Harry Potter
Quand on s'y attend le moins
Auteur : Failte
Email : se trouve dans son profile disponible sur ff . net
Traductrice : Dinou
Email : dinou149wanadoo.fr
Résumé : cette histoire se place juste avant « Incroyables Ames Sœurs ». Comment Tonks et Remus se sont-ils mis ensemble ?
Disclaimer : rien n'est à moi, ni les personnages, ni même l'histoire, l'univers d'Harry Potter appartient à J.K.R. et cette histoire est la propriété de Failte !
Note de la traductrice : bien avant d'avoir fini de traduire « Incroyables Ames Sœurs », j'ai remarqué que l'auteur avait écrit de nombreuses fanfic sur le couple Remus/Tonks absolument géniales ! J'espère que cette histoire vous plaira autant que la précédente ! Bonne lecture à tous !
A NE PAS PUBLIER SANS MON AUTORISATION, SVP !!!
Tonks ouvrit doucement la porte d'entrée et jeta un œil à l'intérieur. La maison était calme. Pendant un instant elle eut peur d'être trop en avance. Et si personne n'était encore arrivé ? Et si Sirius ne se souvenait pas d'elle ? Et à quoi ressemblait-il maintenant ?
Cela remontait à de nombreuses années la dernière fois qu'elle l'avait vu et il avait endure tellement de choses. Comment allait-elle le retrouver ? Elle avait entendu tellement de choses horribles sur Azkaban et sur ce qu'on faisait aux gens qui étaient là bas.
Elle entra dans la maison et ferma doucement la porte derrière elle, a l'affut du moindre signe de vie. Fol Œil l'avait prévu à propos du portrait de Madame Black. Elle avait quelques souvenirs de la mère de Sirius alors qu'elle n'était qu'une petite fille, mais sa mère n'avait jamais été proche de sa famille, donc Tonks ne connaissait pas Madame Black plus que ça. Quand Sirius avait quitté le domicile familial quand il était adolescent, il venait rendre visite aux Tonks. Elle était très jeunes, mais elle se rappelait de lui. Il la faisait rire et lui amenait toujours des poupées ou des jouets.
Debout dans le hall d'entrée poussiéreux, Tonks regarda autour d'elle, essayant de savoir où elle devait se rendre.
« Oh, bonjour, je ne vous avais pas entendu entrer. »
Elle sursauta lorsqu'elle entendit un murmure rauque brisé le silence de la pièce. Se tenait au bas des escaliers un homme habillé d'un vieux pantalon et pull marron usé. Ses cheveux châtains clairs étaient mêlés à quelques mèches grises et tombaient sur son front de manière désinvolte. Son visage était jeune derrière quelques vieilles cicatrices et ses yeux pétillaient quand il souriait. Elle réalisa pourquoi elle ne l'avait pas entendu arriver quand son regard se posa sur les pieds de l'homme, il ne portait qu'une vieille paire de chaussette.
« Oh, euh, désolée, » dit elle en faisant tourner nerveusement une de ses mèches oranges. « Je, euh, je crois que je suis en avance. »
Il passa le livre qu'il avait entre les mains sous son bras et lui tendit sa main droite. « Je suis Remus Lupin. »
« Oh, euh, Tonks. » Elle lui serra la main, quelque peu surprise par cette poignée chaude et ferme.
« Tonks ? » Il fronça des sourcils. « C'est votre prénom ou votre nom de famille ? »
« Mon nom de famille, je déteste mon prénom, il est tout simplement hideux. Je vous jure, je pense que ma mère a du fumer quelque chose de bizarre quand elle m'a eut. Soit c'est ça ou sinon son rêve était que sa fille lui en veuille pour le reste de sa vie. Enfin bref, tout le monde m'appelle Tonks, et c'est ce que je préfère. »
Il lui sourit et lui rendit sa main. « Bien alors, je crois que je vais vous appeler Tonks également. Vous pouvez m'appeler Remus. Et, oui, vous êtes un peu en avance, mais c'est pas grave, je sais que Sirius recherche de la compagnie. »
« Il est ici ? »
« Bien sûr. Il est en haut, il s'occupe de… quelque chose. »
« Je ne l'ai pas vu depuis des années. »
« Vous connaissez Sirius ? »
« Nous sommes cousins, enfin, au second degrés, ma mère est sa cousine en fait. Andromeda. C'est ma mère. Elle m'a dit que Sirius et elle étaient très amis quand ils étaient plus jeune, bien qu'elle soit un peu plus âgée que lui, ils étaient très proches. Je ne l'ai pas vu depuis que j'étais toute petite. Je crois que la dernière fois que je l'ai vu j'avais sept ans. Je ne sais pas s'il se souvient de moi ou à quoi il ressemble. » Tonks ne savait pas ce qui lui arrivait, pourtant elle se confiait à ce parfait étranger. Peut être était-ce parce qu'il avait les plus beaux yeux marrons qu'elle n'avait jamais vu ou à cause de cette patience qu'il portait sur son visage, mais elle sentait qu'elle pouvait lui parler.
