Un petit OS sur Sg1 que j'ai remis au goût du jour. Je l'ai découvert sur mon ordinateur euh... Pas plus tard qu'il y a quelques jours ^^, alors que je rangeais mes dossiers. Il est très court. Je vous souhaite bien du plaisir à la lecture!

Remarque avant lecture: alors, cette chronique est tirée d'une histoire vraie – enfin, je me comprends!


Aucun personnage de la MGM de m'appartient.


Ne faites jamais ceci devant un Goa'uld

Alors que Teal'c était encore le primat d'Apophis, son fils, encore à peine âgé de six ans, fit une mémorable gaffe. Ah ça, pour être mémorable, ça l'était ! Son père a failli y laisser son honneur: alors qu'il emmenait Rya'c dans le palais d'Apophis et il lui montrait les merveilles que recelait chaque pièce et chaque jardin, le jaffa vit une personne de sa connaissance.

- Rya'c, viens présenter tes salutations. Nous allons causer de ta future vocation de jaffa.

Voyant que son fils ne répondait pas à son appel, il s'avança vers lui, calme et déterminé, puis il l'attrapa par derrière en le prenant dans ses bras et se retourna avec lui.

Rya'c, absorbé par ce qu'il voyait, n'avait pas entendu son père. Donc, croyant à une farce, il se pencha en avant, tira la langue et postillonna majestueusement avec un gros bruit devant le visiteur.

Teal'c devint blanc comme un linge et Rya'c s'aperçut que le visiteur en question n'était autre que notre cher…Apophis.

Ce dernier fut surpris. Puis il regarda Rya'c – qui rivalisait de blancheur avec Ariel liquide – l'air suspicieux. L'enfant avala sa salive et balbutia:

- Seig… seigneur Apophis. Veuillez me pardonner ma maladresse, je pensais que mon père…

- Que t'est-il passé par la tête pour me faire cet outrage, à moi, ton dieu?

Teal'c sentit l'orage venir, c'est pourquoi il se permit d'intervenir, avec tout le self-control dont il était capable:

- Mon maître. Si je puis me permettre, je pense qu'il ne m'avait pas entendu, tout occupé à regarder de si magnifiques jardins. Il a pensé que je voulais jouer avec lui. Il ne vous a pas vu, veuillez lui pardonner cette incartade.

Rya'c gémit:

- Oh pitié seigneur, pardonnez-moi! Je ne ferais jamais une telle offense à votre personne, vous le savez…

Le Goa'uld toisa le père et le fils avec mesquinerie et dédain. L'un comme l'autre ne bougèrent pas, tout en attendant la sentence. D'une voix grave et sèche, il finit par dire:

- Suffit. Je te pardonne, mais ne recommence jamais cela et jure ta fidélité devant moi.

Soulagé, Rya'c s'empressa de répondre:

- Oui mon seigneur, je vous le jure. Vous êtes mon seul dieu et seul bienfaiteur.

- Cela me va.

Il sourit, puis leva les yeux vers le Jaffa:

- Teal'c, revenons donc à notre sujet: bientôt ton fils suivra ton chemin, celui d'être mon primat…