Rien ne m'appartient, tout est la propriété de J.K Rowling, déesse devant l'absolu.
Salut les amis ! OUI, ENFIN ! Le retour du Quatuor d'Or ! Navrée pour le retard, il fallait bien que j'avance sur mes autres fanfictions, (que vous pouvez lire aussi, laissez moi des reviews!).
Merci, merci, merciiiii pour tous vos commentaires et votre soutien ! Continuez à écrire, j'y répondrais au fur et à mesure !
Allez, maintenant on attaque la deuxième année, vous connaissez l'histoire, mais maintenant, voyons voir ce qu'il va changer. Ah aussi, les chapitres seront plus longs que ceux du premier tome, mais aussi plus espacés dans le temps. Ou pas. Je suis imprévisible. ENJOY !
Avant le départ
« - Ron ! Il y a quelqu'un pour toi à la porte, hurlait Mrs. Weasley à pleine voix.
Le rouquin soupira profondément, et déposa le livre qu'il lisait. Si on avait dit à Ron qu'il se serait pris de passion pour les romans moldus, il aurait rit au nez, mais non, il lisait les Jules Verne impressionné par l'imagination sans borne des êtres sans magie. Son père Arthur voulant les lire aussi, le garçon dut les cacher sous son lit.
Le soleil n'était pas très haut dans le ciel, la matinée commençait au Terrier. Ron toujours habillé dans son pyjama, quitta sa chambre, (un lieu dédié aux Canons de Chudley) et descendit dans le salon. Là, il y découvrit Susan Bones, Eddie Carmichael et Hermione Granger, tous habillés dans des vêtements de moldus. Interdit, il resta figé pendant quelques secondes avant de décrocher sa bouche d'un O.
« - Salut Ron/Ronald, dirent-ils en choeur
- Mais, qu'est-ce que vous faites là ? Demanda le Weasley.
- Est-ce que tu as reçu ne serait-ce qu'une lettre d'Harry ? Coupa Hermione.
La jeune fille avait embelli pendant les vacances, les cheveux étaient toujours en bataille mais elle avait grandi et faisait maintenant la même taille que Susan qui était jusque là un peu plus grande qu'elle. Hermione portait un manteau gris souris sur un jean et un t-shirt rouge bordeaux à manches longues.
- Non. D'ailleurs ça m'inquiète, je l'avais invité ici car maman et papa étaient d'accord mais...
Le trio soupira d'un même ensemble.
« - C'est bien ce que je craignais, soupira Susan. Quelqu'un intercepte forcément notre courrier. Harry n'a répondu à aucune de mes lettres.
Ses cheveux d'un roux flamboyant étaient ramenés d'une queue de cheval. Elle portait un manteau noir avec une robe grise longue et des grosse bottes marronnasses. Ses cheveux étaient si roux qu'on aurait pu croire qu'elle était une Weasley.
- Tu crois que son oncle et sa tante.. ? Demanda Ron.
- Très probablement, confirma Susan en hochant la tête.
« - Où sont les autres ? Demanda Ron.
- Neville est en voyage au Pérou avec son grand-oncle botaniste, Padma est en Inde avec ses parents et sa sœur, et Su est en Chine, expliqua Susan.
Ron hocha légèrement la tête. Les trois amis lui avait envoyé des lettres enthousiaste racontant leurs aventures. Neville avait même joint des petites racines de géranium de faucon, un géranium poussant sur les parois des montagnes du Pérou, et donnant des fleur au pétales couleur ciel toute l'année.
- Nous devons sortir Harry de là, décida Eddie. C'est une opération de sauvetage.
Le garçon blond avait les mains plongées dans les poches de son manteau bleu à capuche, des bottes noires et un jean déchiré avec un t-shirt débraillé. Ses cheveux étaient en bataille alors qu'un petit anneau en argent pendait à son oreille droite ce que Ron remarqua. Il voulut lancer une petite pique quand il fut interrompu par Hermione :
- Arrête de dire des idioties, le reprit Hermione avec sévérité. On ne peut pas débarquer comme ça chez des Moldus.