Remus écarquilla les sourcils. « Vous êtes Nymph ? »
Elle fronça les sourcils. « C'était le surnom qu'il me donnait."
« Donc vous êtes Nymphadora ? »
« Oui, mais s'il vous plaît ne m'appelez pas comme ça, je déteste vraiment ce nom. »
« Je pense que c'est un prénom charmant, exotique et différent. On peut dire d'une certaine manière qu'il est fait pour vous. »
Tonks se maudit silencieusement alors qu'elle le sentit le rouge lui monter aux joues.
« J'allais me faire une tasse de thé, désirez-vous vous joindre à moi ? » lui demanda t-il, en lui montrant la porte au fond du couloir.
« Euh, oui, j'en serais ravie. » Elle le suivit dans le couloir qui menait à la cuisine.
« Sirius ne devrait pas tarder à descendre. Il n'arrêtait pas de parler de vous revoir. »
« Vraiment ? »
« Oui, il en parle presque autant que du fait de revoir Harry. »
« Harry ? Harry Potter ? »
« Oui. Vous l'avez rencontré ? »
« Non. A quoi ressemble t-il ? »
« Il ressemble à… un adolescent. » Remus mit un sachet de thé dans la théière et se mit ensuite à la recherche des tasses. « C'est un bon garçon, qui ressemble trait pour trait à son père, James, mais il a les yeux de sa mère. »
Elle nota une note de tristesse dans sa voix. « Vous les connaissiez ? Les Potter ? »
« Oui. Je suis allé à Poudlard avec eux et Sirius. James, Sirius et moi étions inséparables à l'école. Il y avait aussi Pete… un autre élève, on nous appelait les Maraudeurs. »
« Je me souviens que Sirius me parlait de vous. C'était avant que je n'aille à Poudlard et je le bombardais de question sur le sujet. »
Le coin de la bouche de Remus s'étira pour former un petit sourire. « Je crois que Sirius a du exagéré certaines histoires. »
« Peut être, mais c'était des histoires géniales. »
Il lui posa une tasse du liquide doré devant elle. « Vous voulez quelque chose avec votre thé ? Du lait ? Du sucre ? »
« Non, merci, c'est parfait. »
« Les autres devraient arriver dans une demie heure. J'espère que vous avez faim. Molly Weasley vient avec toute sa tribu et elle fait des dînés merveilleux. » Il retourna près de la théière pour se verser du thé.
« Ca m'a l'air parfait. Je n'ai pas mangé de vrai repas fait maison depuis des semaines, depuis la dernière fois que je suis allée rendre visite à mes parents. Généralement je mange dehors ou je grignote rapidement quelque chose. « Combien de … oh pour l'amour du ciel !! » Tonks sauta sur ses pieds et enleva sa robe de sorcière alors que son thé se déversait de partout.
Surpris, Remus se tourna rapidement pour voir ce qui lui était arrivé. « Amenez la ici, il faut la passer sous l'eau froide, ça devrait partir. »
« Je suis vraiment trop maladroite. » dit elle énervée. Tonks passa sa robe sous l'eau froide, et la frotta. Elle remarqua que Remus était debout derrière elle, ramassant le thé renversé. Etant consciente de sa proximité, elle pouvait sentir la chaleur qui se dégageait de son corps et inhaler son odeur qu'elle trouvait particulièrement réconfortante et très attirante. Tonks fut surprise de sentir un léger picotement très plaisant au niveau de son estomac et elle savait que ses joues devaient être à nouveau rouges.
