Disclamer : Rien de tout ceci ne m'appartiens, bien évidemment, tout le mérite revient à JK Rowling!

Voici une petite fic, qui j'espère vous plaira, bisous ! Bonne lecture !


Chapitre 1 : Celle qui avait un secret…

C'est l'été de mon entrée en 6ème année, il fait chaud et humide, dehors les oiseaux chantent et les rayons du soleil entrent généreusement dans la cuisine du terrier, je termine de faire la vaisselle lorsque ma vie tout entière bascule, prenant un détour que je n'aurais jamais envisagé jusqu'à cet instant précis.

Je m'explique.

Je n'ai que 16 ans, je viens d'avoir les résultats de mes Buses, je suis plutôt fière de moi, j'ai eu trois « Optimale » et trois « Effort exceptionnel », je m'en suis bien tirée, c'est les meilleurs résultats depuis Percy, ma mère ne fait que de le crier à qui veut l'entendre. Rêveusement, je pense aux matières que j'ai décidé de garder lors de mon entretien d'orientation avec le professeur McGonagall et je pense sérieusement que j'ai emplie ma partie du contrat, je garderais les Potions, les Enchantements, la Métamorphose et bien sûr, même si elle ne m'est pas utile pour ma future carrière, je continue la défense contre les forces du mal.

Je suis tout à mon schéma de carrière lorsque j'entends les 3 mots qui allaient bouleverser mon existence.

« - Je suis enceinte »

Le fait de me dire aujourd'hui que je faisais la vaisselle au moment où tout a changé me paraît un peu stupide et impropre à la gravité de la situation.

J'essuie donc la dernière assiette lorsque résonne en moi cette terrible sentence.

« - Je suis enceinte »

Tout autour de moi se fige, de l'assiette que je tiens dans la main et que je voulais juste déposer sur l'évier, au chant des oiseaux, à la course des nuages en passant par ma propre respiration. Tout mon esprit se met à tourner à la vitesse de la lumière, des images qui n'ont rien avoir les unes avec les autres s'entre choc dans ma tête, je suis comme perdu au milieu de moi-même, j'essaie tant bien que mal de me raccrocher à ces trois mots, à les analyser et à en comprendre le sens, en vain.

C'est mon corps qui réagit en premier et qui me ramène à la réalité lorsque ma main lâche l'assiette et qu'elle vient se briser sur le sol dans un fracas assourdissant, nous faisant sursauter toutes les deux. J'ai l'impression que ce combat avec moi-même a duré pendant des heures alors que je me rends compte qu'il ne s'est écoulé, en vérité, que quelques secondes.

Je fais volte face contemplant mon amie sans comprendre, comment cela avait pu arriver à une fille aussi responsable et pragmatique qu'elle, puis quelque chose de plus affreux encore me traverse l'esprit.

Si elle est enceinte, cela implique également une autre personne, un garçon par exemple.

Je sais que ce raisonnement peut paraître un peu stupide, mais lorsque des choses aussi inattendues vous arrivent, vous êtes complètement déconnectés de la réalité et dépourvu de sens logique.

Un terrible soupçon s'insinue en moi lorsque je pense qu'il peut s'agir de Harry, cette simple déduction me glace le sang, je n'ai pas le loisir de réfléchir plus longtemps car je vois la future maman s'effondrer en sanglots, murmurant un faible « mon Dieu »

J'ai l'impression que le simple fait de l'avoir avouer lui a fait comprendre toute la gravité de la situation et prendre conscience des probables conséquences de ce qu'elle pouvait entraîner.

Pendant un instant je suis simplement là, la regardant, impuissante et incapable de faire un mouvement, je n'arrive tout simplement pas à croire qu'une telle chose ai pu se produire, que se soit réel, et je m'attends à tout moment à me réveiller. Un long frisson parcoure mon dos quand je prends conscience de la réalité de la scène et de l'horreur de la situation.

Alors, juste à ce moment là, mon corps accepte de m'obéir et je bondis au chevet de mon amie et la prend dans mes bras, elle se contente de s'accrocher à moi en murmurant des « mon Dieu » à répétition.

Je meurs d'envie de savoir qui est le père de cet enfant, mais la voyant si désemparée je ne me résous pas à lui demander, ni à dire quoi que se soit, puis une question me vint à l'esprit.

« - Hermione, qu'est-ce que tu veux faire ? »

Elle se tourne vers moi, les yeux emplis de larmes, je vois dans ses yeux le doute et la tristesse, puis son regard se dirige à nouveau dans le vide.

« - Mon Dieu, ça n'aurait jamais du arriver, pas maintenant… » Murmure t-elle.

Quelque chose dans sa voix me brise le cœur et je ne sais vraiment pas quoi répondre, je suis si mal de la voir dans cet état, elle qui a toujours réponse à tout et qui a un sang froid hors pair, la voir effondré me fais bizarre et je prends conscience qu'elle est aussi vulnérable que n'importe qui et cette réflexion me choque car le simple fait de la savoir si forte me rassurais. Un pilier de ma vie s'effondre et nous avons toujours un problème.

Puis, Hermione lève de nouveau les yeux vers moi, je n'ai jamais vu autant de détresse dans une seule paire d'yeux.

« - Ginny, c'est trop tôt » Me dit-elle comme si elle me suppliait de la guérir d'une maladie mortelle.

