Méfies-toi des Anges!
« Le hasard n'appartient pas à ce monde, tout n'est que fatalité ! » Clamp.
Chapitre 1 : Lors que le ciel te fit
Dans
la campagne galloise une jeune fille, étendue dans l'herbe tendre et
humide de la rosé nocturne, regardait le ciel. Elle avait tous de suite
repérée Sirius et l'étoile du Berger et cherchais présentement Alcyone,
son regard noisette fut accroché par une étoile filante. Elle formula
un vœu et se releva, elle portait un jean clair patte d'éléphant et une
chemise en soie bordeaux nouée au-dessus du nombril. La peau légèrement
halée après ses deux semaines passées chez sa tante au bord de la
Méditerranée et ses cheveux chocolat attaché en un chignon désordonné.
Elle embrassa la compagne d'un regard et se retourna vers la grande
demeure ancienne implantée au bord d'un cours d'eau au milieu d'un
jardin fleuri. Des lampions éclairaient la table familiale sous la
pergola parcourue de jasmin, à la table il y avait deux couples qui
discutaient avec animation.
La jeune fille se rassit dans l'herbe et
retira ses chaussures de soirée qui lui meurtrissaient les pieds et
ramena ses jambes près d'elle. Elle appuya sa tête sur ses genoux et
entoura ses jambes de ses bras, le regard dans le vague. Cela faisait
maintenant un mois qu'elle avait quitté Hogwarts et elle ne savait plus
si elle voulait y retourner un jour, depuis quelques temps déjà elle y
pensait, bine avant que son regretté directeur ne soit assassiné sous
les yeux émeraude impuissants de son meilleur ami en Juin dernier. Elle
avait beau faire partie de la courageuse maison des lions, elle ne
voulait plus tenter le diable, ses parents étaient sa seule famille et
les savoir en danger la faisait culpabiliser. Ses amis lui avaient
écrit toutes les semaines, Harry allait bientôt quitter Privet Drive
pour Godric's Hollow, il avait invité Remus Lupin et Nymphadora Tonks à
vivre avec lui et se réjouissait de quitter cet enfer. Il avait fini
son apprentissage d'Occlumen et maîtrisait très bien les intrusions de
Voldemort dans son esprit. Le professeur Slughorn ne devait pas y être
étranger. Quant au rouquin il se trouvait en France pour le mariage de
Bill et Fleur. Son cœur se serra, si elle ne retournait pas au collège,
elle ne les reverrait pas et il lui en voudrait d'avoir lâché Harry à
un tel moment. Son esprit dériva inévitablement sur les responsables de
leur infortune, jamais la jeune fille aurait pu imaginé que Draco
Malfoy deviendrais un Mangemort, d'accord son père en était un,
d'accord il était à Slytherin et pire que tout aimait la traiter le
sang de bourbe mais delà à rentrer dans les rangs de Voldemort. Perfide
serpent, si elle pouvait seulement lui mettre la main dessus. Elle se
releva et décida de retourner vers la maison ses parents étaient
affairés autour de la table. Le vent joueur et enjôleur vint la
chatouiller, gonflant légèrement sa légère chemise, elle ramassa ses
chaussures et prit le chemin de l'illustre demeure de pierre. Elle
avait parcouru la moitié du trajet quand elle entendit un crac sonore
retentir derrière elle, elle se retourna d'un bon sa baguette en main.
Il y avait une forme effondrée au sol, évanouie dans un fatras de robe
noir. Elle baissa sa garde sans pour autant ranger sa baguette et
s'approcha de la forme.
-Quand on pense au diable ! Souffla Hermione.
Draco Malfoy était là étendu de tous son long au milieu des ses robes sales et désordonnées, ses cheveux platines en bataille et le visage amaigri. La jeune fille le regarda dégoûtée pesant le pour et le contre, le laisser là c'était de la non-assistance à personne en danger mais l'aidé c'était de la complicité de meurtre ou torture, que faire ? Son père résolu le dilemme pour elle en arrivant, ayant finit de ranger les restes du repas, il était venu à sa rencontre.
-Aide-moi Mina, lui demanda son père en s'approchant du corps inanimé du blond.
-Pas la peine, répondit-elle. Mobilicorpus !
