Bonjour à tous ! :) Je tiens à vous faire rapidement part de mon enthousiasme à partager avec vous ma première fan-fiction ! J'espère sincèrement qu'elle vous plaira. C'est pourquoi je ne vous demanderai pas d'être compréhensif, vous laissant ainsi tout à votre lecture !
En outre, je tiens également à clarifier un petit détail : hormis Estelle (OC), les personnages et le monde de "Shingeki no Kyojin" ne m'appartiennent pas (Hajime Isayama) ! Et au vu des nombreux noms donnés tels Levi, Rivaille, Livaï, j'ai opté pour ce dernier !
Prologue
POV de Livaï :
J'étais tranquillement assis sur une chaise en bois, légèrement en repli. Posté dans le coin de la pièce, près de la fenêtre qui me laissait encore l'ombre, je patientais sans piper mot. J'étais ici dans le cadre d'un projet qui tenait Erwin à cœur, à l'instar du reste du bataillon d'exploration.
Le major lui avait demandé de le suivre et d'assister à cette entrevue. J'ai accepté, bien entendu. Néanmoins, ce ne fut pas de bon cœur. Je ne suis pas celui qui va créer et mettre en place les stratégies après tout. Ceci est le rôle d'Erwin, non le mien. Au contraire, je préfère suivre les ordres de ce dernier sans rien demander, ayant parfaitement confiance en ses décisions.
Ainsi, les jambes négligemment croisées, un bras reposant encore sur mon dossier, je suis là à écouter déblatérer des mondanités qui me prennent à la gorge. Quelles futilités idiotes ! C'en était horripilant. Toutes ces simagrées seraient terminées depuis longtemps déjà, si ces hommes aux hautes fonctions publiques appartenant au corps de l'armée n'étaient pas aussi stupides.
Je ne peux m'empêcher de souffler discrètement.
_Bon, c'est d'accord major Erwin, cède enfin le petit homme caché derrière le bureau. Je vous accorderais ce dont vous avez besoin, de même que des rations supplémentaires de vivres. Mais ne nous y trompaient pas, je ne fais pas cela de bonté de cœur. J'ai beau avoir conscience de vos capacités, l'humanité souffre déjà bien assez de déséquilibres alimentaires. Je compte sur vous pour que mes donations ne soient pas vaines, ajoute-t-il en plissant ses petits yeux de fouines.
_Je vous l'assure monsieur, répond immédiatement mon supérieur. Nous mènerons notre mission à bien et reconquérions le mur Maria.
_J'espère bien, grogne aigrement la fouine.
Mais soudainement, on entend de légers coups à la porte : une visite inattendue. Cela a le don de me sortir de ma rêverie.
_Entrez.
Le battant s'ouvre tandis que la silhouette maigre d'un homme mûr fait son apparition. Il semble épuisé mais un léger sourire flotte sur ses lèvres.
_Major Erwin Smith, je suis heureux de vous trouver enfin ! J'ai cette lettre à vous remettre de toute urgence.
Le nouvel arrivant sort une lettre en papier brun et la tend au blond.
_Je te remercie, répond le concerné, hochant la tête à son intention.
_Vous pouvez disposer désormais, gronde l'adjoint de la fouine, également situé derrière le bureau.
_Sur le champ, acquiesce le coursier en prenant la pose de l'armée.
Poings serrés au centre de sa poitrine, jambe droites et tendues. Pieds légèrement écartés, parallèlement aux épaules. Belle posture travaillée. Ce jeune homme doit souvent avoir à faire aux membres important de l'armée, sans nul doute.
Erwin ouvre l'enveloppe et en sort la lettre. Je le vois la relire plusieurs fois et observe sa mâchoire se crisper légèrement. Il est contrarié et n'est pas satisfait de ce qu'on lui apprend. Ma curiosité est enfin piquée. Il est dur de faire sortir à mon supérieur cette mine inquiète.
_Qu'est-ce que cela signifie ? demandais-je simplement.
_Rien de bon… On m'envoie d'ici quelques jours une fille, de l'âge de nos nouvelles recrues, grogne-t-il, le visage sombre.
_Un gamine ? proteste la fouine. On vous envoie une gamine sans vous prévenir ? Comme ça ?
_A vrai dire… commence le blond en se passant la main sur son menton fraîchement rasé. Ce n'est pas une gamine comme les autres.
_Elle à suivit la formation de l'armé ?
_Non.
_Alors en quoi est-elle si spéciale ? demande l'adjoint, les sourcils froncées sous l'incompréhension.
_Cette gamine est la mienne. C'est ma gamine.
Hein ?