« Voila. » Il prit la robe humide. « Nous pouvons la suspendre près du feu pour la laisser sécher, ça devrait aller. S'il y a encore des traces, demandez à Molly, elle saura quoi faire. »
« Oh, oui, merci. »
« Il n'y a pas de quoi être gênée, » dit gentiment Remus. « Ca arrive à tout le monde de renverser sa tasse de thé. »
« Ouais, et bien, ça m'arrive un peu trop souvent. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je peut être maladroite. » Tonk remercia Merlin d'avoir eut la bonne idée de changer son tee-shirt des Bizarres Sisters qu'elle portait plus tôt pôur une blouse verte sur son jean noir. Au moins elle aurait l'air d'être un peu professionnel quand les autres arriveraient. Elle se tendit quand il s'avança et qu'il toucha les cheveux de Tonks, le visage de cette dernière s'enflammait de plus en plus.
« Il y a une feuille de thé dans vos cheveux, » murmura t-il, enlevant la petite feuille de thé humide.
« Je… je ne sais pas comment ça a pu arriver là alors que mon thé à fini par terre. »
Remus rit tout bas et se tourna vers la table. « Tenez, prenez le mien, je vais m'en faire une autre tasse. »
« Non, merci, je peux m'en faire un. »
Il leva un sourcil. « Vous vous en sortirez avec le poêle ? »
Elle ouvrit la bouche de surprise. « Pour votre information, je n'ai jamais fait brûler de maison. »
« Non mais tu as seulement fait brûler tes cheveux une ou deux fois. »
Ils se tournèrent pour voir Sirius dans le cadre de la porte, ses bras croisés sur sa poitrine et un sourire joyeux sur les lèvres.
Tonks sentit son cœur battre un peu plus rapidement quand elle le vit. Il ne ressemblait plus au jeune homme beau et robuste dont elle se souvenait. Il semblait vieux et abattu, son maigreur était effrayante et il avait de longs cheveux noirs, et ses yeux noirs étaient creux. « Sirius ? »
« Nymph, comment vas-tu ? » Il traversa la pièce en trois pas et la prit dans ses bras dans une étroite étreinte.
Elle remarqua qu'il s'accrochait à elle comme à une bouée de sauvetage, l'étreignait plus étroitement que nécessaire. Des larmes lui montèrent aux yeux alors qu'elle lui rendait son étreinte. « Je… je vais bien. Et toi ? »
« Beaucoup mieux maintenant. » lui dit-il en s'éloignant d'elle. « Laisse moi te regarder. Tu as bien grandi, tu es une copie vivante de ta mère, enfin je crois. »
« C'est tout à moi sauf la couleur des cheveux, » dit elle.
« J'aime bien. Comment vont tes parents ? »
« Ils vont bien tous les deux. »
« Super, Nymph… »
« Tonks. »
Il rit, de son rire bien raque. « Ok, Tonks, tu as l'air en forme. »
« J'aimerais pouvoir en dire autant de toi, » répondit-elle, n'ayant pas pu se retenir.
Il rit encore. « Merlin, c'est bon de t'avoir ici. Je n'arrive pas à croire que tu sois auror. Comment as-tu réussi à passer les entraînements sans tomber ? »
« Je suis tombée à de nombreuses reprises, mais mes capacités à changer d'apparence ont effacé tout ça. »
Il passa un de ses bras autour des épaules de Tonks et se tourna vers Remus. « Je crois que tu as déjà fait connaissance avec Lunard ? »
« Lunard ? » demanda Tonks.
« C'est le surnom que j'avais quand nous étions à Poudlard, » expliqua Remus.
« Quel était le tien ? » demanda t-elle à son cousin.
« J'étais Patmol et James Cornedrue. »
« C'est des surnoms étranges, où êtes vous aller les chercher ? »
Les deux hommes échangèrent un regard et Remus haussa les épaules.
« Prends une chaise, et je vais laisser Remus te raconter l'histoire pendant que je me prépare du thé, » dit Sirius en se dirigeant vers le buffet et se saisir de la bouteille de Whiskypurfeu.
Tonks retourna s'asseoir alors que Remus s'asseyait face à elle, se servant de grosses cuillères de sucre.
« Je suis un loup-garou, » commeça t-il.
Elle sursauta et se battit contre cette envie de partir à l'autre bout de la pièce. Tout ce qu'on avait bien pu lui dire sur les loup-garoux ne correspondaient pas à l'homme qui se tenait face à elle. « Vous n'en êtes pas un. »
Sirius grogna.
