Saint Valentin morbide
Auteur : Yami Aku
Genre : Pas joyeux du tout mais pas du tout du tout. Boy's love. POV de Draco.
DisclaimerAucun personnage du monde de JKR ne m'appartient.
Note : Voilà ma nouvelle fic, courte en trois chapitres. Elle n'est pas vraiment d'actualité mais je l'avais commencé le 14 février et en faite je l'ai abandonné. Comme je l'ai reprise et fini, je la poste. J'espère qu'elle vous plaira !
Bonne lecture !
Chapitre 1 : Adieu
Aujourd'hui nous sommes la saint Valentin, lorsque j'y pense qu'est-ce que cette fête ? Une fête où les amoureux se déclarent leur flamme, une fête où tout le monde est heureux ! Heureux ce mot m'échappe depuis que tu m'as laissé là, tout seul comme rien comme quelqu'un de seul…Seul c'est ce que je suis à présent sans toi, tes mains, tes lèvres, ton corps, ta voix. Je ne suis plus rien et je reste plus que l'ombre de moi-même.
Pourquoi m'as tu laissé toi que j'aimais tant ? Toi qui m'ouvrait le coeur, qui me faisait croire en la vie ? Toi dont je ne peux plus me passer ? Tu l'as préféré à moi. Elle, cette pimbêche, cette sang de bourbe, Hermione Granger, je ne peux pas la supporter. Tes amis en général. Je crois d'ailleurs. Ronald Weasley ton meilleur ami, jamais je ne le pourrais, après tout, je suis un Malfoy et je n'ai donc pas besoin de toi, je peux me débrouiller seul. Seul non, je ne peux pas, tu me manques trop…
Je marche lentement dans les couloirs, je sais que je vais recevoir des centaines de cadeaux, avec toi nous étions les garçons les plus populaires de l'école, nous rigolions en nous disant 'si ils savaient qu'on est ensemble, ils ne feraient pas la même tête'. Mais non, maintenant je suis le seul, toi tu as Granger et moi personne, seul comme depuis mon enfance, sans amour, rien, voilà ce que je suis rien !
Une fille m'accoste avec son groupe de copines, elles sont toutes rouge à l'idée de m'offrir un cadeau, je ne renvoie personne, accepte, je m'en fiche, la seule personne de qui je voudrais recevoir quelque chose ne me le donnera jamais. Jamais, je ne reverrais ce sourire, tes lèvres, ton rire, tes mots doux plus jamais je ne l'ai entendrais, plus jamais.
Jamais, voilà ce que je veux, ne plus jamais avoir a souffrir, je souffre depuis trop longtemps !
Je n'écoute même plus ce qu'elles me disent, j'hoche la tête mécaniquement. Soudain je me stoppe. Tu es la devant moi, main dans la main avec ta belle, heureux. Ce sourire dont seul moi avait le droit avant, ce sourire que tu m'a fait connaître, ce sourire que moi aussi, j'ai réussi a faire apparaître grâce a toi est à présent bannit mais pas pour toi. Tu passes devant moi, t'arrêtes et me regardes, un regard froid et distant, ne pourrais-tu pas oublier le passé, non…moi non plus.
Je relève la tête, je ne veux pas que tu vois que je suis dépendant de toi, je sais que tu sors avec elle, que tu restes là pour me faire mal, mais jamais je ne te montrerais que tu me fais souffrir. Jamais, j'en serais mort avant, ça j'en suis sur, je serais mort avant que tu es eu cette fierté de me voir te revenir en pleurant. JAMAIS !
Je largue les filles et passe tranquillement à ses côtés, je murmure assez bas pour que lui seul entende.
- Je te hais au plus profond de moi, je te hais !
Il devient livide et je le plante là, j'entends Hermione lui demander si ça va mais il ne répond pas.
Je continue ma journée et voilà comment elle se passe : demande, cadeaux, lettre d'amour, poésie. Je fuirais presque cet endroit. Lorsque la nuit tombe je suis soulagé, la fin de mon calvaire arrive.
J'arpente les couloirs, je ne sais pas quoi faire, je suis triste, mes pas me conduisent comme un automate jusqu'à la tour d'astronomie. Le ciel est magnifique, un ciel de Saint Valentin pour permettre aux amoureux de se promener dans la roseraie. Cet endroit où toi et moi nous nous sommes rencontrés et tout avoués ainsi que là où nous nous sommes séparés pour une bêtise, un différent stupide dont je ne me rappelle déjà plus tellement il était futile.
De la haut je l'aperçois, ce lieu que j'ai aimé où je t'ai aimé, je veux y retourner. Je redescend et sors du château, je vais m'y promener en ressassant le passé, ce qu'il ne faut jamais faire.