- Et ça ne sert à rien, ajouta Susan, Ma tante va leur rendre visite la semaine prochaine pour la question de l'héritage sorcier d'Harry. Elle en profitera pour inspecter ses conditions de vie.
- Qui sont très mauvaises, murmura Hermione.
Un silence éloquent souligna les paroles de la jeune fille.
« - On fait quoi alors ?
- On peut très bien passer devant la maison d'Harry sans se faire voir et lui demander comment il se porte ?
- C'est un bon plan, approuva Susan. Hermione ?
- On peut prendre la cheminette et demander à mes parents de nous déposer en voiture.
- Parfait. On y va ?
Ron secoua la tête.
« - Ma mère sera pas d'accord, je suis sensé nettoyer le jardin des gnomes avec mes frères.
- On nous a..
- Appelés... ?
Le groupe se tourna vers Fred et Georges qui entrèrent dans le salon couverts de boue.
« - Salut les gars, sourit Susan qui appréciait les jumeaux Weasley.
- D'où revenez-vous, grinça Hermione, vous êtes sales !
- C'est pas gentil...
- Granger...
- Recurvite prononça Eddie sous les cris des enfants. Bah quoi ?
- ON. A PAS. LE DROIT DE FAIRE DE LA MAGIE. EN DEHORS DE POUDLARD . Hurlèrent Susan et Hermione en choeur.
- Merci mec, sourirent les jumeaux.
- Pour répondre à votre question mes chères amies, oui, on a pas le droit mais on peut fausser le Ministère.
- Quoi ? Dit Hermione en écarquillant les yeux.
- Les Serpentards disent de ces trucs dans les toilettes des garçons, soupira Eddie. Faut écouter un peu.
- Explique, ordonna Ron qui s'émut de son autorité.
Eddie lui fit une petite révérence avec un clin d'oeil.
« - Nous avons sur nous une Trace. Jusqu'à notre majorité. C'est une trace que nous pouvons fausser si nous sommes dans un endroit avec des personnes majeures autour de nous qui peuvent utiliser la magie. La Trace ne permet pas de préciser a qui appartient la magie. C'est juste une petite détection. Là, le ministère croit sûrement que c'est Mrs. Weasley qui vous a nettoyé vos fringues.
- C'est... absolument génial, laissa échapper Ron les yeux écarquillés.
- C'est beau que tu t'en rendes enfin compte frérot, sourit Fred
- Après tout, on se sentait un peu seuls dans notre quête de la blague et de volupté, ajouta Georges en hérissant les cheveux de son benjamin.
- Je rêve, se lamenta Hermione.
Ron sourit joyeusement à ses frères alors que Susan qui avait fermé les yeux pendant tous l'échange prit les choses en main.
« - Allez prendre une douche et vous habiller vous trois, on s'occupe de votre mère.. »
« - Vous reviendrez vite, répéta encore une fois Molly Weasley d'un ton pressant. Je vous fais confiance mes chéris, c'est EUX ajouta-telle en regardant ses trois fils, qui sont les annonciateurs de problèmes.
- Mme Weasley, nous connaissons le monde Moldu comme notre poche. Hermione et moi avions pensé que ce serait une bonne idée de faire découvrir à Susan et vos fils le Londres Moldu, sourit Eddie d'un air charmeur alors que la susnommée roulait discrètement des yeux.
- Et puis, renchérit Susan, j'ai entendu dire que votre mari était porté sur notre monde, il pourra en savoir plus par les récits de leurs fils.
- Soyez sûrs que tout se passera bien. Ma mère viendra nous chercher en voiture au Chaudron Baveur, et nous serons sous sa garde avant d'aller au cinéma, continua Eddie.
- J'aimerais bien lui parler, songea Molly. Devrais-je vous accompagner ?
- Je vous en prie, ne vous donnez pas cette peine, coupa presque Susan d'un sourire étincelant, les garçons seront de retour à l'heure dite. Nous vous le promettons solennellement.
Molly Weasley fronça les sourcils mais les trois enfants lui décochèrent un sourire chaleureux. Elle soupira.
« - J'en profiterais pour ranger vos chambres et m'occuper des vêtements pour la rentrée de Ginny. De retour avant que la nuit tombe, et pas de BETISES, rugit-elle à l'adresse de ses fils.