« Si, je vous jure que j'en suis un, » répondit Remus, souriant tristement. « Ce n'est pas quelque chose que je peux cacher ou sur lequel je plaisante. J'ai été mordu lorsque j'étais très jeune et mes parents n'ont jamais pensé que je pourrais aller à Poudlard à cause de ma… condition. Mais Dumbledore a dit que ce n'était pas un problème, alors je suis allé. J'ai installé près du Saule Cogneur l'entrée d'un tunnel qui mène à la Cabane Hurlante. Chaque mois, juste avant que je ne me transforme, l'infirmière de l'école m'aidait à me rendre jusqu'à l'arbre, et j'allais à la cabane où je me transformais. Après, je rentrais au château. »
« Mais la Cabane Hurlante est hantée? »
« Non. Quand je me transformais, j'étais seul, et lorsque j'étais sous ma forme de loup-garou je ne pouvais pas contrôler mon comportement. Je détruisais la cabane au fur et à mesure, me mordais et me lacérais. Tous les bruits qui venaient de là-bas, c'était à cause de moi. Les rumeurs qui disaient qu'elle était hantée commencèrent à partir de ce moment là et Dumbledore n'a rein fait pour les en dissuader, il savait que personne ne viendrait m'ennuyer s'ils avaient peur d'aller là-bas. »
« Comment arriviez-vous à passer le Saule Cogneur ? »
« Il y a une sorte de nœud au bas du tronc, appuyez dessus et les branches s'arrêtent de bouger assez longtemps pour rentrer. »
« Ok, maintenant je comprends mieux le Lunard comme surnom, mais les autres d'où sortent ils ? »
Sirius s'assit devant elle, emmenant avec lui sa tasse fumante de Whiskypurfeu avec une larme de thé. « Nous avons remarqué que Remus disparaissait une fois par mois. Nous étions devenus des amis très proches depuis la première année et quand un de tes meilleurs potes disparaît une fois par mois, tu commence à cogiter et tu comprends ce qui se passe. Alors James, Peter, sacré bâtard, et moi avons ardemment étudié et avons appris à devenir des animagus. En fait, James et moi avons appris, et après nous avons aidé Peter parce qu'il avait des difficultés, c'est espèce de bon à rien. »
« Tu es un animagus ? » demanda Tonks, suprise et impressionnée.
« Garde ça secret, nous l'avons tous fait en secret et nous ne nous sommes jamais déclarés. En tant qu'humain, nous ne pouvions pas nous trouver près de Remus lorsqu'il se transformait, mais si nous étions sous forme animale, il n'allait plus être seul lorsqu'il se transformait. Je me transforme en un gros chien noir, d'où mon surnom de Patmol, James était un cerf, nous l'appelions Cornedrue, et Peter s'est transformé en rat, ce qui aurait du nous mettre la puce à l'oreille ce qu'il était vraiment, et nous l'avons appelé Queudever. »
« Queudever ? Peter Pettigrew ? Dumbledore m'a parlée de lui. Mais… mais il est du côté de Voldemort maintenant. »
« Peter est celui qui a dit à Voldemort où trouver les Potter, » dit Remus calmement.
« Comment a-t-il pu faire ça ? » siffla t-elle alors que son pied tapait dans la table et que sa tasse de thé se renversait encore une fois.
Remus se saisit de sa baguette magique et en un tour de poigné il n'y paraissait plus. « Je pense que vous avez votre dose de thé pour ce soir, Tonks. »
« Peter était le dernier des lâches qui s'est laissé séduire par le diable. Bâtard. » grogna Sirius. « Déchet de la société. Merdeux. Connard."
« Ca suffit Sirius, » grogna Remus.
« Sale pourriture. »
« Sirius ! »
« Il le mérite. »
« C'est vrai, mais ça ne change rien. Nous devons trouver un meilleur moyen de l'arrêter. »
« Je ne comprends pas, » intervint Tonks. « Qu'est ce qui se passe ? Pourquoi s'est il retourné contre eux ? »
« James et Lily voulaient que je sois leur gardien du secret, » expliqua Sirius, tenant énervé sa tasse. « Je pensais que ce serait trop facile, tout le monde savait que James et moi étions très proches, donc ça aurait été évident que je sois leur gardien du secret. Nous savions que quelqu'un dans notre groupe d'amis partageait des informations avec Voldemort. A ce moment là, je pensais que c'était Remus, c'était difficile de savoir en quoi on pouvait ou ne pouvait pas avoir confiance, et j'ai laissé des bêtises obscurcir mon jugement. » Il semblait particulièrement en colère.