Elle fit léviter le corps du jeune homme et tous trois rentrèrent dans la bâtisse. Hermione déposa le corps inanimé du Slytherin sur le lit de la chambre d'ami et effectua divers sortilèges médicaux. Il avait trois côtes cassées, une entorse à la cheville droite, un léger tassement de vertébré, de nombreuses coupures et bleus. Elle lui fit avaler tant bien que mal un verre de la solution de Poussoss et appliqua un baume sur ses hématomes, son père lui posa des points de sutures sur l'arcade sourcilière droite et Hermione le changea d'un coup de baguette, un pyjama en coton bleu glacier, récupéra ses robes et sortit. Elle aperçut son avant-bras droit, la marque de l'oncle Voldy et secoua la tête, il avait dû tenter de l'enlever et c'était charcuté le bras autour. Hermione y appliqua une solution aseptisée et recouvrit d'une gaz puis d'une bande le bras. Puis elle sortit, déposa les vêtements dans la corbeille à linge sale e rentra dans sa chambre, se changea et ouvrit sa fenêtre. Elle enjamba le rebord de sa fenêtre e s'aventure sur les toits, où elle s'assit, sa nuisette rose en coton flottait légèrement dans le vent, lui arrachant de légers frissons. Sirius brûlait toujours à des années lumière d'eux, une larme perla de son oeil droit puis sa jumelle s'échappa de l'œil gauche.
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Il ouvrit un œil puis le second et ne distingua rien d'autre qu'une lumière éblouissante. Il cligna des yeux et aperçu une forme floue à sa gauche.
-Comment te sens-tu ? Lui demanda une voix féminine.
-Bien je crois, répondit-il. Si on fait abstraction que ne sens pas ma jambe gauche et que tout est flou.
-Ça va revenir, lui assura-t-elle.
Sa voix lui état familière mais il ne parvenait pas à la raccrocher à sa détentrice. Il soupira, ce n'était déjà pas la voix d'une de ses bourreaux !
-Où suis-je ?
-Au Pays de Galle.
-Si loin !
-Ça fait une trotte depuis les Orcades, lui assura la jeune fille.
-Puis-je savoir qui vous êtes ?
-Non,
je ne serai plus là quand tu te recouvreras la vue et je ne tiens pas à
ce qu'on sache que j'ai soigné un Mangemort ! Claqua froidement la
demoiselle.
-Tu es une sorcière ?
…
-Je vais supposer que oui ! Gryffindor sans doute ?
…
-Qui ne dit mot consent !
-Comment te sens-tu aujourd'hui mon garçon ? Lui demanda une voix masculine.
-Comme je le disais à la demoiselle…
-Quelle demoiselle ? L'interrompit l'homme.
-La jeune fille.
-Mina vous a rendu visite ! Elle ne voulait pas vous approcher à moins de cent mètres, s'étonna l'homme.
-Je vois soupira le blond.
-Je m'appel Kurt, lui dit l'homme. Ma femme s'appelle Glory.
-Draco Malfoy.
-Nous savons cela. Est-ce que tes troubles visuels sont passés ?
-Non.
-Mina
avait raison, elle s'occupe de chercher un remède dans la bibliothèque
de l'un de ses amis et nous a laissé des potions, onguents et a promis
de vérifier que tous rait bien pour vous.
-Qu'est-ce que j'ai ?
-Alors
sans ardre de préférence, trois côtes cassées, mais la potion de
Poussoss est en voie de supprimer ce problème, une entorse à la
cheville gauche, on doit vous passer de l'onguent dessus pendant une
semaine, un tassement de vertèbres pour cela on ne peut pas grand
chose, l'arcade sourcilière droite suturée, le bras droit en attente de
plus amples explications mais soignées en apparence et pour finir un
nombre assez important de coupures et hématomes sur tous le corps.
-Votre fille fait des études de Médicomage ?
-Je n'ai pas le droit de vous répondre.
-Pourquoi ?
-Mina
ne souhaite pas que vous sachiez qui nous sommes et qui elle est, pour
notre propre sécurité. De plus j'ai le sentiment que si cela n'avait
tenu qu'à elle vous serez en train d'agoniser dans le champ en friche
derrière. Vous pouvez rester ici autant que vous le voudrez, je sais
que vous devez entrer en septième année à Hogwarts, nous pouvons
alerter le professeur McGonagall afin que vous puissiez vous y rendre
malgré vos antécédents.