- Enfin maman, nous ne sommes pas...
- Juste des agitateurs...
- Nous savons...
- Rester sages.
- Je les garderais à l'oeil maman, soupira Ron.
Molly leva un sourcil mais jeta l'éponge. Complètement désabusée. C'est alors que les enfants prirent une poignée de poudre de cheminette et se transportèrent chacun au Chemin de Traverse.
« - Comment pouvions-nous mentir à votre mère comme ça ? Demanda Hermione épouvantée en marchant à travers les rues de Londres.
- Beaucoup d'entraînement, sourit Fred qui entraînait son frère jumeau qui était complètement absorbé par ce qu'ils se passait autour d'eux.
Le groupe la suivait d'un pas décidé. Eddie et elle menait la troupe, mais les garçons Weasley et Susan même si elle essayait pas d'en laisser paraître était impressionné par le trafic et les boutiques moldues.
- C'est quoi le cisséma alors demanda Ron ?
- Le cinéma, corrigea Hermione, est une salle ou on diffuse des films sur un écran géant.
- Des quoi ? Demanda Susan et Ron sur le même ton.
- Des films. Des...pièces de théâtre. Enfin, vous verrez.
- Attends on y va vraiment ? s'exclamèrent les jumeaux en choeur.
- Evidemment, sourit Eddie. Il faut bien lier l'utile à l'agréable, non ?
- Et puis, expliqua Hermione, pour que le mensonge soit véridique, il faut un peu plus de véracité.
- C'est pour ça qu'on est venu te chercher tôt, expliqua Eddie à Ron. On va voir le film maintenant et on s'occupe d'Harry après.
- Bravo le sens des priorités, grommela Ron.
- Little Whining est pas à coté. Il nous faudra prendre un bus, fit remarquer Susan.
- On pensait passer par le Magicobus, sourit Eddie. C'est plus rapide. Et puis cette banlieue est à une heure de Londres max. Sinon j'ai faim. Kebab ? ajouta-t-il.
- OUAIS, s'écrièrent les jumeaux qui n'avaient aucune idée de quoi il parlait.
Le groupe entra alors dans un restaurant de Kebab, et Eddie paya pour tous avec Hermione et Susan qui avait eu la présence d'esprit d'amener de l'argent moldu. Les Weasley remercièrent leur amis et tous allèrent s'assoir dans un parc de Londres pour manger leur mets. De l'extérieur, personne ne pouvaient penser qu'ils étaient des sorciers. Des enfants moldus jouaient au foot.
« - J'ai presque pas envie d'aller au cinéma, soupira Eddie d'aise après avoir fini son sandwich.
- Je te comprends sourit Susan, c'est une très belle journée !
- Mais.. et notre plan, s'insurgea Hermione
- On improvisera, rigola Eddie.
- On est d'accord, approuvèrent les jumeaux
- Et votre mère, fustigea Hermione.
- Bah, sourirent les Weasley.
- j'y crois pas se désespéra Hermione... Bon d'accord mais c'est moi qui décide où on va !
- Pas de bibliothèque Hermione, l'avertit Ron.
- Mais pas du tout... marmonna la jeune fille.
La bande explosa de rire et restèrent assis sur la pelouse à discuter de tout et de rien. Au bout d'un moment, les jumeaux n'y tinrent plus et allèrent jouer au foot avec les enfants moldus. Toute la bande sauf Hermione qui fut finalement forcée allèrent jouer pendant une heure dans le parc. Les rires montaient vers les cieux et éclairèrent les visages.
Puis ils s'en allèrent et se promenèrent dans les rues du centre de Londres, remontant jusqu'à Trafalgar Square qui émerveilla les Weasley et Susan.
« - Si j'avais su qu'on cohabitait avec quelque chose d'aussi beau disait t'elle en regardant la statue trônant au milieu de la place, je serais venue plut tôt !
- Les sorciers devraient apprendre tout ça, sourit Eddie d'un air rêveur.
- Ta mère est moldue non ?
