Introduction

Il a vaincu la vie en déchirant son âme

Elle vaincra la mort en s'abandonnant à la haine

Il a gagné pour ces gens qui l'affament

Elle sera trahit par des amis qui la craignent

Il est le gardien qui porte sa flamme

Elle est la lumière que son cœur réclame

Il naîtra en premier, elle sera la cadette

En mourant pour lui, elle paiera sa dette

L'un sombre dans la lumière, L'autre vole vers les ténèbres

D'une voix commune, c'est l'amour de la vie qu'ils célèbrent

En deux temps, pour elle son cœur a battu

En deux silences, pour lui son esprit sera ému

Et dans un seul et unique couplet

Leur union fera d'eux un être complet.

Extrait des chants de Beedle le Barde, IIIe siècle après J.-C, éditions Salagadou.

31 Octobre 1997- Privet Drive -

La chambre était si impersonnelle que s'en était pathétique.

Le lit semblait avoir subi les assauts répétés de la croupe d'un mammouth, des ressorts se dessinant en dessous d'une housse de couette ridiculement fleurie.

Tout les meubles de la pièce étaient recouverts d'une épaisse couche de poussière. Sur les étagères, grand nombre de jouets cassés s'accumulaient en piles instables.

L'allogène au murs semblait être devenu le cimetière d'une colonie de blattes, amatrices d'humidité.

On ne pouvait voir à la fenêtre qu'un halo lumineux opaque.

De là où se trouvait la jeune fille, la pièce ressemblait plus à un débarrât qu'à une chambre d'adolescent.

Hermine osa un pas vers le lit. Elle se rendit soudain compte que ses pieds marquaient le sol de traces, comme si elle avait marché dans la farine.

Personne n'avait du entrer en ce lieu depuis des mois...

Elle se dirigea lentement vers la table de nuit, espérant découvrir un indice. Cependant, lorsqu'elle ouvrit l'unique tiroir sans poignée et tenue par une simple vice, la sorcière fut déçu de n'y trouver à l'intérieur qu'un simple tract.

Lorsqu'une ombre à la porte priva la pièce du peu de lumière dont elle bénéficiait, Hermione sursauta.

Ce n'était toutefois que Ron et Luna, venuent la rejoindre et qui observaient les lieux avec la même incrédulité qu'elle quelques secondes plus tôt.

-C'est...Commença le rouquin, la voix rapeuse.

- C'était là où il dormait l'été... Acquiesça Hermione en sortant le tract du tiroir. Même si Harry a du prendre une majeur partie de ses effets personnels en partant d'ici, je doute que cet endroit ai jamais été une chambre pour lui.

- Tu as trouvé quelque chose d'intéressant ? Lui demanda Ron, n'osant faire un pas dans ce repère lugubre.

- Juste le carton de présentation pour une école destiné au jeune délinquant, répondit Hermione en lui tendant le tract.

-Saint-Brutus...Lu aussitôt Ron en saisissant le document. Tu crois que c'est à ce lycée que Harry serait allé si il avait été un pétard ?

- Cela ne m'étonnerais pas de ces gens...Commenta Hermione la mine dégoutté. Tu as vu cette maison ? Pas une seule photo de Harry ! Juste une usine de recyclage en guise de chambre avec un lit qui devait appartenir à ce diplodocus qui leur sert de fils !

Bien qu'il ne sut ce qu'était une usine de recyclage, Ron fit la grimace.

-C'est comme si il n'avait été qu'un elfe de maison ! Invisible et à leur service! Je ne sais pas ce qui me retient de contacter les Aurors...

-Peut-être parce que nous sommes en train d'enquêter sur la disparition de notre ami le soir Halloween ? Présuma Luna avec un sourire désabusé.

Les trois amis avaient en effet profité d'une visite à Pré-au-Lard pour prendre la poudre d'escampette. Il s'étaient levés tôt aux premières lueurs du jour puis, arrivés dans la ville sorcière, avaient payé un passeur avec leurs maigres ressources pour retourner dans le monde moldu.

