avaient raison ? Je vous avais dit que ça allait arriver. Personne ne m'a cru. Maintenant, débrouilez-vous. Je veux plus rien savoir de vous tant que vous n'aurez pas trouvé une solution... Mais ramenez-le. Intact.
- Arthur... Mais comment... "
Un geste rageur de l'anglais coupa court à le discussion. Il s'en alla en marmonnant qu'il allait tenter quelque chose de son propre côté.
Tino avait maintenant rejoint le royaume des songes, évanoui depuis longtemps contre Berwald qui menaçait de plus en plus d'aller visiter les toilettes. Simon, lui, ne bougeait plus. Les yeux rivés sur le bout de ses chaussures, il pleurait.
Morgens échappa de peu à une pendaison surprise de la part de Prusse et ses lacets quand il balança une de ses blagues mythiques.
" Bon ça va, y'a pas mort d'homme ! "
Tout le monde le regarda tantôt l'air furieux, tantôt l'air navré. France ricana légèrement en se penchant par dessus sa table.
" Mon pauvre petit néerlandais... Serait-ce ta surconsommation de produits douteux qui te fait divaguer à ce point ?
- La ferme français pervers. Tout ce que je voulais dire, c'est que la Norvège existe toujours... "
Une lueur d'espoir passa dans les yeux d'Emil, et aussitôt le néerlandais regretta d'avoir parlé. Il réfléchit un instant avant de tenter un vague sourire.
" Bon ok. La Norvège qu'on connaissait n'est plus là... Mais le pays, oui. Je veux dire, son peuple, sa culture et sa langue. Tout est toujours en place... C'est juste que... On va juste avoir à côtoyer un Norvège différent... Et pas franchement accueillant... Mais... Si le peuple veut vraiment son retour, on peut espérer que... Enfin je crois...
- Ouais bon. T'as pas plus d'idées que nous quoi. La seule différence, c'est que toi tu racontes tout haut ce que tu penses.
- Antonio t'as décidément bien mal éduqué Zuid-Italië... Et oui, je suis sérieux. Il faudra juste du temps... "
Romano haussa les épaules, refusant d'avouer qu'il était en vérité d'accord avec le blond et alla arracher son frère à une étreinte d'Allemagne. Tous les pays demeuraient silencieux en songeant à ce qu'ils avaient pu faire de travers pour voir arriver une telle catastrophe.
