Une ombre se déplace silencieusement parmi les ruines de ce qui fut un palais. La silhouette sort ses deux cimeterres de leurs fourreaux et commence à faire les tournoyer lentement dans ses paumes. Le mouvement des lames incurvées est parfait. Les cimeterres semblent être le prolongement des bras qui les manient. Le métal finement aiguisé lance des reflets argentés sur les murs sombres et glacés. Le visage mince ne laisse transparaître aucune émotion. Les entrelacs se dessinent de plus en plus vite. Un regard fier lancé par des yeux d'un vert émeraude. Les cimeterres fendent l'air dans un sifflement. Un nez fin, qui se retrousse donnant au visage une expression dédaigneuse. Une lame s'attarde sur des herbes folles. Des lèvres brillantes comme si des gouttelettes de pluie y avaient été déposées. Tintement singulier des cimeterres qui s'entrecroisent. La longue natte blonde se défait. La danse des cimeterres continue. Le corps du guerrier évolue gracieusement, sans à-coups. Le gestes maîtrisés inspirent le respect. Soudain, les cimeterres retournent dans leurs fourreaux : « Je suis l'égal d'un homme »

Voilà un texte qui sort tout droit d'un tiroir ;o) ! J'y ai repensé en voyant Eowyn.

síla*tinwe