Je suis vraiment pas doué pour les fictions... mais j'avais commencé celle-ci sur le site français des fics DC. Je la poste sans vraiment être sûr de la continuer (quand je me relis, j'ai envie de mourir) ^^

Je vais surtout m'servir de ce compte surtout pour suivre des fics, parler, etc...

Bref, bonne lecture et... à bientôt peut-être ?

Introduction

Le réveil était brutal.
Ma vue se brouille, comme si je venais de me réveiller à cause d'une lumière.
Comment j'en suis arrivé là ? Ah oui, ma sœur m'avait emmené à l'agence touristique, on s'est rendu au Japon en vacances, et je me suis retrouvé dans un chalet, perdu en forêt, surprenant des hommes en noir, discutant avec un type louche, en gris.
Je n'avais pas vraiment compris de quoi ils parlaient, mais ça m'importait peu.

- Tout va bien, petit ?
« Petit ? Mais qu'est-ce qu'il raconte ? J'ai quand même dix-huit ans ! »

L'un d'entre eux avait une chevelure incroyable, des cheveux argentée descendant jusqu'à ses fesses, plus ou moins large. L'autre était un balourd, si puis-dire. Il portait un chapeau noir. C'était donc eux qui m'avait mis dans cet état ?

- Centrale, j'ai retrouvé un petit garçon de... hé ! Ou il est ?!

Je me dirige à présent plein sud. De toute manière, je suis de toute évidence perdue. Ma sœur était sûrement encore au chalet... ma curiosité sur les aboiements de chien, venant de l'extérieur, m'avait encore apporté des soucis. Et là, pour le coup, les vacances sont clairement loupées. À part la forte neige, je ne voyais pas grand-chose, sauf une route, plus loin... ma vue se détériore à nouveau... le réveil a été brutal.

Chapitre 1 : Edogawa Conan

L'infirmière en chef entra dans ma chambre d'hôpital, portant un dossier dans la main. Au début, j'avais cru que c'était fini, mort à dix-huit ans... tout ça à cause d'une curiosité trop assidue.

- Bien, je suis venu pour te demander le numéro de tes parents. Désolé d'être si direct, mais un enfant d'environ huit ans, seul dans une forêt, ce n'est pas normal.
« HUIT ANS ?! »

C'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase, d'un bond, je me levai et me rendis au-devant du miroir de la chambre.

« C'est impossible ! »

Je me souvins de cette soirée, le type avec les cheveux longs m'avait filé un poison portant un nom vraiment bizarre. Il disait aussi que c'était le dernier prototype, car son concepteur se serait enfui. Première réaction : putain, dans quel bordel je me suis fourré ?
Sans un mot, je récupérai ma veste, et sortis en trombe de ma chambre. Pour le coup, j'étais vraiment sonné.
Huit ans, cheveux châtains coiffés sur le côté, avec quelques léger pics sur le devant de la tête, ni trop haut, ni trop bas. En clair, c'était moi, en version rajeunie. J'avais repris mon ancien corps.

« Mais... et ma sœur ? »

Je n'étais pas vraiment inquiet pour mon nom, et il en fallait désormais un nouveau. Pour mon nom de famille, pas très difficile : Thilliez, de Franck Thilliez, auteur français, mon pays d'origine. Pour mon prénom, pourquoi pas Evin ? Un peu comme Ira Levin, auteur de « La couronne de cuivre ».
Evin Thilliez, pas très japonais, mais peu importe. J'étais donc, dans un pays que je ne connais pas, ou se trouve également ma sœur... mais dont je ne sais ou elle se trouve. Et le pire, c'est que son numéro était dans mon répertoire, de mon portable perdu.
Je mis fin à ma course effrénée à Kyôto, d'où je pris un bus direction Tokyo.

- Regarde ici par exemple, ce professeur est un scientifique... le fric qu'il doit se faire.
« Je remercie Madame Evhaleo, pour ses cours de Japonais ! »
- Professeur Hiroshi Agasa ? Ah ouais, il est assez connu.
« Hiroshi Agasa ? Il ne croira pas à mon histoire, mais qui ne tente rien n'a rien. »

Il m'avait suffi de rechercher son nom dans des pages de particulier, ou dans des recherches au cybercafé pour enfin retrouver son adresse : Beika, second quartier, numéro 22.