Dumbledore leur avait avoué qu'après des semaines de recherches, aucune trace de Harry n'avait pu être découverte. Hermione n'avait cependant jamais perdu espoir.

Leur première destination avait été la maison des Dursley. La jeune femme ne pouvais cautionner que son meilleur ami se soit enfui sans même les prévenir, ou alors, il avait laissé une piste que seul elle pourrait découvrir.

Hermione commençait pourtant à sérieusement douter que le garçon ai pu laisser quoi que se soit qui pourrait les mener jusqu'à lui.

Madame Dursley les avaient tout d'abord accueillit avec un généreux sourire.

En soit, rien qui ne laissait supposer une quelconque inquiétude pour son neveu disparu...

Cette grande Dame à la mâchoire chevaline les avaient invité à entrer dans son salon, croyant surement qu'ils étaient venue lui vendre quelque chose.

Son masque changea pourtant du tout au tout lorsque Ron l'informa des motifs de leur visite.

-J'ai déjà répondu à votre soit disante police, répondit-elle avec une aigreur non dissimulée. Le garçon ne s'est jamais présenté à la gare au début du mois de Juillet. Pas que nous ayons été surpris. Ce gosse à toujours été ingrats. Nous lui avons offert un toit pendant des années, et c'est ainsi qu'il nous remercie ! En nous collant sur le dos des gens de votre espèce !

- Excusez-moi Madame, mais que voulez-vous dire par « espèce » ? Intervint Ron, son teint commençant fortement à prendre la même couleurs que sa tignasse flamboyante.

- D'abord ce meurtrier qui refait surface, puis une police venant d'un monde d'hurluberlus et maintenant des gosses chtarbés ! Continua la femme sans prendre en considération la question du rouquin. Il est grand temps que tout cela cesse ! Nous n'avons jamais eut notre mot à dire sur l'enfant ! On nous l'a mis sur le pas de la porte, comme un chiot avorton dont ont veux se débarrasser ! Mais nous l'avons tout de même accueillit chez nous ! Malgré ses origines...Disons...Contestables...Quand ce cauchemars cessera-t-il enfin ? Quand pourrons nous avoir l'occasion de nous dire « normaux »?

Ron était sur le point de se lever pour mettre une gifle à cette affreuse femme mais Hermione le retint.

Il comprenait à présent mieux ce que la jeune fille ressentait lorsqu'on la traitait de sang de bourbe. Mais ici, c'était le contraire. La femme venait sans aucune forme de procès les traiter de monstres juste parce qu'ils étaient sorciers.

Comment Harry avait pu vivre dix ans avec de telles personnes sans en être profondément affecté?

Était-il d'ailleurs possible que la faible opinion que le brun avait de lui même soit à cause de ces gens ?

Quelles tortures psychologiques avaient-ils pu lui infligé ?

Ron serra d'autant plus les poings pour se retenir de rétrécir la mâchoire de cette ignoble femme.

-Pouvons-nous voir sa chambre ? Avait alors demander Luna pour faire taire les déblatérations de cette mégère. Nous promettons que vous ne serez plus jamais embêté par le monde magique une fois que nous y aurons jeté un coup d'œil.

Madame Dursley avait d'abord paru réfractaire à la proposition. Mais après avoir jeté un œil à la pendule, elle avait due se dire que plus vite ils auraient vu la chambre, plus rapidement elle pourrait se débarrasser d'eux.

Hermione se disait à présent que cela avait été une mauvaise idée de venir ici.

Quoi que, en y repensant, cette rencontre pouvait à elle seule confirmer la théorie de fugue qu'avait avancé la police du monde magique.

Cela avait tout d'abord rendu furieuse Hermione que les Aurors se contentent de cette explication. Mais à présent qu'elle commençait à entre-apercevoir les conditions de vie d'un petit Harry livré à des gens intolérant et hargneux...

-Tu m'étonnes qu'il ai voulu s'enfuir loin de toute cette merde...Cracha Ron en se laissant tomber sur le lit.

Mal lui en pris car un nuage de poussière s'éleva soudain dans les airs pour les couvrir tout deux de la saleté ambiante.