Je erre dans le couloir de fleures rouges, elle sont presque sang pour moi, pas celle de l'amour, mais celle de la mort, le couloir d'une vie qui au bout s'achèvera. J'entends des voix, ils sont deux, je reconnais celle de Potter et l'autre doit être celle de Granger. J'écoute oui je sais la curiosité est un vilain défaut.
- Harry cesse de me mentir !
- Je ne te mens pas !
- Si !
- Non !
- Menteur pourquoi ne veux tu pas me dire que tu est sorti avec quelqu'un avant moi ?
- Je ne suis sorti avec personne !
Mon coeur se fend, il renie jusqu'à ma propre existence dans son coeur.
- Tu mens !
- Non !
- Tu ne me le dis pas parce qu'au fond de toi tu l'aimes encore et tu ne cessera de l'aimer car cette personne a été la première dans ton coeur et la restera apparemment toujours !
Pas de réponse, je me tais et écoute.
- C'est vrai je l'ai aimé mais plus jamais je ne l'aimerais, je ne peux pas, plus jamais, tu m'entends Hermione, je ne veux plus l'aimer !
Elle soupire.
- Voilà le problème Harry, tu ne veux pas, ce n'est pas une question de le pouvoir ou de le faire, mais de le vouloir. Tu veux l'effacer, l'oublier parce que cette personne t'a fait mal mais tu ne peux pas l'oublier. Et moi j'ai l'impression de faire bouche trou !
- Jamais, Hermione, je ne l'aime plus, je ne pourrais plus ressentir des sentiments pour cette personne, je la hais ! Je la hais de tout mon coeur, de toute mon âme, de tout mon être, elle me répugne au plus profond de moi !
Je manque de m'étouffer, tant de haine, il y a tant de haine dan sa voix. Je la reçois en plein coeur, je m'écroule au sol, je ne peux plus respirer, qui a dit que la haine pour quelqu'un ne pouvais pas tuer, après tout nous sommes des sorciers et lui c'est celui qui a survécu. Ses sentiments sont tellement forts que c'est eux qui vont me tuer, je t'en pris Harry tais toi.
- Calme toi Harry, je t'en pris ne t'énerve pas, tu risquerais de faire une bêtise.
- La seule bêtise que j'ai faite fut de sortir avec ce gamin arrogant, de l'aimer. J'ai cru un instant que ce serait merveilleux, que nous pourrions être heureux, mais non, ce n'était qu'une utopie parmi tant d'autre. Je le hais !!
- Calme toi Harry !
- Me calmer mais c'est toi qui voulais que je te le dise et ben voilà je suis sorti avec quelqu'un et je le regrette au plus profond. Il m'a fait souffrir, après notre séparation, je ne pouvais plus dormir, plus penser sans me dire que je faisais la plus grosse bêtise de ma vie en le larguant mais à chaque fois je renfermais cette idée. Je le hais et le haïrais jusqu'à la fin de ma vie.
Une douleur me vrille le coeur, je me relève qu'il se taise, qu'il se taise, on dit dans les livres que la saint valentin est propice aux amoureux que si on s'aime on se trouve, qu'on vit heureux, qu'on s'aime mais il en est autant pour la haine, ces deux sentiments liés. L'amour engendre le bonheur et la haine la mort. J'avance, m'éloigner de lui, ne plus le voir. Hermione tente en vain de le calmer mais elle n'y arrive pas, je me suis perdu dans ce labyrinthe, ma vue se voile doucement, j'ai trop mal, chaque mot raisonne dans ma tête. Je déboule sans faire exprès devant eux qui se disputent encore.
Un long silence se créait, je mes mon masque de froideur impassible en place.
- Qu'est ce que tu fais là Malfoy ? Demande Granger.
- Je marchais et je n'ai pas fais attention où j'allais. Je suis tombé sur vous la dernier chose que je voulais ce soir.
- Tu as tout entendu ? Demande-t-elle.
- Oui et j'aurais préféré ne rien entendre.
Elle soupire et me fixe.
- Tu vas le répéter ?
- Quoi ? Que vous vous disputiez ou ce que Potter a dit ensuite sur son ancienne conquête ?
- Les deux je sais sur que tu vas t'en servir pour faire du mal à Harry !
Je hoche la tête que dire, que faire, dire la vérité et mourir ou mourir et cacher la vérité.
- Tu parles à Malfoy là, 'mione ne croit pas qu'il a un coeur !
- Peut-être est il apparu grâce a une personne mais peut être est-il brisé par la même personne.
- Je vote pour le pas de coeur, insensible, haïssable, voila c'est tout je te hais !
- Mais moi aussi jusqu'à la fin, que disais tu déjà ah oui. 'C'est vrai je l'ai aimé mais plus jamais je ne l'aimerais, je ne peux pas, plus jamais, tu m'entends Hermione, je ne veux plus l'aimer.'
