Bonjour à toi lecteur qui se trouve derrière l'écran de ton ordinateur =)
Je n'ai pas grand-chose à dire, à part peut-être que le monde du célèbre sorcier à lunettes appartient à J.K Rowling mais que tous les personnages viennent de mon imagination.
C'est ma première fic, soyez donc indulgents !
Et le plus important : Enjoy !
J'ouvre péniblement mes yeux, avant de les refermés à toute vitesse. Qui est l'imbécile qui a ouvert les rideaux ? Ou plutôt qui est le suicidaire qui a osé pénétrer dans ma chambre ? Je grogne de mécontentement et positionne ma main face à mes yeux afin de créer de l'ombre. Je rouvre prudemment mes yeux et remarque que je ne suis pas dans ma chambre, mais plutôt dans une chambre qui manque affreusement de couleurs. Tout est blanc, du sol au plafond. Je grimace, et soupire : qu'est-ce que je fais dans une chambre d'hôpital ? Je ne me souviens pas avoir eu un quelconque accident récemment. Tout ce dont je me souviens, c'est d'avoir pris mon petit déjeuner et de m'être disputée avec mon frère parce que ce dernier se moquait une fois de plus de ma petite taille. Un début de journée tout à fait normal. Je ne me souviens pas être entrée dans ma chambre pour m'habiller, bien que j'en avais l'intention. Tout est flou après la dispute. Que c'est-il passe au juste ? Je me redresse avec hâte, pressée de sortir de cet endroit infesté par l'odeur des médicaments, et me cogne brutalement la tête contre une barre de fer au dessus de mon lit. La douleur m'arrache un cri et m'oblige à me rallonger. Mais qu'est-ce que ça fout là ça ? J'entends un léger grognement venant de ma gauche. Je ne suis pas seule ? Je tourne doucement ma tête endolorie vers la provenance du son, et remarque qu'entourée de bras, une touffe de cheveux brune repose sur mon lit. Qui est cette personne ? Ses cheveux sont courts et ébouriffés, c'est tout ce que je peux apercevoir d'où je suis. Est-ce un garçon ? Je toussote. Aucune réaction venant de l'individu. J'approche alors ma main vers la personne inconnue et effleure ses cheveux. Toujours rien. Je pose avec lenteur le bout de mes doigts sur le sommet de son crane et pousse légèrement. La personne grogne, et me dit d'une voix grave:
« Maman, laisses-moi dormir encore un peu. »
Je sens qu'il est énervé au ton de sa voix et je m'amuse de sa réaction. J'insiste encore, et pousse un peu plus sa tête. Il chasse ma main d'un petit coup sec, comme si c'était une mouche. Je laisse échapper un « Aïe » et fronce mes sourcils. Non mais de quel droit ose-t-il ? L'homme (une femme ne peut pas avoir une voix aussi grave) lève brusquement la tête et me fixe de ses yeux verts. Je rougis face à la soudaine attention que me porte cet inconnu, et peut-être aussi parce qu'il est canon. Le jeune homme me regarde comme si je venais de ressusciter.
« Je, je suis … tu … tu es … »
Il est, nous sommes, vous êtes, ils sont. Pas de quoi bafouiller. Trêve de plaisanteries, je ne comprends pas un mot de se qu'il essaye de me dire.