« Beika, c'est à seulement deux kilomètres, je peux faire le trajet à pied. »

Il était maintenant 15 heures 30, quand enfin la résidence de ce professeur Agasa se dessina au loin. Quelques frissons, c'était normal, comment faire pour lui expliquer la situation ? Mais il n'y avait que lui pour m'aider, s'il ne peut pas, alors je ne tiendrais pas très longtemps. La maison était belle, mais pas comme celle d'un riche... je doutais, ce scientifique est-il vraiment connu ?
Ding... dong...
Le professeur ouvrit la porte.

- Bonjour. Qui es-tu mon garçon ? demanda le professeur,

« Il n'a pas l'allure d'un scientifique de génie. »

- Bonjour, vous êtes bien le professeur Hiroshi Agasa ?

- Oui. On se connaît ?

- Si je me présente à vous... c'est parce que... j'ai besoin de votre aide, et vous êtes le seul à pouvoir me sortir de cette embrouille !

Le professeur ouvrit la bouche, puis leva un sourcil. Là c'était sûr, il n'a vraiment pas la carrure d'un génie.

- Entre.

Sa maison était splendide, finalement. Un écran plat, un bar, un petit paradis sur terre, un endroit confortable. La première chose que j'ai remarqué en rentrant, c'était des chaussures d'enfants. Il a des petits enfants ? Sûrement, à son âge.

Il m'invita à prendre place à une table, ou il me servit un jus de fruit.

- Donc, en quoi puis-je t'être utile ?

Et je lui racontais mon histoire, français, vivant en Amérique, vacance au Japon, homme en noir, drogue, rajeunissement, évasion... sœur.

Au fil de mon histoire, le professeur écarquillait les yeux, de plus en plus, visiblement sous le choc.

- Qu'y a-t-il ? Vous n'y croyez pas, hein... soupirai-je,

- Apotoxine 4869. Je vais...

La porte s'ouvrit, et deux enfants de mon âge, du moins de huit ans, entrèrent dans le salon.

- Professeur ! Qui est-ce ? S'interrogea Conan,

- Sh-Shinichi ! Euh... Je te présente Evin Thilliez, victime de l'apotoxine.

La fille aux cheveux châtain se figea, et Conan ouvrit grand les yeux.

C'était maintenant les deux enfants qui racontaient leurs histoires respectives. Donc, ce serait une puissante Organisation, dont les membres qu'ils connaissent sont : vodka, gin, tequila (mort) et pisco (mort) ?

L'enfant avec les lunettes s'appelait Shinichi Kudo, alias Conan Edogawa. La fillette, Shiho Miyano, Ai Haibara.

- Et, déclara Conan, comment as-tu choisi ton nom ?
- Thilliez vient d'un auteur français, que j'admire beaucoup. Evin vient d'Ira Levin, sans le L.
« Décidément, on prend tous des noms d'auteurs... » pensa Haibara.
- Je vais t'expliquer certaines choses, enchaînai Conan, à l'heure actuelle, nous connaissons seulement six membres : Gin, l'homme aux cheveux longs, Vodka, son acolyte, Tequila, un informaticien aujourd'hui mort, Pisco, mort il y a peu dans l'hôtel du centre, Akemi Miyano, sa sœur décédée, et Shiho, Sherry, maintenant alliée. Nous savons aussi qu'ils ont un boss, mais on n'a aucune information.
- Il a oublié de parler du professeur Jodie, continua Haibara.
- Je soupçonne le professeur d'anglais de Ran, Jodie, d'être Vermouth.
- Vermouth ?
- Un membre qui a été récemment mis sur l'affaire Sherry. Je sais également qu'un type appelé Shuichi Akai, après son témoignage à la police lors d'une affaire de prise d'otages en bus, pourrait être de l'Organisation, suite à un ressentiment d'Haibara.
- Et ensuite ?
- Rien. On ne sait plus ou on en est actuellement, ce que je sais, c'est qu'un festival va avoir lieu prochainement sur un bateau, et il pourrait y avoir Vermouth.

« Si Vermouth s'y rend, et que Jodie est effectivement de l'Organisation, on va attirer les foudres des autres membres. Et si Jodie et cet Akai Shuichi étaient tous les deux dans le même bus, alors... Ça signifie qu'ils sont liés, et c'est à lui qu'on aura droit à une belle correction. »

« Je n'en parlerais qu'à Evin. Mais, j'ai une piste toute fraîche qui vient de sortir du nid : l'affaire Itakura. »
- Au fait comment tu t'appelles réellement ? demanda le professeur,

« Je... non, je ne peux pas leur dire. »
- Désolé, mais ma mémoire est encore dans le flou, et je ne me souviens plus de mon répertoire, de mon nom, et de ceux que je connaissais.
- Je vois.

Conan sourit.

- Bienvenue dans le clan des rétrécis, Evin-kun !