Après avoir suffoqués pendant plusieurs minutes, Luna eut enfin la présence d'esprit d'ouvrir la fenêtre.

-Merlin ! Râla Ron en toussotant. Je ne sais pas ce qui me retient d'aller métamorphoser cette femme en napperons de table ! Non mais tu l'as entendu parler ? Comparer Harry à un chien et …

Hermione et Luna laissèrent quelques instants à Ron pour hurler sa fureur.

La brune tenta pendant ce temps de faire le point sur la situation.

Si Harry s'était réellement enfuit, pourquoi ne pas être aller directement chez les Weasley ?

A bien y penser, la raison était tristement logique. Bien que Madame Weasley considérait Harry comme un fils, elle respectait bien trop la parole de Dumbledore pour lui tenir tête.

Selon le directeur, grâce au sang de sa tante, Harry était protégé par contrat magique jusqu'à sa majorité.

Même si Harry s'était rarement plaint des Dursleys, Dumbledore avait toujours su que l'enfance du garçon avait été difficile.

Il avait toutefois privilégié sa sécurité magique plutôt que moral, anticipant certainement le retour de Voldemort.

En avouant cependant cela à Harry l'année dernière, le vieil homme du certainement perdre la confiance du jeune homme.

Cela ajouté à la mort de Sirius...Harry avait peut-être eu raison de s'enfuir sans prévenir personne...

Hermione se sentit soudain défaite et malheureuse. Pendant des semaines, elle avait espéré trouver un quelconque indice qui pourrait la mener à son meilleur ami. Mais rien. Harry les avaient abandonné, et elle commençait peu à peu à comprendre les raisons qui avait du pousser le garçon à prendre cette décision.

Son mentor l'avait trahit, son parrain était mort, le ministère avait douté de sa parole et l'avait injustement traité de menteur. Toute l'école lui avait mis sur le dos la mort de Cédric. Un meurtriers et ses acolytes étaient à ses trousses et...Jamais il n'avait eu une épaule sur laquelle pleurer pour se soulager de sa peine...

Toutefois, partir de chez les Dursley alors qu'il n'avait pas encore atteint sa majorité magique avait été atrocement irraisonnable !

Un psychopathe cherchait à l'assassiner et il était parti sur les routes seul, sans surement un sous en poche pour survivre dans le monde Moldu.

La jeune fille soupira, épuisé par ses propres pensées. Son regard s'attarda longuement sur le tract de promotion pour l'école Saint-Brutus.

St Brutus, (Centre éducatif pour cas désespérés)

Le Centre d'éducation des jeunes délinquants récidivistes de St Brutus est une institution pour garçons "instables psychologiquement" ou violents. Les châtiments corporels sont en usage dans notre école. Grâce à notre approche, nous permettrons à vos enfants d'être remis sur le droit chemin.

Réglement intérieur :

Article 1 - Systématiquement, les étudiants perturbateurs seront mis au confinement si ils se montrent irrespectueux devant l'autorité de leurs éducateurs.

Article 2 - Les punitions de pain sec sont appliquées plusieurs jours consécutifs en cas de non respect du règlement et si rébellion, le pupille reçoit les vivres tous les deux jours depuis sa cellule d'isolement.

Article 3 - La mise en cellule est prononcée pour un temps 15 jours pour des faits graves (refus d'obéissance, refus de travail, rébellion, insultes au personnel, évasion).

Article 4 - Les pupilles punis de peloton de discipline forment, d'après le règlement , une escouade distincte occupés à des corvées d'établissement.

Hermione arreta sa lecture lorsqu'elle apperçu Ron la dévisager d'un air inquiet.

- Tout va bien Herm ? S'enquit le garçon. Tu es devenue blanche comme un linge tout à coup !

Mais les mots manquaient à la jeune fille pour qu'elle puisse expliquer la raison de son trouble. Elle se contenta simplement de lui tendre le tracte.

Se fut au tour de Ron de serrer les mâchoires.

- Et dire que c'est là bas qu'il aurait été envoyé si il n'avait pas reçu sa lettre de Poudlard...Et puis, sérieusement ? Une école pour enfants agressifs ? Harry est la personne la plus douce et calme que je connaisse...Je...ça me dépasse !

