Cher lecteur, bonjour !

Après une absence relative mais ô combien douloureuse pour moi, me voici de retour avec une nouvelle série, dont, j'espère, le concept te plaira…

Alors c'est parti, et bonne lecture !

Mycroft n'avait jamais douté que les sentiments du docteur John Watson envers son petit frère finiraient un jour par devenir plus profonds que dans une relation normale entre colocataires, ou même entre amis.

Dès leur première rencontre, cela avait paru évident : l'immédiate et absolue loyauté du docteur envers un homme qu'il connaissait à peine, son attitude trop défensive face aux sous-entendus veloutés de Mycroft qui, aux yeux du représentant du gouvernement anglais, tout cela ne montrait que trop bien que John était effectivement déjà sensible au charme si particulier du plus jeune des Holmes… et tout cela ne pouvait mener qu'à un seul et unique dénouement, et Mycroft, s'il avait pu ressentir quelque chose, aurait été désolé de voir un homme aussi bon que le docteur Watson souffrir de l'inintérêt profond de Sherlock pour les choses de l'amour, et de l'inévitable rejet qu'il allait devoir essuyer.

Mycroft, si sûr de ses déductions et attendant patiemment que ce qui devait arriver arrivât, manqua complètement les signes qui auraient pu lui faire réviser son jugement.

Bien sûr, il avait vu l'affection certaine de Sherlock pour John, et même une tendance à vouloir son attention et son admiration à chaque instant, mais il avait logiquement supposé qu'il s'agissait encore une fois de sa personnalité infantile, et que John s'était retrouvé, contre sa volonté, le baby-sitter d'un détective trop maigre d'un mètre quatre-vingts en manque d'attention.

Et il fallut une visite impromptue chez son irritant petit frère, et un John à moitié nu qui sortait de la chambre de ce dernier, le bout des oreilles rouges et les yeux baissés d'un air gêné tandis qu'il articulait un « Bonjour Mycroft » un peu rauque, et un regard brillant de Sherlock vers son ami qui sortait de la pièce… pour que Mycroft comprenne enfin que ce qui devait arriver était effectivement finalement arrivé, mais qu'il s'était lourdement trompé sur la teneur de l'incident en question.

Et si Mycroft fit seulement mine d'être agacé par le sourire triomphant de Sherlock, pour masquer un puissant soulagement tout étrangement fraternel à voir son petit frère enfin en position d'obtenir enfin, en une fois, et ce qu'il désirait et ce dont il avait besoin… eh bien, personne d'autre que lui-même n'avait besoin de le savoir.

Eh bien, ravissant lecteur ? Qu'as-tu pensé de ce premier chapitre, de cette nouvelle idée ? Des remarques, des critiques ? Surtout laisse une review, c'est vraiment ce qui me motive à continuer quand je sais que ce qui ME rend heureuse rend d'AUTRES gens heureux… ^^