Wouhouuu une fic historique! Avec du Fruk en plus! je sens que je vais bien m'amuser!
À la fin de chaque chapitre je donnerais les explications concernant les évènement du chapitre alors s'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, tout devrait être en fin de Chapitre. Au pire, vous pouvez toujours demander
Bonne lecture!
31 Mars 1814
« Monseigneur Bonaparte! Monseigneur Bonaparte! L'armée de la coalition est aux portes de la ville! ».
La main de Napoléon se crispe sur la plume qu'il tient et son corps raidit instinctivement en entendant la nouvelle. C'est bientôt la fin et il le sait, pourtant il ne peut se résoudre à abandonner si facilement. L'empereur des Français se force à se détendre avant de se retourner vers le messager et de répondre avec flegme : « Il faut que Paris soit le tombeau des étrangers. Si j'avais ce soir mon armée sous la main, il n'en échapperait aucun. »*
Habitué, après quelques années de règne, à la façon de parler de l'empereur, le soldat messager hoche la tête, salut et quitte la pièce pour transmettre le message : continuer à se battre jusqu'à la fin.
Une fois la porte refermée, Napoléon reperd contenance et s'effondre sur une chaise en soupirant. « Il ne faut pas vous sentir mal. Tous les empires sont condamnés a tombé un jour ou l'autre.
-Ce n'est guère cela qui me tracasse. J'avais promis de faire de vous un pays respecté, mais je crois que je n'ai réussi qu'à faire le contraire. Qui sait ce qui arrivera aux Français quand il n'y aura plus personne pour défendre leur cause? » Soupira Napoléon sans regarder son interlocuteur.
Francis contourne la table derrière laquelle il était assis pour venir poser une main rassurante sur l'épaule de son empereur. « J'ai déjà vécu pire, ça je peux vous l'assurer. Quant à votre promesse, vous l'avez très bien respectée car grâce à vous la France n'est plus sous le règne de l'Anarchie**et vous avez montré au reste de l'Europe de quoi on est capable!*** À votre place, c'est plus pour votre sort que je m'inquiéterais.
-Je finirais sûrement dans une quelconque prison »
Les deux hommes tombent dans un silence respectueux pendant lequel chacun se remémore des évènements passés. Pour Francis, c'est le souvenir encore vivant de la façon dont Napoléon l'a sorti de sa folie et de son désespoir alors qu'il baignait dans le sang de ses propres enfants. Pour Napoléon, ce sont les nombreuses campagnes victorieuse qui l'ont amené jusqu'en Égypte et en Russie (Bien que c'est là aussi que la chaine des défaites a commencée) qui lui reviennent en mémoire.
Un coup de canon dans le lointain les ramène à la réalité et Francis regarde avec un léger ressentiment la lettre qu'il tient dans la main. Arrivée ce matin de Rosbif lui-même. Foutus Anglais tiens. Et foutue coalition puisqu'on y est. En quelques mots Angleterre conseil à Napoléon de se rendre aux Anglais (aux Anglais, toujours aussi possessif quand France est en jeu) et dit à Francis que le plus tôt il donnerait sa reddition, le plus il serait disposé à alléger son sort.
Francis n'aime guère le ton employé dans le courrier. C'était comme si on allait le vendre aux enchères. Tsss.
« J'aurais dû me débarrasser de Murat dès que j'ai su qu'il m'avait trahi.
-Vous ne pouviez pas prévoir qu'il filerait chez les Autrichiens avant que vous imposiez votre châtiment, mais il vrai que des mesures plus fermes auraient dû être imposé.
-Quand est-il de mes autres maréchaux? Francis eut un gros sourire
- Ils ont signé une capitulation avec les Autrichiens. C'est dans les hauts rangs de la société que se trouvent les traitres****, malheureusement.
-Si je capitule, la peine des Français sera-t-elle allégée?
-Sûrement. Les nations sont assoiffées de pouvoir, mais ont le sens de l'honneur. Elles prendront votre geste en considération.
-Qui prendra ma place?