-Je me demande bien pourquoi il a laisser cette feuille dans le tiroir de sa commode...Soupira Luna d'air air songeur.

Hermione, restée muette jusqu'alors, étouffa un cris de surprise tout en arrachant le tract des mains de Ron.

Mais comment avait-elle pu être aussi stupide ? Luna avait raison ! Qu'est ce qui aurait poussé Harry à laisser un tel document dans sa chambre ?

-Je crois que Harry l'a laissé à notre attention ! S'écria la jeune sorcière. Il savait que les aurors iraient fouiller dans ses affaires après sa disparition. Mais il a aussi supposé que seul ses amis pourraient voir dans ce document un premier indice. Si nous voulons découvrir où est parti Harry, je crois qu'il faut nous rendre dans ce lycée...Saint Brutus...

-C'est encore plus dégeu que les toilettes de mimi ! Se plaignis Ron en tentant de ne pas glisser sur le carrelage trempé. Pourquoi Harry voudrait qu'on le retrouve précisément ici ?

-Si seulement je le savais ! soupira Hermione en regardant une énième fois le point tracé au stylo bic sur la carte miniature de la brochure.

Harry avait lui même indiqué ce lieu sur le plan. Au grand damne du trio, il s'agissait malheureusement des toilettes de Saint-Brutus.

-Il a peut-être laissé un autre indice ici ? Proposa le rouquin en jetant un regard circulaire sur la rangée de cabinets.

- C'est comme si tout les secrets des sorciers ne pouvaient perdurer que là où aucun moldu ne voudrait mettre son nez...Chantonna Luna en s'amusant avec la lumière électrique d'une des cabines de douche.

- Mais bien-sur ! S'écrièrent en cœur Ron et Hermione en fonçant vers les lavabos.

Les deux compagnons furent alors heureux de découvrir sur le miroir une étrange formule.

Luna commença à lire à voix haute les étranges rîmes inscrit au stabilo vert :

« Vos seres en la Liberta per vos en per vos Infant »

-Mais qu'est ce que cela signifie ? S'impatienta Ron.

- « Gagnez votre liberté, pour vous et vos descendants », traduisit sans hésitation Hermione.

Un mécanisme s'actionna alors et le robinet sembla se fendre en deux pour ouvrir un passage.

-Pourquoi cette scène a-t-elle un air de déjà vue ? Critiqua Ron en faisant la moue.

Luna semblait cependant complètement euphorique par ce qu'elle avait sous les yeux.

- ça ressemble en effet au TARDIS dans Docteur Who ! S'extasia la jeune sorcière.

- Au quoi ? Demanda Ron d'un air perplexe

-Luna ? Interrogea Hermione d'un air surpris. J'ignorais que tu possédais une culture cinématographique moldu !

- Il y a bien des choses que vous ignorez sur moi très chère...Plaisanta la blonde en lui faisant un clin d'œil.

- Pourquoi ai-je l'impression que vous parlez charabia ? S'énerva Ron, n'en pouvant plus d'être en compagnie de deux surdouées.

-Ce que nous avons devant nous est un retourneur de temps grandeur nature Ron. L'informa Hermione. C'est le modèle standardisé des année 50 construit juste après la seconde guerre mondial. Je pensais cependant qu'ils avaient tous été détruit pas le ministère...

-Pas celui-ci apparemment, nota Luna en s'avançant vers la machine. Regardez ça ! Il a même été réglé à une date précise !

-Où mène-t-il à votre avis ? Demanda Ron, impressionné par un tel bijoux de technologie sorcière.

-La question n'est pas Où mais Quand ! S'écria Hermione en se dirigeant vers les chiffres inscris sur de minuscules roulettes.

- 06 juillet 1256. Épela Luna en sortant ses lunettes magiques. Autrement dit : 700 ans dans le passé !

-Je pensais que les retourneurs de temps ne pouvaient remonter que quelques heures dans le passé...