- Oui, elle est maîtresse d'école rit-il! Mon père était une Langue-De-Plomb, vu qu'il cultivait le secret, c'était pas difficile pour lui de cacher qui il était à ma mère. Je ne l'ai jamais connu mais il paraît que je lui ressemble beaucoup.
Un petit silence éloquent souligna les paroles du garçon. Depuis leur aventure dans les souterrains, Eddie était devenu un véritable fondement de la bande. Son panache et son franc-parler avait fini par conquérir tout le monde.
- C'est bientôt l'heure, dit Hermione en consultant sa montre. On devrait aller prendre le Magicobus.
Ils étaient tous arrivés à Little Whinging en fin d 'après midi. Hermione avait une carte à la main et aidée par Eddie guida les enfants dans les rues du comté pour trouver la maison des Dursley.
« - ça devrait être à coté... Tiens c'est là !
Ils tournèrent à l'angle de la rue et tombèrent sur la maison.
« - Jolie maison, commenta Fred.
- Il ne faut pas se fier aux apparences, bougonna Hermione. Regardez.
Ils levèrent la tête et tous pâlirent dans les mêmes secondes. Des barreaux ornait une fenêtre. Il n'était pas difficile de comprendre, a qui elle appartenait.
- J'y vais ? proposa Eddie avec une lueur sauvage dans les yeux.
- Je préfère qu'Hermione y aille, tempéra Ron. Elle connait le mieux le monde Moldu après tout, j'aurais trop peur qu'on dise des bêtises.
- Moi aussi ! S'insurgea Eddie.
- Je voudrais qu'on puisse ENTRER dans cette maison, Carmichael.
Les jumeaux éclatèrent de rire. Hermione se reprit donc et tapa à la porte.
« - Restez là, ordonna à ses camarades.
La porte s'ouvrit sur Vernon Dursley.
« - Oui ? Qui êtes-vous ?
- Bonjour Monsieur, sourit Hermione avec politesse. Je m'appelle Hermione Granger et j'aimerais discuter avec Harry Potter , je suis dans la même école que-
La porte se referma aussi vite sur elle d'un claquement sonore.
- Monsieur ? Dit Hermione après un moment d'incompréhension.
- PARTEZ, rugit Vernon comme un possédé. Ou j'appelle la police !
- Mais enfin...
- PARTEZ ! Aucun monstre de foire comme vous ne s'approchera de lui tant que je ne serais vivant ! Il ne retournera jamais dans cette maison de fous.
- De FOUS ? S'insurgèrent les Weasley et une bouillonnante Susan Bones, prête à dégomment l'homme d'un coup de poing.
- ALLEZ VOUS EN !
- C'est absolument ridicule, gronda Hermione en tapant des pieds retournant vers la bande.
- Il faut le faire évader, décida Eddie.
- On a dit non ! S'exaspéra Hermione.
- Le plan A a pas marché, donc j'exige un plan B... Susan ?
Susan avait attrapé les bras des deux jumeaux Weasley qui se laissèrent entraîner devant la porte de la maison avec une branche d'un des massifs de fleurs qu'elle avait détaché d'un mouvement donnant l'illusion d'une baguette. Elle frappa trois coups extrêmement fort.
«- Allez vous en ! Hurlait Vernon.
- Si vous n'ouvrez pas cette porte, rugit-t-elle, je vais la DEFONCER d'un coup de baguette magique ! Et les deux personnes m'entourant vous achèveront !
- Oulah... Susan, essaya de dire Fred
- Je sais que vous ne pouvez pas utiliser la magie en dehors de votre école de fous !
- ça ne concerne que les sorciers vivant dans les familles de personnes sans magie, mentit Susan avec un tel aplomb que ses amis en étaient bouche bée. Nous sommes tous les trois de familles de sang pur. NOUS N'HESITERONT PAS, Mr. Dursley !
- C'est du Bluff !
- Donnez des coups de pieds dans la porte à mon signal et faites péter un de vos pétards, murmura-t-elle aux jumeaux qui sourirent jusqu'aux oreilles.
- Avec plaisir !
Susan pointa la baguette vers la porte.
- PREMIER COUP, hurla-telle
Fred donna un coup de pied dans la porte à son coup de (fausse) baguette alors que Georges fit péter un de ses pétards. La porte trembla sous le choc. Vernon et une femme, qui était sans doute Petunia, poussèrent des cris catastrophés.