-Malheureusement je l'ignore. »
Napoléon eut un rire jaune et se leva. « J'ai toujours aimé discuter avec vous, France. Vous êtes honnête et ne perdez pas votre salive en vaine paroles. Vous saurez montrer aux autres qui est le maître en France. Soit puisqu'il n'y a plus rien à faire. Je vais me rendre. La question est : à qui? Repensant à la lettre d'Angleterre, Francis décida que c'était la meilleure option.
-Je conseille les anglais. J'ai un… ami parmi eux et en tirant quelques ficelles je pourrais faire en sorte qu'il s'occupe bien de vous.
-Alea Jacta est*****. Apelle la garde impériale, ils m'ont été fidèle jusqu'à la fin et tiens à leur faire mes adieux. »
31 mai 1814, l'empereur Bonaparte se rend. Après des adieux déchirants à la garde impériale, il se fait accompagner chez les Anglais par la France elle-même et les rares qui lui sont resté fidèles sous les acclamations de la foule parisienne. C'est la fin de l'aigle. Du moins, c'est ce qu'on croyait.
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30 mai 1814
« Avec Napoléon sur l'île d'Elbe, Francis en résidence surveillé et Louis XVIII au pouvoir, on aura le temps de mettre les Français au pas.
-Je n'aime pas que Napoléon soit encore en Europe.
-On réglera son compte plus tard! On a le temps.
-Da, réglons d'abord le cas des territoires repris. »
Angleterre, Autriche, Prusse et Russie était assis autour d'une table et discutait su sort de celui qui les avait fait trembler pendant plusieurs années. Ils avaient eu chaud. «Mon patron m'a informé que le congrès se tiendra à Vienne en Novembre. Dit Autriche d'une voix calme
-Novembre? Qu'est ce qu'on va faire pendant tout ce temps! S'exclama Prusse
-Nos armées resteront en France jusqu'à ce que tout soit rentré en ordre, alors pourquoi ne pas rester également? Proposa Angleterre
-Da, je suis d'accord. On pourra mieux surveiller France de cette façon.
-Alors c'est décidé. »
Les quatre nations se levèrent et se saluèrent avant de partir chacun de leur côté pour aller prévenir leurs patrons respectifs de leur décision.
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Francis déchira la lettre et la jeta par terre sous le coup de la colère. Comment osaient-ils! Non seulement il lui imposait de nouveau une monarchie, la chose même qui avait tout déclenché, mais en plus ils s'invitaient chez lui? Quel culot!
Le pire était qu'il ne pouvait absolument rien faire. La présence des armées de ses futurs… colocataires lui liait les mains. Ce qui avait d'encore plus inquiétant était que les nations allaient sûrement se conduire envers lui de la même façon que leurs soldats envers les Français. Ne pas laisser Prusse et Russie s'approcher donc. Les histoires d'horreurs ne manquaient pas dans les départements occupé par ces deux-là. Viols, pillages, vols… Francis frissonna rien qu'à y penser. Heureusement qu'Angleterre et Autriche ne faisait rien d'aussi terrible sinon le blond aux yeux bleus n'aurait pas hésité à s'armer d'un couteau pour se défendre. Et encore. Cela restait très alléchant.
Avec un soupir (il faisait ça souvent en ce moment dis donc) France monta à l'étage pour préparer les chambres de ses invités. Quoi qu'il arrive il ne se laisserait pas faire. Il montrerait qui était le maître ici.
Coûte que coûte.
* Véritables paroles de Napoléon
**Napoléon à remis de l'ordre en France et a mis fin au règne de la terreur
*** La France à le Meilleur record millitaire en Europe! (Oui encore aujourd'hui)
****Encore des paroles de Napoléon sauf que j'ai pris la liberté de les donner à Francis
***** Le sort en est jeté (Latin).
30 Mars 1814: Napoléon se rend à Paris
30 Mai 1814: Traité de Paris qui rends à la France ses anciennes Frontière (entre autre)
Voilà! À la prochaine!