- Les retourneurs de temps de poche ne sont en effet pas assez puissants pour supporter les écarts temporels trop important, se rappela Hermione. En revanche, celui ci est assez grand pour remonter au moins mille ans dans le passé...

-Pourquoi Harry aurait-il besoin de remonter si loin ? Que cherchait-il ?

-Où plutôt Qui ! Réfléchit Ron, qui vivait il y a plus de mille ans en Angleterre ? Qui pourrait bien aider Harry à vaincre Lord Voldemort ?

Ron faillit s'étouffer en saisissant enfin où voulait en venir son ami.

-Les...Les quatre fondateurs ! S'écria le rouquin les yeux pétillants d'émerveillement. Mais...Comment Harry a pu découvrir une telle machine ?

- ça, murmura Hermione, il n'y a qu'un moyen de le savoir...

L'étrange trio regarda avec appréhension l'engin qui leur permettrait de rejoindre Harry Potter.

L' Atterrissage fut rude mais personne n'eut à souffrir du voyage quasi instantané.

Les trois adolescent se retrouvèrent dans un Londres médiéval. C'est à dire, pour faire simple, en pleine foret.

-Et maintenant ? S'enquit Ron en observant les alentours. Dans quelle direction all...

Le rouquin fut cependant coupé par une flèche qui lui frôla dangereusement le nez dans sa course.

Lorsqu'il relava la tête vers son agresseur, il fut estomaqué de voir qu'un centaure le menacait d'une seconde flèche à quelques mètres de lui.

-Merlin...Pleura Ron en tombant sur ses fesses.

C'est le juron du sorcier qui sauva ce jour là nos trois compagnons.

-Merlin ? Répéta la créature en abaissant son arme. Ni allè quà dipra ?

- Nous présentons nos hommages aux clans des fils de Chiron ! S'écria Luna en venant au secours de son ami. Il n'était pas dans nos intentions de pénétrer sur votre territoire. Nous sommes à la recherche d'un sorcier répondant au nom de Harry.

La créature n'eut l'aire de comprendre que le dernier mot prononcé par la jeune femme.

-Allie ? Répéta le cantaure avec un drôle d'accent. No anoré to Allie Pootel ?

-Oui c'est ça ! S'extasia Hermione en bondissant de joie. Allie Pottel ! Pouvez-vous nous condruire à Allie Pottel ?

Le voyage fut long et exténuant pour les trois sorciers. Leur guide leur fit prendre des chemins escarpés qui leur demanda beaucoup de force et d'endurance. Il y avait en effet peu de chemin ou de route en ce temps.

Le soleil était bas dans le ciel lorsqu'il arrivèrent devant un campement.

-Salut à toi Chiron ! Salua une voix non loin du feu.

Hermione, Ron et Luna se retrouvèrent ainsi en présence d'un homme de forte carrure.

Étrange mélange entre le hippie et l'artiste chanteur punk-rock, il portait des vêtement amples et son visage était truffé de piercings du nez jusqu'aux oreilles.

Ce qui aida Ron à reconnaître l'homme en face de lui fut cependant ce crâne chauve et cette barbichette si caractéristique.

-Vous êtes perdus mes trésors ? Leurs demanda l'homme d'un voix étonnamment perchée.

-Ssss...Salazar Serpentard ? Demanda Ron d'une voix encore plus aiguë que leur interlocuteur.

- Par Merlin ! S'écria l'homme en brandissant une clarinette dans leur direction. Ryry m'avait dit que vous viendriez nous rendre une petite visite, mais je ne m'attendais pas à vous voir de si tôt !

-Ry...Ryry ? Répéta Hermione qui était proche d'une rupture d'anévrisme.

- Vous êtes bien les amis de Harry ? Demanda Salazar en plaçant avec volupté ses mains sur ses hanches en signe d'impatience.

-Ou...Oui...Acquiesça Luna complètement abasourdie devant l'homme si peu fidèle à la description que l'histoire de la magie avait faites de lui.

- Et bien bienvenu à vous mes petits chéris ! S'exclama le fondateur. Je suis certain que Ryry sera enchanté d'avoir un peu de visite. Il travaille tellement dur ces derniers temps...