- DEUXIEME COUP.
Le deuxième coup de Fed qui riait presque fut plus fort alors que Georges fit péter un autre pétard sous le regard absolument blasé d'Hermione et les applaudissements d'Eddie. Ron, lui, avait tourné sa tête vers la fenêtre et vit Harry qui observait la scène complètement hilare. Ron leva son pouce.
- TROISIEME COUP ! Cette fois c'est fini !
- Stop Stop ! Hurla Vernon, je vais ouvrir la porte...
Et il le fit. Susan était avec sa fausse baguette à la main, qu'elle pointait sur l'homme qui avait les mains en l'air, Pétunia juste derrière lui.
« - Voilà ce qu'il va se passer, gronda Susan. Ma tante passera dans la semaine prochaine pour les papiers officiels, mais à partir de maintenant, Harry est protégé par ma famille, la famille Bones. Il vient avec nous pour le reste des vacances. Si il doit revenir pour une raison OU une autre, vous allez bien le traiter. OU... je vous promets que les tribunaux sont bien chauffés à cette époque de l'année.
- Je n'ai rien fait d'illégal, s'insurgea Vernon.
- Beaucoup de lois sorcières ressemblent aux lois moldues, lança Susan d'un air mauvais. J'ai douze ans et pourtant je sais que la maltraitance sur mineurs est passible de 10 ans de prison !
- Vous n'avez aucune preuve, tonna Vernon. Et je peux vous attaquer pour effraction !
- Nous avons vu les barreaux à sa fenêtre et tous vos voisins qui sont forcément témoins oculaires, rugit presque Susan en réponse. J'espère que vous avez un bon avocat, acheva-t-elle d'un ton froid.
Sur ce, sans plus de cérémonie, Susan entra dans la maison avec majesté et se précipita dans les escaliers pour courir à la porte de la chambre d'Harry sans un seul regard pour le large garçon qui regardait la télévision dans le salon. Les autres de la bande des tricolores restaient dans le jardin.
Susan ouvrit la porte et découvrit Harry devant la fenêtre avec des barreaux dans sa chambre plongée dans la pénombre. Il portait un jean trop large pour lui et un t-shirt rouge à manches longues, ses lunettes rondes sur son nez. Il avait grandi, et semblait avoir la peau sur les os, témoignant d'une malnutrition évidente. Sa chambre était insalubre, il avait à peine assez de mobilier faisant penser à une cellule de prison. Les lueurs du soleil couchant perçaient à travers les barreaux. Sans un mot, Susan s'avança vers lui et le pris délicatement dans ses bras. Dans ce silence, Harry lui rendit son étreinte et se laissa aller. Des larmes perlèrent des yeux du Survivant.
« - Qu'est-ce qu'il vous a pris, rugissait Mrs. Weasley à tous les enfants devant elle.
- Maman, répondit Ron il y avait des BARREAUX à sa fenêtre !
- C'était horrible, Mrs. Weasley. Et parfaitement illégal, se défendit Susan.
- C'est moi qui décide ce qui est légal ou pas, jeune fille sourcilla Amelia Bones aux cotés du père de sa nièce qui n'était autre que son frère.
Toute la bande était dans le manoir des Bones qui était basé dans le Surrey, non loin du manoir des Malefoy. Après avoir sorti Harry de son enfer, ils avaient appelé le Magicobus et avaient tous raconté leur vacances à leur ami Gryffondor. Harry leur raconta en retour la visite de l'elfe de maison qui fit sourciller toute la bande et c'est alors que la nuit était noire qu'ils avaient débarqué au manoir Bones. La surprise fut de taille quand les Weasley découvrirent leurs parents qui les attendaient dans le manoir les bras croisés en compagnie du père de Susan et de sa tante Amélia qui les jugea profondément d'un regard acéré.
« - Vous n'aviez pas à faire ça ! Ron, Fred, Georges ! Votre père vous aviez dit qu'on irait nous-mêmes ! De plus Mrs. Bones allait elle-même leur rendre visite, vous n'aviez pas à-
- ça suffit, tonna une voix froide.