« Oui ? »
Un lourd silence me répond. Je viens de me prendre un vent là. L'atmosphère commence à devenir pesante quand il s'exclame :
« Tu es réveillée ! »
Non, sans blague ! Il est peut-être canon, mais apparemment, tout est dans les muscles et rien dans la cervelle. Je le regarde comme s'il venait d'une autre planète (ce qui, entre nous, est fort probable). Sa stupidité est-elle contagieuse ? J'espère que non ! D'un coup, il bondit et s'approche de moi. Il me regarde, apparemment soulagé, et me serre – très, très fort – dans ses bras. Je ne réagis pas, trop surprise pour ça. Je crois bien que mes côtes vont se briser. Je résume la situation : Je me réveille dans une chambre d'hôpital, n'ayant aucune idée du pourquoi ni du comment je m'y suis trouvée et je me fais agresser par un mec canon aussi intelligent que mes pieds – désolée petits pieds, je ne voulais pas vous insulter – qui n'a même pas prit la peine de se présenter. Je suis censée rire ou pleurer ? Je commence sérieusement à étouffer là. L'inconnu consent enfin à me lâcher, et j'inspire une grosse bouffée d'air. Il voulait me tuer ou quoi ? Je lève un regard inquiet vers cet abruti – excusez-moi d'utiliser pareil vocabulaire, mais c'est l'image que je reçois de lui –. Il me sourit de toutes ses dents et s'éloigne de moi brusquement, comme si j'avais la peste. Il court à toute allure – n'est-il pas interdit de courir dans un hôpital ? – vers la porte de la chambre, l'ouvre et sort. Je fixe bêtement la porte pendant quelques secondes. Je ne viens pas d'imaginer toute cette scène, si ? Peut-être que je me suis cognée la tête plus fort que je ne le pensais. Je ramène ma main à mon front et le tâtonne. Une bosse a eu le temps de se former. Génial. Ou peut-être que je suis dans un hôpital psychiatrique et que je suis schizophrène … j'en doute. D'accord, je ne suis pas comme ce que l'on qualifierait de « personne normale », mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin non plus. Je laisse tomber ma tête sur l'oreiller, et lâche un gros soupire. J'ai toujours aussi mal au front, et je me sens vidée de toute mon énergie. J'ai sommeil. Je ferme mes yeux doucement, et les rouvre brusquement. Je me suis cognée à la tête et j'ai sommeil. Mauvais signe. Très mauvais signe. Il ne faut surtout pas que je m'endorme. Ce serait trop bête que je meurs comme ça. Je me lève alors, avec plusieurs grognements et quelques jurons, tout en faisant attention à ne pas me cogner la tête une nouvelle fois, et vais vers ce qui me semble être la porte de la salle de bain. Je l'ouvre avec difficulté, la fatigue et la douleur au crane me ralentissant, et m'asperge le visage d'eau froide. Cela me fait un bien fou. Je me sèche avec une serviette accrochée à côté du lavabo et sors de la salle de bain. Quelle n'est pas ma surprise quand je trouve ma famille et le brun de tout à l'heure dans la chambre. Je n'ai pas le temps de levé un sourcil que ma mère me saute dans les bras, bientôt suivie de mon père et de mon frère. C'est génétique ou quoi ? J'ai réussi à survivre à je ne sais quoi – pourquoi suis-je à l'hôpital sinon ? – je ne vais quand même pas mourir étouffée, si? J'entends mon frère murmurer des pardons répétés à toute vitesse, comme si le fait de le dire et de le redire allait changer quelque chose. Il s'excuse de quoi ? Il m'a fait quelque chose de mal ? Mes parents et mon frère me relâchent et s'écartent (enfin !) de moi. Pourquoi mon frère s'excuse-t-il ? C'est de sa faute si je suis là ? Il n'y a pas trente-six façons de le savoir. Je lui dis, de façon à ce que tout le monde puisse entendre :
« T'avais qu'à pas me traiter de petite. »
Il baisse les yeux et rougit. Alors j'avais raison, c'est à cause de lui que je suis là. Comme d'habitude. Oui, j'ai déjà atterri à l'hôpital à cause de mon frère. La dernière fois, c'était parce qu'il n'y avait plus de papier toilette dans les toilettes, et qu'il avait oublié d'en prendre avec lui. Il a donc utilisé un sort d'attraction pour en ramener, sauf que j'étais pile dans la trajectoire. Je me suis pris le papier en plein dans la tête et je me suis cognée contre un mur. Je me suis évanouie sur le coup, et je me suis réveillée à l'hôpital. Je sais, c'est un accident très bête, mais que voulez-vous, mon frère l'est tout autant. Je le dévisage et hausse un sourcil moqueur :
« Qu'est-ce qu'il c'est passé cette fois ?
- Tu ne t'en souviens pas ?
Je le regarde comme s'il était le dernier des imbéciles – ce que je soupçonne d'ailleurs – et lui répond :
- Je n'aurais pas posé la question si je m'en souvenais.
Il baisse une nouvelle fois les yeux. Il passe une main nerveuse dans ses cheveux roux, signe chez lui de grand malaise. Il me regarde de ses yeux bleus azur et commence les explications :
- Eh bien, cela à commencer quand tu m'as demandé les céréales. Je t'ai dit que tu étais tellement petite que tu ne pouvais pas les atteindre toute seule …
- Oui ça je m'en souviens, dis-je exaspérée.