Remus parla tout bas, « Il y a bien longtemps que je t'ai pardonné, mon vieil ami, il y a eut un temps où je croyais que c'était toi. »
Sirius s'éclaircit la gorge et continua. « Enfin bref, je pensais que Peter serait le bon. Il nous adorait James et moi quand nous étions à l'école, je n'aurais jamais pensé qu'il se serait retourné contre eux. Tout est de ma faute. »
« Ce n'était pas ta faute, » insista Remus. « C'était la faute de Voldemort, la faute de Peter, mais pas la tienne. James et Lily ne t'auraient jamais blâmé, Harry ne t'a jamais blâmé, et il est temps que tu arrête de te sentir coupable. »
Tonks était touché par la grande amitié qui liait les deux hommes. Ils étaient plus que des amis, ils étaient comme des frères. Elle avait beaucoup d'amis, elle en avait rencontré la plupart à Poudlard, mais elle n'était pas aussi proche de l'un d'eux.
« Sang de bourbe ! Dechets du monde ! Vous salissez le nom de mes ancêtres ! Vous profanez leur demeure ! » La voie persante de Madame Black arriva jusqu'à eux et les fit sursauter.
« Fred ! Georges ! Vous avez intérêt à revenir ici et à aider ! Oh ! Quand je vous mettrai la main dessus ! »
« Je crois que la cavalerie est arrivée, » dit Sirius, en sautant sur ses pieds pour aller donner un coup de main.
« Ce sont les Weasley, » dit Remus à Tonks. « Molly et Arthur viennent avec quatre de leurs sept enfants, Bill, l'aîné, est aussi un membre de l'Ordre, mais il ne vit plus chez ses parents et il nous rejoindra plus tard. »
« Je connais Arthur, je le croise au Ministère, et je suis allée à Poudlard avec Charly Weasley. Ils sont tous roux avec des tâches de rousseurs, n'est ce pas ? »
« C'est eux. C'est une famille surprenante. »
« Oh, je jure sur la barbe de Merlin que si ces garçons ne vont nétoyer leur bêtise je vais… je vais… oh ! Je ne sais pas ce que je vais leur faire, mais je le ferai ! » Molly Weasley déboula dans la cuisine, un sac à provisions dans une main. Derrière elle, vinrent deux jeune demoiselles, une petite rousse et une belle jeune fille avec des cheveux châtains, chacune d'entre elle portait un sac, et un grand garçons dégingandé portait trois sacs. « Oh, Remus, je n'avais pas vu que tu étais là, comment vas-tu ? »
« Je vais bien, Molly, merci. Je peux t'aider ? »
Elle nia de la tête. « Non, merci, j'ai assez d'aide. Oh, bonjour. »
Tonks tendit une main à la vieille femme. « Bonjour, je suis, eut, je suis Tonks, nouveau membre de l'Ordre. Vous devez êtres Madame Weasley. »
« Oh, s'il te plaît, Tonks, chérie, appelle moi Molly. Voici ma fille Ginny, mon fils Ron et son amie Hermione, et les jumeaux, Fred et Georges seront là dès qu'ils auront fini d'aider Sirius avec le portrait de sa mère. Arthur arrivera plus tard, il avait encore du travail au Ministère. J'espère que le dîner sera prêt avant que les autres n'arrivent. »
Tonks la regarda alors que d'un mouvement de baguette elle mettait en route le repas. En un rien de temps, trois casseroles étaient sur le feu, chacune touillée par sa propre cuillère. Un gros chaudron chauffait dans la cheminée. Des odeurs merveilleuses les entouraient et embaumaient la cuisine, faisant saliver Tonks.
« Ce serait plus facile si je ne vous avais pas tous dans les pattes, » dit Molly, en leur faisant quitter la cuisine. « Pourquoi n'allez vous pas dans le salon ? Non, cher Remus, j'apprécie l'offre mais ce sera plus facile si je fais ça seule. Je vous appellerai quand le dîner sera prêt. »
« Venez, » murmura Ginny à Tonks. « Elle a l'habitude. Maman aime s'occuper de tout. Si elle a besoin d'aide, elle nous appellera. »
« Oh, ouh, » grogna Hermione lorsqu'ils marchèrent dans le couloir où on pouvait sentir une odeur rance.