Tous se tournèrent vers Eddie qui était juste à coté d'Harry qui était mal à l'aise. Le blond avait les yeux d'une froideur palpable et regardait tous les adultes qui le jugeait de toute leur hauteur.
« - Il y avait des barreaux à sa fenêtre. Un elfe de maison qui débarque dont on ne sait où pour le faire renvoyer. Son oncle et sa tante le maltraitent et vous nous dites qu'il fallait attendre ?
- Eddie, essya Harry.
- Non. Même chez les moldus ce n'est pas acceptable.
- Le professeur Dumbledore nous a dit que c'était mieux pour toi de rester là pour le moment Harry, expliqua Mr. Weasley.
- AUCUNE. AUCUNE RAISON OU NOM NE PEUX JUSTIFIER UN PAREIL TRAITEMENT, hurla Eddie d'une vois si perçante qu'elle fit bondir toute l'assemblée.
Susan avait les yeux écarquillés comme toute l'assemblée. Seule Amélia gardait son flegme mais c'était la première fois qu'on voyait Eddie aussi en colère. Un lourd silence tomba sur le groupe.
« - Harry, dit Amelia avec un ton égal.
Le garçon leva sa tête vers elle avec beaucoup de précautions, mais Amélia sourit légèrement.
« - Kori va te montrer ta chambre. Suis-le.
Un elfe de maison apparut devant le Survivant qui suivit l'elfe hors de la salle.
« - A nous maintenant, ajouta Amelia en se tournant vers les enfants. Vous n'êtes pas des adultes. Tout ce que vous faites à des conséquences directes sur nous. Vous ne pouvez pas-
- Mais..
- Je ne t'ai pas autorisée à me couper, Susan, dit-elle d'un ton froid. Je disais donc qu'il y a des décisions que vous ne pouvez pas prendre. Harry est sous la tutelle de sa famille moldue et vous ne pouvez forcer leurs actions. Cependant.. Eddie, tu as raison, le fait que le professeur Dumbledore soit impliqué alors qu'il n'est en aucun cas le dépositaire des volontés des Potter est problématique.
- Enfin, Amélia... essaya son frère, Malcolm Bones, Dumbledore est quand même...
- Une personne qui outrepasse ses droits au nom de la puissance de son nom, dit-elle. J'ai le testament des Potter. On sait très bine qui aurait dù être les parrains et marraines de Potter.
- Qui ? Demanda curieusement Susan.
- Ce n'est pas ton problème, renvoya Amélia. Par contre le fait que le Magenmagot n'ait pas été informé de cette décision est mauvais. Le professeur Dumbledore sera remis en place et pendant que la justice fait son travail, Harry restera avec nous.
Le groupe des enfants faillit exploser de joie mais le regard autoritaire et sévère des adultes les calmèrent de suite.
- Mr. Weasley, Mrs. Weasley, je sais que vous êtes très proche de Dumbledore mais j'aimerais que cette conversation reste..
- Nous comprenons Amélia, coupa Arthur. Il sera assigné en justice comme les Dursley comme vous le souhaitez.
Molly hocha la tête d'un même mouvement approbateur.
« - On s'en va dit-elle à ses enfants. Dites au revoir à Harry et allez à la cheminée.
- Miss Granger, Mr. Carmichael il y a un téléphone dans mon cabinet pour que vous puissiez appeler vos parents pour passer la nuit ici.
- Vous avez l'électricité ? S'étonna Eddie.
- Je travaille avec la justice moldue depuis le début de ma carrière expliqua Amélia d'un ton égal. Il faut bien savoir comment communiquer avec eux.
Les deux enfants de moldus s'échangèrent un regard et suivit Malcolm qui les mena au bureau placé au premier étage.
Seules restaient Amélia et Susan.
« - Je suis...désolée.,s'excusa Susan d'un ton embarrassé. J'aurais dû attendre mais... Mon sang n'a fait qu'un tour, je ne peux pas..
- Tu es une vraie Poufsouffle, sourit Amélia. Ça me rassure pour la suite. »
Elle étreignit sa nièce d'une rapide étreinte et s'en alla. Susan sourit légèrement.