Je la prends dans mes bras.

« - Hermione, veux-tu de cet enfant ? »

Elle fuit mon regard, mais j'ai le temps de voir cette étincelle au fond de ses yeux.

« - Hermione, tu dois répondre à cette question, c'est essentiel et après nous réfléchirons à ce qui convient de faire »

Elle comprend et, hoche de la tête mais ne prononce aucun mot, alors je fais à nouveau le premier pas.

« - Hermione, au nom de Merlin, veux-tu oui ou non de cet enfant ? »

« - Oui » Murmure t-elle d'un ton presque coupable.

« - Alors tu l'auras »

Elle me fixe d'un air surpris.

Elle peut, c'est bizarre comme parfois on peut dire des choses sur un certain ton de voix alors qu'à l'intérieur on ne pense pas du tout pareille, vous voyez non ? Comme par exemple quand vous affirmez quelque chose avec conviction alors qu'en fait, en vous-même, c'est la panique totale.

« - S'il faut on partira à l'autre bout du monde, personne n'en saura rien mais tu auras cet enfant, je ne te laisserais pas »

Hermione se jette dans mes bras, je crois qu'elle est soulagée, enfin j'espère.

« - Merci Ginny »

Oui, elle est soulagée, mais moi je suis loin de l'être, je viens de lui promettre de tout quitter, mes parents, mes frères, mes amis, mon école, la promesse d'un bel avenir que j'avais commencé à construire, tout absolument tout…

« - Mais avant Hermione, tu dois LE mettre au courant, tu ne crois pas ? »

Je vois Hermione passer du blanc au livide limite transparent.

« - Je ne sais pas Ginny…il n'est pas prêt… »

« - Tu sais il était prêt pour faire l'amour avec toi… »

Hermione a un petit sourire rêveur.

« - Nous l'avons fait qu'une fois, c'était un accident… »

« - Et bien, maintenant c'est une réalité et il doit savoir, tu n'as pas à vivre ça toute seule ! Une enfant se fait à deux et s'élève à deux ! »

« - Mais, je t'ai toi, Ginny »

Je la vois, elle me supplie de rester près d'elle, mais là n'est pas la question. Un enfant a autant besoin de son père que de sa mère, ça j'en suis sûre.

« - Et, qu'est ce que tu lui diras à cet enfant, que je suis son père, il aura du mal à le croire… »

Nous, nous regardons et ma remarque est si stupide que nous rions, ça détend l'atmosphère mais pour une courte durée, Hermione redevient triste. A cet instant une chose me frappe, c'est si évident que je me demande pourquoi je n'y est pas pensé avant. Je m'approche d'elle et je pose une main réconfortante sur son épaule.

« - Tu sais, Mione, un enfant c'est une chose merveilleuse qui ne dois pas être vécut comme un malheur, peu importe les circonstances, que tu sois trop jeune ou pas ! »

Elle me sourit juste lorsque Ron et Harry entrent dans la pièce en riant aux éclats, Hermione en profite pour tenter de dissimuler ses larmes, en vain, les deux garçons à peine arrivés se jettent sur Hermione avec inquiétude, pendant que moi-même je tente de savoir lequel des deux peut être à l'origine de cet enfant.

Je fais des mélanges mentaux en superposant une fois les visages d'Hermione et d'Harry , puis de Ron et d'Hermione, puis soudain je sens que quelque chose de plus pesant vient d'alourdir l'atmosphère de la pièce.

J'observe tout le monde, car perdue dans mes pensées, je ne me suis rendue compte de rien, puis j'aperçois que cette chose pesante est en fait le silence qui règne entre nous quatre. Mon cœur se met à battre très fort lorsque je comprends qu'Hermione vient de leur faire la même confession qu'à moi quelques minutes plus tôt.

Je guette leurs réactions, à l'un et à l'autre, Harry a la bouche grande ouverte, ses lunettes tombent un peu plus que d'habitude sur le bout de son nez et ses bras pendent mollement de chaque coté de son corps et à cet instant je su à quoi j'avais bien pu ressembler quelques minutes plus tôt. Avec un certain soulagement, je suis désormais sûre que Harry n'est pas le père de cet enfant

Je n'ai même pas le temps de me tourner vers mon frère pour confirmer l'horrible soupçon qui naît en moi, car je le vois devenir aussi blanc qu'Hermione tout à l'heure, et machinalement il fait trois pas en arrière.

Je l'entends pousser un petit gémissement et il s'assoit rapidement sur l'escalier, de peur je pense de perdre l'équilibre, il met la tête dans ses mains dans un vague geste désespéré.

« - Oh mon Dieu… »

Il a comprit, j'ai compris et Harry qui se tourne, les yeux ronds de surprises, un coup vers Ron, un coup vers Hermione vient de comprendre lui aussi.

Merlin protège nous ! Me dis-je intérieurement en pensant à la tête que ma mère ferait lorsqu'elle apprendrait la nouvelle, C'est sûr, Ron était condamné, il ne réchapperait jamais à ça…


Voilà, alors ça vous a plu ? (Mon 1er Ron/Hermione ! Pour les amateurs de ce couple, régalez-vous!) Je rappelle que cette fic sera courte ! Quelques chapitres seulement ! Bisous ! La suite très bientôt si vous aimez!