Hey, bonjour tout le monde, me voilà avec un tout petit OS songfic, j'espère que ça vous plaira =).
Rien à moi, tout à JK, Gainsbourg et à la petite voix dans ma tête pour le reste ^^
JE SUIS VENU TE DIRE QUE JE M'EN VAIS
Parfois, il faut avoir le courage de prendre des décisions irrévocables, ne pas avoir peur de regretter. Ce soir là, j'étais encore hésitant, maintenant je peux dire que j'ai eu raison. Je crois…
Quand je me suis approché de lui, dans la semi-pénombre de son appartement, j'ai simplement murmuré
« Je suis venu te dire que je m'en vais »
Et tes larmes n'y pourront rien changer, je connais tes talents de comédien, tu en as si souvent usé pour me retenir, pour m'empêcher de partir, car enfin, Draco, ce dont tu as le plus peur, c'est bien la solitude…. Comme dit si bien Verlaine "au vent mauvais", je suis venu te dire que je m'en vais.
Tu te souviens des jours anciens et tu pleures, tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure Des adieux à jamais. Oui je suis au regret de te dire que je m'en vais.
Tu me regardes, les yeux embués par tes larmes de crocodile, tu murmures fièrement, comme quelqu'un qui sait qu'il ne peux pas se tromper « Mais tu m'aimais »
« oui je t'aimais, oui, mais- je suis venu te dire que je m'en vais
tes sanglots longs n'y pourront rien changer »
Comme 'dit si bien Verlaine "au vent mauvais", et bon vent, pour moi.
« je suis venu d'te dire que je m'en vais »
tu t'souviens des jours heureux et tu pleures
tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure
Et ce sont bien les premières larmes que je peux soupçonner d'être vraies…
des adieux à jamais
oui je suis au regret
d'te dire que je m'en vais
car tu m'en as trop fait-
Je me souviens, moi, de tous tes caprices, de l'emprise atroce que tu avais sur ma vie. Je ne faisais plus rien sans toi, et par extension, je ne faisais plus que ce que tu voulais que je fasse. Ah, il était beau le héros du monde sorcier, vulgaire jouet, poupée, du grand Draco Malfoy, marionnettiste agréé. Mais c'est fini,
« oui je suis au regret
De te dire que je m'en vais
car tu m'en as trop fait »
Alors, tout doucement, je met ma veste. Je ne veux pas te brusquer, et égoïstement, j'ai envie de garder cette image de toi. Pas celle du fier Malfoy trainant derrière lui son Potter trop obéissant, non.
L'image que je veux garder de toi, c'est celle du petit blond vulnérable, qui s'aperçoit qu'il a perdu a son propre jeu. Je laisse la clef sur la table, je ne reviendrais jamais dans ton petit appartement.
Etonnant, que ce fut une clef qui soit le symbole de mes chaines, et que son abandon sonne ma liberté…
Je transplanne chez Ron et Hermione, ils ont acheté une petite maison en bord de mer, bien que cela fasse bien deux ans que je ne les ai pas vu, ils ne semblent pas surpris.
« Entre, vieux, on t'attendais », me dit mon plus vieil ami avec un sourire entendu.
Je me sens léger, et mur. Maintenant, c'est ma vie.