Harry devient blanc en entendant ses propres paroles sortir de ma bouche, j'avance d'un pas et continue.
- 'La seule bêtise que j'ai faite fut de sortir avec ce gamin arrogant, de l'aimer, j'ai cru un instant que ce serait merveilleux, que nous pourrions être heureux, mais non, ce n'était qu'une utopie parmi tant d'autre. Je le hais !'
Mes yeux se voile en répétant toutes ses paroles ancrées à présent en moi.
- 'Je le hais et le haïrais jusqu'à la fin de ma vie. C'est vrai je l'ai aimé mais plus jamais je ne l'aimerais, je ne peux pas, plus jamais, tu m'entends Hermione, je ne veux plus l'aimer ! Jamais, Hermione, je ne l'aime plus, je ne pourrais plus ressentir des sentiments pour cette personne, je la hais ! Je la hais de tout mon coeur, de toute mon âme, de tout mon être, elle me répugne au plus profond de moi !'
Je m'arrête et le fixe il semble apeuré par ses mots.
- Est-ce de cela que tu voulais parler Granger, de ces phrases si glaçantes, si blessantes, je suis sûr que la personne a qui elles sont destinées sera heureuse de l'entendre, non ? Quand penses-tu Potter, comment ressentirais tu tout ça toi ?
Pas de réponse.
- C'est bien ce que je pensais de nous deux, tu n'as pas plus de coeur non plus car vois tu jamais tu n'as laissé cette personne s'expliquer, tu l'as rejeté un point c'est tout.
- Comment cela se fait-il que Malfoy connaisse la personne que tu aimais ?
- T'en occupe pas Granger !
- Parle pas comme ça de 'mione !
- Tien tien, je parle comme je veux à qui je veux, je n'ai plus de raison de faire un effort.
- Tu ne l'as jamais fait, j'ai toujours su que tu n'accepterais pas mes amis !
- A qui le dis-tu ? Et moi ils ne m'ont jamais acceptés pour la simple et bonne raison que tu ne leur a jamais rien dit
- Tais toi !
- Pourquoi ça ? Parce que tu as peur de dire la vérité à ta chère et tendre ou tout simplement a toi-même ?
- De quoi parle-t-il Harry ?
- Je n'ai pas peur, je n'ai pas peur Malfoy, je te hais et je le dis au et fort, je ne t'ai jamais aimé !
Je reçois le coup, menteur !
- Tu n'es qu'un menteur et de nous deux ce serait moi qui cacherais mes sentiments, tu exagérerais pas un tout petit peu ?
- Non, je n'exagère pas je te hais Malfoy, je te hais !
- Très bien sache que moi aussi mais je suis finalement moins buté que toi. Tu me hais, et bien hais moi, mais sache que rien ne pourras jamais guérir une blessure du cœur…
Je tourne les talons et m'éloigne, je sens son regard, je veux qu'il me rattrape mais il ne le fera pas, sa fierté est trop grande. Je marche le long du reste de la roseraie et dès que je suis seul, je me mes à pleurer, pleurer comme un enfant. Mes larmes coulent tellement que je n'entends pas la personne approcher mais juste deux bras autour de mes épaules. Je relève la tête, c'est Hermione qui me caresse doucement le dos.
Je tente de parler mais elle me fait taire.
- Je sais tout Malfoy, tout ce que tu ressens pour Harry, tout ce que lui ressent pour toi mais je crois que je n'arriverais à rien avec lui il est buté et vous continuerez a vous faire mal délibérément.
- Je sais…
- Il ne reste plus qu'une solution, tu l'aimes et lui il ne le veux plus. J'ai pris ta place, ton existence ne te fais que souffrir, tu te fais du mal pour rien, tu l'as entendu n'est-ce pas tout ce qu'il a dit, il le pensais et il restera sur cette idée a moins que tu disparaisses. Là il t'oublieras et plus jamais tu ne sentiras en toi la douleur de le perdre car toi loin de lui tu l'oublieras aussi.
Je ne vois pas où elle veut en venir, elle veut que je parte pour l'oublier.
- Je sais que tu as compris, Malfoy. Pars, tu ne le fera plus souffrir et toi non plus, refais ta vie loin d'ici loin de lui.
Elle semble sincère, je pense que c'est la meilleure chose à faire. Je quitte ses bras et pars doucement, je me retourne une fois, elle me sourit, un sourire tendre, doux celui d'une mère.
- Vas-y !
J'acquiesce et repars j'entends un léger adieu mais sa doit être le fruit de mon imagination.
A suivre…
Et voilà, je sais, c'est tout triste mais que voulez-vous, je ne suis pas d'humeur à écrire une histoire joyeuse.
Kisu