-Merci.
-Je vais vous laisser vous reposer, lui dit l'homme en se levant.
Draco vit une forme se lever et se diriger vers ce qui devait être la porte.
-Alors ? Entendit-il.
-Il va mieux.
-L'ordre veut qu'on le…
La porte se referma avant la fin de la phrase, il se rendormit fatigué parce qui devait être la pire semaine de sa vie. Il se réveilla bien plus tard, il y avait une présence près de lui, très discrète et fondue dans l'obscurité. Un peu dans le genre de celle du professeur de potion, Severus Snape.
-Qui est là ?
…
-Mina ?
-Vous devriez vous rendormir, lui souffla une voix douce à l'oreille.
Et il retomba dans les bras de Morphée, il s'éveilla le lendemain alors que de fines mains finissaient de lui appliquer un onguent sur la cheville.
-Comment te sens-tu ? Lui demanda une vois enjouée et exceptionnellement chantante.
-Moins mal.
-Très bien, tu as raison de ne pas te lasser abattre.
-Nous somme quel jour ?
-Mardi 5 Août et il est 10h30.
-Merci.
-Mina
a trouvé comment s'occuper de votre bras. Elle s'en est occupée cette
nuit quand vous dormiez quant à votre Tatouage elle a trouvé comment
soigner la douleur lors des appels, apparemment la mère de son ami
s'était penchée sur la question, d'après Mina elle était très douée en
Potion.
-Et pour mes yeux ?
-Je dois vous donner une potion dès que j'aurais fini.
Elle termina son massage de cheville et se dirigea vers une table où reposait une dizaine de petites fioles et un service à rafraîchissement. Il l'entendit verser de l'eau dans un verre et remuer avec une cuillère avant de s'asseoir sur le bord du lit.
-Je vais
fermer les volets et éteindre les lumières, ensuite tu pourras boire le
contenu du verre tu fermeras les yeux et suivras mes instructions.
-C'est d'accord.
-Voilà tu peux y aller.
Il avala la potion et ferma les yeux comme préconisé par son hôtesse.
-C'est fait !
-Ok, grades les yeux fermés, est-ce que tu perçois une différence ?
-Oui.
-Ok, tu vas ouvrir l'œil droit et me dire ce que tu vois.
-Une flamme.
-L'œil gauche maintenant.
-Une main devant une flamme.
-Les deux !
-Une bougie et un visage.
-C'est bon, je vais rallumer la lumière.
Il vit la bougie se déplacer vers la porte et aussitôt la lumière se répandit dans la chambre.
-Tu y vois toujours ?
-Oui, oui, répondit-il en se tournant vers elle.
C'était une grande femme très élancée, aux cheveux blond platine bouclé et aux yeux verrons pailleté d'or, l'un vert et l'autre noisette.
-Tenez ce sont des vêtements propres, la salle de bain c'est cette porte et vous avez une canne là pour votre cheville. J'enverrais Kate vous chercher pour le déjeuner.
Et elle sortit, Draco regarda autour de lui. Il y avait une grande armoire en bois dans un coin, une table en demi-cercle en face du lit où était rangée les différents remèdes. Un bureau sous une fenêtre, il se trouvait lui-même dans un immense lit à baldaquin en bois, dont le travail était assortit à tout le mobilier de la pièce. Dans des tons émeraude et orangé sur sa table de chevet il y avait une bougie dorée, un bouquet de fleur rouge, orange ou jaune. Il attrapa sa canne et entreprit de se lever, il remarqua à cette occasion qu'il portait une chemise de nuit ample en coton. Il venait de finir de s'habiller quand une jeune femme aux cheveux blonds doré raide entra dans la pièce.
-Mina a raison quand elle dit que vous êtes le diable, la beauté des anges et le cœur du serpent, déclara-t-elle. Venez le déjeuner est prêt !
Voilà, dites-moi ce que vous en pensez. je dois préciser que cette fic n'est pas ma principale et que par conséquent sa mise à jour sera très aléatoire.
Bizz à tous Lily