« Les jumeaux ont lâché une bombabouse, » dit Ron alors que ce n'était pas vraiment nécessaire.
Secouant la tête, Remus sortit à nouveau sa baguette et nettoya tout ça. Et l'instant d'après, l'odeur de la bombabouse était remplacée par un odeur plus plaisante de lilas.
« Oh, franchement, Professeur Lupin, vous trouvez ça drôle une odeur de lilas ? » Un jeune homme grand aux cheveux roux alla les voir dans le salon, suivi par un jeune homme identique à ce dernier.
« Professeur ? » murmura Tonks.
« Le professeur Lupin a enseigné la Défense Contre les Forces du Mal à Poudlard. » expliqua Hermione.
« Oui, j'ai enseigné cette matière pendant un an, il y a deux ans maintenant, » dit Remus, en s'asseyant sur un fauteuil près de la cheminée, ignorant le nuage de poussière qui émana du coussin. « Il n'y a plus de raison de m'appeler Professeur. »
Les jumeaux se laissèrent tomber sur le sofa. « Bien, Remus, » dit l'un des jumeaux.
« Et qu'est ce qu'il y a de drôle dans les bombabouses Georges ? » demanda Remus.
« La manière dont le visage de maman devient rouge et le fait qu'elle ne parvienne plus à faire des phrases complètes, » répondit il honnêtement.
Ginny gloussa, Hermione soupira, alors que Ron grognait.
« Avec tout ce qui se passe en ce moment, j'aurais pensé que vous voudriez plutôt aider, pas stresser votre mère, » dit alors leur ancien professeur.
« On voulait juste briser la tension ambiance, » expliqua Fred. « Sans un peu de rigolade, on va tous se sentir aussi bien que si nous étions morts. »
« Bon point. Mais il y a d'autres moyens de ses changer les idées et de faire rire sans énerver ou mettre votre mère en colère. Ce n'est jamais une bonne chose de rire de la souffrance des autres. »
« Et quant à se réjouir des malheurs de Voldy ? »
« J'espère que vous réjouirez de la fin du règne de Voldemort, pas de ses souffrances. »
« Whau. Je crois qu'un professeur, reste toujours un professeur, » murmura Tonks.
Remus sourit.
Les jumeaux sautèrent sur leurs pieds, n'ayant pas remarqué Tonks plus tôt.
« Salut, moi c'est Fred et lui c'est Georges. Ou plutôt, je suis Georges et lui c'est Fred, nous avons oublié qui est qui. Et toi ? »
« Tonks. » Elle serra la main que le premier lui avait offert. « Ravie de vous rencontrer. »
« Tu fais parti de l'Ordre ? »
« Oui. »
« Tu ne semble pas être assez âgée. »
« Je suppose que c'est un compliment. »
« Les jumeaux sont en colère parce qu'ils ne sont pas assez vieux pour entrer dans l'Ordre, » expliqua Ginny.
« Mais ça ne les empêche pas d'essayer d'écouter aux portes, » souligna Remus.
« Nous n'avons absolument aucune idée de ce dont vous êtes en train de parler, » dirent-ils à l'unisson, en se rasseyant sur le canapé.
« Qu'est ce que tu fais ? » demanda Fred.
« Je suis auror. » leur dit elle.
« Vraiment ? » demanda Ron dont la curiosité avait été piquée.
« Ne t'excite pas trop petit Ronnie, » dit Georges. « Tu ne pourras jamais être auror. »
« Oh, je ne sais pas, » dit Tonks. « Personne ne pensait que je serais, mais je… oh ! Bon sang ! »
« Ca va ? » demanda Remus, se levant pour l'aider alors qu'elle s'était prise les pieds dans le coin de la table.
« Ouais, ouais, je vais bien, » grogna t-elle, massant son tibia. « Je suis vraiment maladroite, c'est un miracle que je sois encore debout. »
« C'est difficile de devenir auror ? » demanda Ron.
« Il faut beaucoup travailler, mais c'est quelque chose en quoi je crois, et j'aime ce que je fais. J'étais pas mauvaise à l'école, pas la première la classe, mais j'avais de bonnes notes. Le fait que je sois une métamorphomage m'a beaucoup aidé. »
« Vous êtes une métamorphomage ? » demanda Hermione exciée.