- Hum … oui, donc je disais avant que tu ne me coupe la parole que je me suis moqué de toi. Tu l'as très mal prit, comme d'habitude, et là tu m'as dit qu'il valait mieux être petite que roux …
- Ah oui, je m'en souviens maintenant ! Et après, voulant montrer ta grandiose intelligence, tu as sorti ta baguette et tu l'as pointée sur …
- … Toi, oui je sais, dit-il en soupirant. Je reconnais que je n'aurais pas du faire ça, mais sur le coup j'étais vraiment en colère.
- Ah oui ? Et tu crois que j'étais quoi moi ? Heureuse ? Tout ça c'est de ta faute de toute façon, si tu n'avais pas commencé, rien de cela ne serait arrivée.
- Ce n'est pas de ma faute si tu es petite …
- Oses redire ça, poil de carotte !
Il sort sa baguette, et moi la mienne. C'est comme si le même scénario se répétait. Sauf que cette fois-ci, mon imbécile de frère n'a pas le temps de m'envoyer valser à l'autre bout de la pièce que mon père nous désarme tous les deux. Je suis folle de rage, et je peux voir que Chris (mon frère) aussi. Ce n'est pas parce qu'il est plus grand que moi de trois ans qu'il doit se comporter de cette manière ! Je n'ai jamais commencé de disputes moi ! Bon, d'accord, j'en ai déjà commencé, mais je ne l'ai jamais envoyé a l'hôpital … je l'ai juste enfermé dans le grenier pendant trois jours sans eau ni nourriture. Bah quoi ? Il n'avait qu'à pas dire que j'étais petite. En plus, mes parents n'avaient pas remarqué sa disparition. Il ne tenait donc qu'a moi de le libérer. Et je suis tellement gentille que je l'ai fait … bon, ok je l'ai fait parce que la petite ami de Chris est venu chez nous et qu'elle nous a dit qu'elle le cherchait (il était censé être avec elle durant ces trois jours – d'après moi bien sûr). C'est là que mes parents ont su que j'avais quelque chose à voir avec sa disparition. Dommage, je l'aurais laissé encore quelques jours dans le grenier moi …
- Christopher Daniel Weasley ! Je ne te permets pas de menacer ta sœur avec ta baguette ! Je ne t'ai pas éduqué de cette manière ! Tu seras puni une fois qu'on arrivera à la maison !
- Mais maman …
- Pas de mais qui tienne!
Ha ! Bien fait ! Je lui tire la langue et m'apprête à lui dire qu'il l'avait bien cherché quand ma mère, rouge de colère se retourne vers moi :
- Kimberley Elisabeth Weasley ! Ne crois pas t'en tirer comme ça jeune fille ! Tu subiras la même punition que ton frère ! Qu'est-je fais a Merlin pour avoir des enfants pareils ? »
Elle m'avait appelé par mon nom entier. Je déteste quand elle m'appelle comme ça ! On a du vraiment l'énerver …
Je n'essaye pas de répliquer, et vais prendre mes habits pour aller me changer dans les toilettes. En fermant la porte, j'aperçois le brun qui avait failli m'étouffer, en train de rire avec mon frère. C'est qui celui là ? Je referme la porte et m'habille en vitesse. Je me regarde dans le miroir et fais une grimace, que mon reflet me renvoi. Mes longs cheveux blonds sont si clairs qu'ils paraissent blancs. Je tiens ça de ma mère, ainsi que mes yeux bleus. Par contre, mon nez en trompette et mes taches de rousseurs viennent de mon père. Et ma taille … ne vient de personne. Ma mère doit atteindre les 1m75 et mon père les 1m90. Moi je fais … 1m60. C'est vraiment injuste. Chris, lui, est aussi grand que mon père. Et aussi roux que lui. Ce qu'il ne supporte pas. Il déteste être roux autant que je déteste être petite. Moi je n'ai rien contre être rousse, même que j'avais 50% de chance de le devenir, vu que mon père vient de la grande famille des Weasley. En fait, mon père est le cousin d'Arthur Weasley. Vous suivez ? Donc moi et Ron, nous sommes des cousins éloignés. Oui, je suis la cousine au second degré du célèbre ami du survivant. Sauf que Ron a actuellement trente-six ans, et moi dix-sept. Je le considère un peu plus comme un oncle que comme un cousin. Enfin tout ça pour dire qu'être rousse ne me dérangerait pas, même si j'apprécie beaucoup ma chevelure blonde. Je soupire et détache mon regard du miroir pour sortir des toilettes.
Le calvaire peut commencer !
A mercredi prochain !
