Coucou à tous et toutes,
Après avoir dévoré beaucoup de vos merveilleuses fictions j'ai enfin décidé de me lancer et laisser parler mon imagination. Donc voici ma première histoire.. Surtout n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez que ce soit bon ou mauvais, j'accepte toutes critiques qui puissent m'aider à m'améliorer. Sur ce, je vous laisse avec le prologue et vous souhaite une bonne lecture..
Prologue
BPOV
Je ne sais pas depuis combien de temps j'étais là, assise sur ce fauteuil trop dur, les yeux rivés sur cette porte. Les gens passaient devant moi mais je ne les voyais pas. J'essayais de comprendre à partir d'où cela avait commencé à merder. Je pensais pourtant que l'on avait enfin réussit à se sortir de tout ça. CONNERIES! Il m'avait mentit! Et j'avais rien vu! Je lui en voulais. Mais surtout je m'en voulais à moi d'être passé à côté.
Les yeux fermés, je revoyais son visage, ses yeux moqueurs. Je sentais son odeur mentholée autour de moi et je pouvais presque sentir la chaleur de son corps contre le mien. Je le voyais m'engueuler, me disant que je me trompais, qu'il ne m'avais pas mentit, que je devais avoir plus confiance en lui. La vérité c'est que c'est cette confiance qui m'avait endormie.
Je repensais à tout ce chemin que je pensais qu'on avait parcouru depuis tous ces mois. Que tout cela nous avait rendu plus fort. Il y avait des moments comme maintenant où je me dis que j'aurais dus me tirer lorsque tout cela à commencé. Mais je me rend compte tout de suite après que je n'aurais jamais pus. Malgrès toute ma volonté. Malgrès TOUT! J'aurais été incapable de le quitter. Car si ce qu'il me faisait subir était en train de me détruire petit à petit, la vie sans lui aurait déclenchée ma « mort » immédiate. Je sais c'est horrible et triste de parler comme cela à 25 ans à peine mais c'est la réalité.
Rouvrant les yeux pour me reconnecter à l'instant présent, je sentais cette boule grossir dans mon ventre m'annonçant que rien de bon ne ressortirait de tout çà.
Si tu savais mon amour comme je te déteste en ce moment pour me faire pleurer... encore une fois.
Mais après tout à quoi est-ce-que je m'attendais après tout ce que l'on a vécu depuis le début? J'aurais dus m'en douter mais comme d'habitude j'ai foncé dedans tête baissée sans prendre en compte tout ces signes qui auraient pourtant dus me mettre la puce à l'oreille.'avait prévenu dès le départ, même tes amis qui se disent pourtant si dévoués. Je m'en veux car je n'ai pas sus t'aider comme il l'aurait fallu; en fait je crois qu'avec le recul, au lieu de t'aider à remonter j'ai plongé avec toi. Mais même si je m'en étais rendu compte, je n'aurais rien pus faire faire pour m'en empêcher car à choisir entre l'enfer avec toi et le paradis sans toi, mon choix est d'ors et déjà fait. Appeler çà du masochisme si vous le voulez, moi j'appelle çà l'AMOUR. Alors même si celui est malsain, c'est celui que j'ai choisis de vivre. Pire, qui m'a été imposé de vivre et ce dès notre premier regard. Alors oui, même si aujourd'hui je te maudit du plus profond de mon être, même si je trouve que tu n'a pas à un seul instant penser à moi, même si aujourd'hui j'ai l'impression que mon cœur explose en mille morceaux, je n'arrive pas à regretter ce qui m'a amené jusqu'ici, même si c'est en enfer. J'ai beau m'en vouloir et me faire des milliers de reproches sur mon aveuglement, je me dis qu'au final tu aurais trouvé d'autres façons de me tromper et me faire croire que c'était enfin fini.
Jetant un coup d'œil à l'horloge, je m'aperçus que cela faisait plusieurs heures qu'il était là dedans. Dans cette pièce stérile où mon avenir se jouait. Car je le savais, qu'importe ce qu'il se passerait ici, cela aurait de grosses répercutions sur ma vie.
« Mademoiselle Swan? »
Le coeur battant, je me levais pour faire face à ce que le médecin avait à me dire. Il me dévisageait avec un visage impassible si bien que je ne pus dire si ce qu'il avait à me dire était bon ou pas.
« BELLA » Au fond du couloir j'entendis la voix angoissée d'Alice qui courrait vers moi suivis de Jasper.
« Ma puce je suis venue aussi vite que j'ai pus. J'ai prévenu les autres ils arrivent par le premier avion. Tu as des nouvelles? Que s'est-il passé? Et toi comment tu te sens? Mon dieu si tu savais... »
Elle continuais à parler mais ses paroles me traversaient, j'avais pour ma part les yeux rivés à ceux du médecin qui attendait que mon amie ait fini pour en placer une. Moi j'attendais, stoïque, incapable d'émettre le moindre son pour l'arrêter dans son monologue. J'attendais une nouvelle quelle qu'elle soit, j'étais suspendue à ses lèvres... Le médecin pris enfin la parole après qu'Alice se soit tut après l'intervention de Jasper. Il pris la parole et là, après ces mots je fus plongée dans le noir submergée par l'émotion qui me traversa de part en part jusqu'à m'englober totalement.
« Mon dieu BELLAAA »