« Ouaip. »
« Vous pouvez changer n'importe quelle partie de votre apparence ? »
Tonks acquiesça et, pour prouver ses dires, changea de visage. Un moment plus tard, ses cheveux devinrent d'abord orange puis aussi roux que ces des Weasley, son devint long et fin, comme celui de Ron, et des tâches de rousseur apparurent sur son visage.
« Oh, whaou, » murmura Ginny. « C'est trop cool ! »
« Ouais, c'est pratique. » dit Tonks en changeant encore une fois de visage. Ses cheveux devenus courts redevinrent de longues mèches roses, son se retroussa quelque peu, et quand elle ouvrit les yeux, ils étaient d'une belle couleur lavande. « C'est mon apparence préférée. »
« Quelle est votre apparence naturelle ? » demanda Remus.
Elle se renfrogna. « Fade. »
"Non, tu étais mignonne," dit Sirius en entrant dans la pièce. « Tonks n'aimait pas trop l'apparence des Black. »
Elle lui tira la langue. « Oui, qui voudrait être jugée à cause d'une belle apparence, de beaux cheveux ou d'un corps parfait ? »
« Tu as les yeux des Black. »
« La seule chose que je veux dire c'est que je suis contente de pouvoir changer mon apparence. C'est plus drôle comme ça, et puis ça m'aide beaucoup. »
« Je me demande, » commença Fred, en se grattant le menton, « si on e pourrait pas trouver comment… »
« C'est une grande idée, » marmonna Georges.
« Non, ce n'en est pas une, » dit Hermione.
« Tu ne sais même pas de quoi nous parlons, Hermione. »
« Vous parlez d'un nouveau produit pour votre catalogue de vente par correspondance… »
« Chut ! » lui intimèrent les jumeaux.
« Maman ne sait qu'ils continuent de faire ça, » lui murmura Ron.
« Faire quoi ? » demanda Tonks, se joignant à la conversation.
« Nous sommes les fiers fournisseurs Farces pour Sorciers Facétieux », expliqua fièrement Fred. « Une ligne d'objets magiques à des fins comiques ; »
Sirius rit.
Remus souriait. « Si vous pouviez mettre autant d'effort dans vos devoirs. »
Georges se renfrogna à ces paroles. « On croirait entendre maman. »
« Vous voulez voir notre catalogue ? » demanda Fred à Tonks.
« Bien sûr, j'en serais ravie. »
« Non, vous n'auriez pas du, » murmura Hermione.
Ginny murmura. « Eviter juste de vous porter volontaire pour tester un de leurs nouveaux produits et ça ira. »
La porte principale s'ouvrit et d'autres voix résonnèrent dans la maison. Sirius et Remus se levèrent pour rejoindre les nouveaux arrivants. Tonks les regarda sortir de la pièce, Remus s'arrêta à la porte et enfila une paire de chaussure.
« Ca doit être les autres membres de l'Ordre, » dit Hermione.
Ron s'assit au fond d'un fauteuil et posa une de ses mains sur son estomac. « Tant mieux, je suis mort de faim. »
« Tu as toujours faim, Ron, » dit Ginny.
Dumbledore, le Professeur McGonagall, et Fol Œil Maugrey entrèrent par la porte principale, discutant calmement.Les salutations d'usage prirent fin quand on entendit frapper à la porte et que le portrait de Madame Black commença à crier. Sirius alla alors cacher le portrait alors que Dumbledore et Remus allaient ouvrir la porte. Emmeline Vance, Hestia Jones, Sturgis Podmore et Dedalus Diggle arrivèrent.
« Tout le monde à la cuisine, » annonça Madame Weasley. « Le repas est près. Les autres arriveront bientôt. »
« On attend encore combien d'autres ? » se demanda Tonks.
« Il en manque encore dix-huit. » lui murmura une voix à l'oreille.
Elle sursauta et se tourna pour voir qui était derrière elle. Tonks posa une main sur son cœur et tomba dans le regard de Remus. « Vous m'avez fait peur. »
« Désolé, ce n'était pas mon intention. Allez, allons prendre un siège avant que les jumeaux ne s'amusent à ensorceler toutes les chaises autour de la table. »
A suivre…
Voilà le premier chapitre d'une nouvelle histoire qui fait plus de vingt chapitres !
J'espère que ce premier chapitre vous plaira !
N'oubliez pas de me laisser un petit mot pour que je sache ce que vous en pensez !
A bientôt
Dinou
