Titre : Fais cesser mon cœur
Auteur : Ruines
Base : Harry Potter (Tome 1-Tome 6) Post-Poudlard
Genre : Fortement YAOI -relation homosexuelle masculine-, romance, happy-end (pas de guimauve, les habitués le savent bien )
Rating : M, parce que mots crus, « futur scènes explicites » -rien n'est moins sur- et autres joyeusetés.
Paring : HPxDM
Et bien je n'avais définitivement pas l'intention de m'atteler à une nouvelle fic avant de mettre remise et d'avoir fini Ephémère… mais bon, comme vous le voyez, on ne fait jamais vraiment ce qu'on désire.
Donc me revoilà avec cette mini-fic, qui ne devrait compter que cinq chapitres –tout au plus- et qui j'espère vous plaira.
-Prologue-
Harry Potter -célèbre Grand Maître des Potions de la non moins célèbre école de sorcellerie Poudlard, une petite sacoche de cuir mangée par l'usure sous le bras, actionna la poigné de porte afin de pénétrer dans la haute bâtisse de briques rouge qui se tenait devant lui.
Alors que la porte s'ouvrait presque d'elle-même pour le laisser passer, il entendit au loin un furieux battement d'ailes se rapprocher à grande vitesse dans sa direction. Levant la tête d'un geste brusque, meurtrissant sa nuque, il n'eut le temps de voir passer par l'interstice de la porte qu'une vague traînée de plumes au pelage de neige.
Repoussant d'une main les quelques mèches de cheveux de jais qui étaient venues obstruer sa vue avec ce rapide courant d'air, il posa ses clés sur le petit guéridon prévu à cet usage et pénétra entièrement dans le vaste hall d'entrée.
S'effeuillant de son manteau, son pull et de sa paire de botte qu'il retira le plus doucement possible, il tenta de déterminer la source des bruits qui entrecoupaient le silence pesant du petit manoir. Risquant une oreille indiscrète du coté du salon, il lui sembla que les sons –qu'il avait identifié comme étant des sanglots, reniflements et autres lamentations- qui lui parvenaient maintenant clairement venaient en fait du corridor.
Avec un soupire, il traversa l'épaisse moquette beige qui recouvrait le sol du vestibule par de grandes enjambées, laissant ses pas le mener à l'orée du couloir. D'un vague chuchotement, il fit s'allumer toutes les lampes murales de l'étroit passage, exposant à sa vue une masse tremblante et secouée de spasmes, recroquevillée à même le sol.
« Draco » Appela t-il dans un soupir.
Le jeune corps vacillant -tout de noir vêtu- se redressa et prit place. Ses deux jambes minces se déployèrent, s'étalant de toutes leurs longueurs, tandis que son dos reposait tout contre le mur, les mains docilement posées sur ses genoux. Le visage tourné vers le sol, la tête basse, recouverte d'une étrange chevelure opaline, Draco Malfoy ne laissa échapper qu'un énième reniflement à l'appel de son prénom.
« Draco. Mon ange ? » Répéta Harry, en s'approchant délicatement.
Ses pieds nus frôlaient le sol avec une telle grâce qu'ils semblaient ne même pas le fouler. A moins d'un mètre du jeune homme blond, il s'accroupit -faisant craquer ses articulations douloureuses par cette dure fin de journée- et passa tendrement sa main gauche sous le menton seyant de son compagnon, lui ordonnant silencieusement de relever la tête.
Les yeux légèrement bouffis, le sel de ses larmes ayant creusé de larges sillons le long de ses joues, les cils entremêlés et collés les uns aux autres, le petit prince des Serpentards -fier et arrogant- semblait ne jamais avoir existé.
« Qu'est ce qui c'est passé ? Raconte-moi »
« Tu veux savoir ce qui c'est passé ? Ton putain de rat volant c'est fait un plaisir de me montrer une fois de plus que je n'étais pas le bienvenu ici, voilà ce qui c'est passé » Commença Draco d'une voix enroué en désignant d'un geste du menton l'amoncellement d'excrément, de vomie et de pisse aux couleurs noirâtres qui s'étalait en une flaque de près de trente centimètres de diamètre et montant sur près de dix « Devant la porte de mon bureau. J'avais l'intention de bosser sur mon nouveau livre ce midi… quelle ne fût pas ma joie de découvrir ce charmant cadeau à l'odeur la plus délicate à mes fragiles narines » Lâcha t-il ave ironie.
Harry se permit un léger sourire.
« Ca ne me fait pas rire Harry »
« Oh Dray ! Il faut toujours que tu dramatise tout, ce n'est qu'une petite plaisanterie d'Hedwige. Ca n'a rien de bien méchant. Range tes crocs » S'exclama t-il d'une voix taquine.
« Comment diable veux-tu que je sois calme ? Ca va faire deux ans que je découvre des cadavres de souri, de serpent ou autre espèce magique non-identifiée dans mes placards. Deux putains d'années qu'apparaissent des tiges de ronces dans mon tiroir à sous-vêtement. Deux putains de bordel d'années que le peu de courrier que je suis censé recevoir disparaît mystérieusement ou apparaît en charpies. Deux ans – tu comprends ça Harry ? - deux longues années que de la merde s'accumule sous mon nez, à mon réveille, dans mon lit, lorsque tu préfères passer la nuit à Poudlard parce que tu es trop fatigué pour rentrer ici ! »
La voix de Draco était empreinte d'une telle rage que Harry en tomba sur son séant, les yeux hagards.
En le voyant ainsi, faussement surpris de sa colère, le jeune homme blond laissa échapper un fort soupir avant de se recaler confortablement contre le mur qui lui servait d'appuie. Ecartant un peu plus les jambes, laissant ainsi assez d'espace à son compagnon pour venir s'y nicher, il l'invita d'un signe de tête à se mettre en vis-à-vis, dans une position parallèle à la sienne.
Harry s'exécuta d'un élégant mouvement plein de souplesse et de sensualité qui lui était propre depuis quelques années. S'adossant en face de lui, le mur de granite blanc pour seul soutien, il passa ses jambes au-dessus de celle de Draco, se délestant d'une partie de son poids. Il ouvrit plusieurs fois bêtement la bouche, cherchant visiblement ses mots avant de se reprendre et de commencer, d'une voix douce, tendre et enjôleuse :
« Ecoute je… » Il attrapa doucement la main de Draco qui reposait toujours sur son genou et la serra avec amour « Je sais que ça n'a pas toujours été facile, mais… mais je t'aime et… Vraiment je ne sais pas quoi dire. Je ne peux pas me séparer d'Hedwige, tu le sais ça ? Je veux dire, c'est ma chouette, ça va faire treize ans qu'elle m'est fidèle, je ne peux pas m'en séparer »
« