Patia patia de l'auteur : Bonjour à tous ! Voici le tout premier chapitre de ma toute première fiction. Aaah comme je suis contente.

Je vous remercie d'avoir pris la peine de venir jusqu'ici et de lire mon travail. Alors bien sûr j'espère beaucoup (vraiment très fort !) qu'il va vous plaire mais on ne sait jamais. Alors n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, TOUT ce que vous en pensez !

Je vous donne aussi quelques précisions, dans quoi est-ce que je vous embarque ? Dans une fiction probablement assez courte, 5 ou 6 chapitres je pense. J'ai mis rating T pour l'instant parce que je ne suis pas sûre de pouvoir écrire un lemon, ce serait inédit ça aussi ! Donc pour l'instant c'est du T, mais rassurez-vous, si jamais je me lance, je vous préviendrai. Que dire d'autre ma foi … ah oui, le couple sera Harry/Draco, qui fut le sujet de la première fiction que j'ai lu et qui est, depuis, mon préféré !

Voilà tout pour l'instant, installez-vous confortablement, bien calée sous une couverture pour ne pas prendre froid et zou ! Encore merci de lire.

Disclaimer :Bien évidemment les personnages appartiennent à J.K.R, je ne touche aucun autre bénéfice que vos reviews pour mes écrits.

Petit patia oublié : J'ai écrit cette histoire avec une bande son que je trouve particulièrement agréable (bon bien sûr ce sont mes goûts personnels) mais aussi très bien adaptée à l'ambiance que je voulais transmettre dans cette histoire. Donc dites si vous voulez que je vous mette les titres ou si vous vous en moquez complètement ! Voilà, cette fois je fois je vous laisse.


Chapitre 1 : Et Harry était heureux …

La nuit était claire et l'air frais en cette soirée du 31 Juillet. Harry Potter se tenait dans le jardin du Terrier, observant le ciel chargé d'étoiles, le sourire aux lèvres. Comme chaque année, son anniversaire était fêté au Terrier, avec la famille Weasley et ses amis. Comme chaque année, le repas avait été délicieux et trop copieux. Et comme chaque année, Harry était sorti prendre l'air et ses souvenirs l'avaient emporté. Il savait qu'il revenait de loin.

Après sa victoire contre Voldemort, il avait sombré dans une dépression, pensant aux disparus, à la douleur et à l'horreur de la guerre. Il revoyait sans cesse les morts, les familles brisées. L'absence des gens qu'il aimait et qui étaient morts le rongeait jours et nuits. Il ne dormait plus et restait sans réponse face aux tentatives de ses amis pour l'aider à surmonter le traumatisme d'une adolescence accélérée, ponctuée par la violence. Les jours passaient à Poudlard, il était indifférent à tout et tout le monde, ne voyant plus d'intérêt en quoi que ce soit.

Lors d'un week end prolongé au Terrier, il eut la visite d'Andromeda et de Teddy. Ce dernier avait pleuré en le voyant, il avait eu peur de cet homme amaigri et éteint. A la fin de la journée, rassuré, Teddy s'était endormi dans les bras de Harry et il réfléchissait en regardant cet enfant si semblable à lui-même. Orphelin à cause de Voldemort, trop jeune pour se souvenir de ses parents, de leur courage et de leur amour pour lui. Il voulait être présent pour son filleul, soutenant Andromeda qui savait rester forte et digne malgré les pertes. Il voulait partager la vie de Teddy et être là pour chacun des moments importants de sa vie. Il voulait lui offrir une famille.

Alors il avait décidé. Décidé de ne plus survivre et de vivre, de balayer tous les mauvais souvenirs, toutes les peines. De se construire une vie dans laquelle il pourrait accueillir le fils de Rémus. Oh bien sûr il savait que cela ne se ferait pas en un jour, il était donc descendu pour son petit déjeuner, saluant d'un sourire maladroit ses deux meilleurs amis. C'était suffisant, ils avaient compris. Donc il avait souri, tous les jours, un sourire un peu forcé, un peu crispé qui s'était détendu petit à petit pour devenir aussi naturel qu'avant. La joie de vivre exagérée de Ron était communicative, de nouveau il l'intégrait à toutes ses bêtises. Et Hermione, fidèle à elle-même, l'avait fait assoir dans un fauteuil à l'écart, le brouhaha de la salle commune en bruit de fond, et lui avait fait faire des listes. Des listes sur ce qu'il voulait, voulait faire, voulait voir, tout ce qu'il voulait. Ils avaient organisé tout ça et avaient décidés de commencer par une maison, une vraie maison digne d'être appelée ''foyer''.

Pendant les vacances, il s'était donc rendu au 12 Square Grimmaud. A peine le seuil franchi, il voulut fuir. L'odeur de renfermé et de moisi le prenait à la gorge, les souvenirs lui prenant le cœur. A bout de souffle et à genou sur le seuil, les hurlements de Mme Black en fond sonore, il pensait à Sirius, à combien il détestait cette demeure. Alors il s'était redressé, il avait désormais une raison de plus pour faire de cette maison un lieu chaleureux, Sirius. Il allait faire de ce manoir le foyer que lui et son parrain n'avait jamais eu. Il allait conjurer tous les mauvais souvenirs petit à petit, en les remplaçant par les siens et ceux de ses amis.

Il avait fait l'inventaire de toutes les pièces de la maison, listant chaque chose à faire dans chacune d'elle, des choses à garder, de celles à jeter. Il avait donc fait des courses, côté moldu. Il y tenait. Il savait que l'effort physique pour remettre à neuf cet endroit lui permettrait de se nettoyer lui-même en s'occupant l'esprit. Et il avait commencé, par l'entrée, tout bêtement, vidant le couloir de tous les objets de la famille Black. Hermione et Luna étaient venues l'aider à détecter les objets imprégnés de magie noire et le portrait de l'ancêtre Black avait hurlé des heures durant, tentant de contrer leurs sortilèges, découpe puis disparition. Elle n'avait pas pu résister à leurs pouvoirs combinés.

Ils avaient ensuite continué, Ron les rejoignant, et avaient vidé toute la maison de toutes traces de magie noire, séparant les meubles. Ceux qu'il voulait conserver dans le grenier et le reste fut dispersé, donné à différentes organisations qui aidaient les familles les plus touchées à se reconstruire après la guerre. Cela leur avait pris 4 jours.

Il voulait être seul pour la suite, ses amis passant tous les midis et tous les soirs pour les repas, et de temps en temps pour l'heure du thé. Entre ces pauses bienfaitrices, il réparait les fenêtres brisées, il arrachait les papiers peints, ponçait les lambris, les parquets, tout ce qui était en bois. Refaisant la pièce morceaux par morceaux. A la fin des vacances, il avait à peine terminé l'entrée du manoir Black. Il continua ainsi, revenant peu à peu à une vie heureuse, passant ses vacances à rénover ce qu'il était déterminé à considérer comme sa maison, son foyer, effaçant le malheur de Sirius et le sien, le remplaçant par ses goûts, ses tests de décorations pas toujours réussis qui faisaient encore rire Hermione et Luna.

Après avoir brillement réussi ses ASPICS (Hermione n'était pas peu fière de son rôle de coach), il prit quelques jours de congé au Terrier avec ses amis et sa famille d'adoption pour profiter un peu, et réfléchir sur son avenir. Hermione avait d'abord hésité entre la Médicomagie et le Droit Magique, elle avait fini par faire 5 brillantes années dans une université de Médicomagie et exerçait aujourd'hui au sein de Sainte Mangouste depuis quatre ans.

Ron avait été plus long à se décider, il hésitait entre une multitude de choix allant d'Auror à Gardien dans une équipe de Quidditch. Ce n'est que lorsqu'une bande de Mangemorts en fuite attaqua une école moldue lors de leur année de rattrapage après la guerre qu'il opta pour une formation d'Auror, où il se montra excellent élève durant les trois années, et ce malgré une faiblesse en cours de Dissimulation et Déguisement, sa maladresse naturelle refaisant souvent surface à des moments pour le moins inopportuns. Aujourd'hui et depuis 6 ans, il était le capitaine de la Brigade d'Elite des Aurors et menait ses troupes d'une main ferme.

Harry quant à lui, avait réfléchi de longues semaines, se demandant si la carrière d'Auror qu'il avait précédemment envisagé n'allait pas lui peser compte tenu qu'il avait assez guerroyé pour toute sa vie et même s'il ne voyait pas d'autre choix suffisamment attirants, il hésitait. Il se décida tout à fait à l'improviste et parti s'inscrire avec Ron à l'école des Aurors. Cette décision prise sur un coup de tête, par manque d'idée et par envie de rester avec son meilleur ami s'avéra être l'une des meilleures de sa vie. Il avait fait de brillantes études, ponctuées par les bêtises que lui et Ron s'évertuaient à accomplir chaque semaine. Après 3 ans au service du Ministère, il décida de créer une équipe à part. (1) Une équipe nouvelle. Il avait longuement discuté avec le ministre de la magie Shacklebolt et le chef des Aurors de l'époque, Gawain Robarts et après quelques semaines de négociations, l'idée fut finalement adoptée. Un corps d'élite fut créé.

Tous volontaires pour se soumettre à des tests magiques, mentaux et physiques très poussés. La particularité de cette division était que toutes les espèces dotées de pouvoirs magiques étaient représentées : gobelins, elfes, vampires, loup-garou, vélanes et elfe de maison libre. Bien sûr leurs niveaux d'études étaient très variés mais leur différence raciale était un atout majeur leur permettant d'intervenir sur tous types de situations à hauts risques. Les débuts n'avaient pas été faciles, la presse s'était emparée de l'évènement, lui promettant un échec cuisant. Mais les critiques s'étaient bien vite éteintes, les résultats de la division parlant d'eux-mêmes. La population magique avait eu plus de mal à s'y faire, mais cela avait fini par devenir rassurant et sécurisant pour eux qu'une telle troupe fonctionne aussi efficacement. Harry avait installé le bureau de la division dans une grande salle du ministère, plaçant tous les bureaux dans la même pièce, y compris le sien. Il avait également crée l'uniforme de ses hommes, ensemble noir et en cuir de dragon, sans cape ni robe, avec un gilet de protection sur lequel brillait leur insigne. Celui de cette brigade d'élite était bien évidemment du cru de Harry, Une patte griffue argentée et, au-dessus, juste au niveau du cœur, quatre lacérations parallèles, d'un rouge sang. On les connaissait sous le nom de ''Maraudeurs''.

Ce qui faisait aujourd'hui l'efficacité et l'originalité du groupe avait pourtant été un lourd handicap au début. Le loup-garou et le vampire cherchaient sans cesse à s'entretuer, l'elfe et le gobelin s'ignorait mutuellement, ce même en combat et le vélane manipulait les hommes de la troupe à sa guise. Leurs techniques de combats posaient également problème. La magie puisée de la nature des elfes était modifiée voire annulée par les pouvoirs du vélane tandis que celle du gobelin déréglait celle de l'elfe de maison libre. Il avait même réussi à intégrer des Médicomages désormais formés au combat dans sa brigade et chaque mission en comportait un. Cette idée fut d'ailleurs retenue pour chaque équipe d'Auror. Le taux de blessures graves voire de mort d'un auror en mission avait énormément chuté, pour le grand plaisir du Ministre.

Dans les premiers temps, c'était devenu la distraction du ministère, les employés se regroupant autour du bureau des Maraudeurs pour voir au bout de combien de temps les premières luttes allaient se déclencher. Cependant, après du temps, des réprimandes, des cris et des coups en douce, l'équipe avait fini par se tolérer, puis se supporter et enfin s'apprécier. Et ça, c'était l'une des plus belles réussites d'Harry, c'était son projet, qu'il avait supporté et mené à bout de bras, son bébé. Et Harry était heureux.

S'il était heureux dans sa vie, il ne pouvait s'empêcher d'avoir un pincement au cœur. Son divorce d'avec Ginny datait de cinq ans déjà … Il l'avait épousé à peine sortis de l'école. Cela avait sûrement été leur première erreur. Mais il l'aimait tant. Il l'admirait beaucoup surtout, forte, courageuse et fidèle envers les gens qu'elle aimait, il la trouvait rayonnante. Il se souvenait de son bonheur lors de la cérémonie, l'air radieux de sa toute nouvelle femme. Il ne savait plus exactement quand leur couple avait commencé à se désagréger. Sûrement lorsqu'elle s'aperçut qu'Harry n'était pas le Survivant, qu'il ne l'avait jamais été. Il était un homme comme les autres, qui avait eu ses moments de lâcheté, de peur et de doutes, qui continuait à faire des cauchemars à propos de la guerre. Au final, elle s'aperçut qu'il n'avait rien à voir avec cette image de héros infaillible que le monde magique s'évertuait à lui coller. Et Ginny en avait été surprise, déçue même. Puis ce sentiment s'était transformé en colère, tempêtant en permanence contre ce quotidien qu'elle n'aimait pas. Il n'avait su que lui répondre. Lui-même fut surpris de cette vision qu'avait sa femme de lui. Il avait pourtant pensé qu'en le côtoyant si régulièrement à l'école et en vacances, elle avait vu qui était le vrai Harry, il s'était manifestement trompé et n'avait pu donner le change. Il n'avait pas trouvé la force d'arranger les choses, et celles-ci s'étaient dégradées, encore et encore … Jusqu'à la naissance d'Albus.

Cette nouvelle les avait surpris, tous les deux. Ce n'était pas prévu. Et les choses avaient changés. Durant toute la grossesse, il n'avait été que soins et attentions envers la rousse qui avait trouvé là le moyen de vivre cette chose extraordinaire qui avait l'air de tant lui manquer, ce piment dans ce qu'elle considérait comme une routine désagréable. Elle avait donc mit fin à sa carrière de poursuiveuse dans l'équipe des Harpies de Holyhead, et devint la correspondante spéciale pour le Quidditch au ''Chicaneur'' que Luna dirigeait désormais à la place de son père et en parallèle avec son activité de naturaliste.

Et Albus était né. Albus Severus. Il se souvenait avec précision de ce jour, passant des heures à regarder son fils à travers la vitre de la nurserie, ne pouvant croire que ce bonheur était réel. Petit enfant fragile, avec une touffe de cheveux noirs et des yeux verts. Le portrait de son père. La seule concession faite au physique de sa mère, fut une peau pâle qui contrastait sur celle de son père. La fierté d'Harry face à ce fils qu'il aimait déjà par-dessus tout était à son comble. Il remercia sa femme des heures durant pour cela. Gratitude qu'elle accepta avec joie, fatiguée et heureuse elle aussi de cette famille naissante.

Le deuxième prénom de l'enfant fut cependant un conflit, c'était l'œuvre d'Harry qui tenait à tout prix à honorer la mémoire de son professeur de potion. Ginny ne partageait pas ce point de vue et n'abandonna face à Harry que lorsqu'elle s'aperçut qu'il ne changerait pas d'avis. Elle lui reprocha longtemps, comme pour le fait d'emménager Square Grimmaud, arguant qu'il ne prenait pas en compte son avis, ses sentiments. Et Harry opinait de la tête, absent. Bien vite, leur vie commune fut de nouveau bancale. L'amour de leur enfant devenant la seule chose qui les reliait. Ils faisaient semblant, une comédie rodée, de baisers affectueux et de sourires factices en public et de lourds silences chargés de reproches muets en privé.

Alors Ginny était partie. C'était un soir, après le repas. Harry racontait une histoire à un Albus dont les yeux se fermaient doucement, sa petite main accrochée à son père. Il ne s'était levé qu'après de longues minutes à l'observer dormir, paisible. Arrivé dans leur chambre, il trouva Ginny assise sur le lit, habillée, prête. Leur conversation dura des heures. Des heures durant lesquelles elle lui reprocha tout, son passé qu'il ne parvenait pas à laisser derrière, son attention focalisée sur Albus en exclusivité, son manque d'intérêt et d'amour pour elle, son inaction face à leur couple qui s'étiolait … Il n'avait pas protesté, elle n'avait que trop raison et il supporta toute la culpabilité de l'échec de leur amour sans broncher. C'était la dernière barrière, elle aurait voulu une réaction, des cris, de la fureur, mais rien … et leur séparation se fit dans l'amertume et les ressentiments mais d'un commun accord, pour protéger Albus.

Albus, bout de chou d'un an à peine qu'il voulait protéger plus que tout, empêchant les journalistes, les ragots, les rumeurs de s'étendre à grand renfort de menaces sur la presse, soutenues par Ron, auror influent et Shacklebolt, ministre de la magie.

C'était aussi sa plus grande peur, la réaction des Weasley face à ce divorce qui avait bouleversé la famille. Ron ne prit pas partie, refusant tout net de s'en mêler en profondeur, il soutint sa sœur et son ami qui était devenu bien plus qu'un frère. Les autres suivirent cette attitude au grand soulagement d'Harry et à la déception de Ginny qui y voyait là un affront fait à sa personne. Il fut décidé qu'Albus vivrait quinze jours chez l'un, quinze chez l'autre, seul vestige d'un mariage de cinq ans. Et le temps était passé, apaisant les rancœurs, adoucissant les caractères. Cela ne faisait que deux ans aujourd'hui que sa relation avec Ginny était redevenue à peu près normale, depuis qu'elle fréquentait celui qui allait devenir son second mari. Harry en était soulagé, Ginny était importante pour lui, elle était comme une sœur, et la mère de son fils. Alors ils se voyaient, rarement mais toujours dans une bonne ambiance …

« Harry ? Tu nous rejoins ? »

Interrompant là le cours de ses pensées, il se retourna pour croiser le regard noisette d'Hermione. En quelques enjambées il rejoignit son amie, lui déposa une bise sur la joue, caressa son ventre qui commençait à peine à être rond de leur deuxième enfant avec Ron, et passa un bras autour de ses épaules pour rejoindre l'intérieur bruyant et chaleureux du Terrier afin de terminer sa soirée d'anniversaire. « Vingt-huit ans … » soupira-t-il avec amusement.


(1) Dans ce paragraphe, cette idée et sa formulation est tirée de la merveilleuse fiction d'artemis69, ''A travers eux'', qui est tout bonnement superbe, je vous la conseille chaudement.

Voilà, la fin de ce premier chapitre centré sur Harry, désolée pour les fans de Ginny, personnellement je n'aime pas du tout le couple qu'elle forme avec Harry, donc je ne l'épargne pas vraiment non plus. Il n'y a pas un grand suspense dans ce chapitre non plus, mais je ne prévoie pas de gros cliffanger non plus, ce n'est pas l'ambiance ni le but de cette fiction. Donc voilà j'espère que ca vous a plu, dites-moi tout ! Avez-vous aimé ? Détesté ? C'était juste chiant en fait ? Il fait froid chez vous ? Vous aimez les fraises ? Lâchez-vous !

Fin du chapitre 1.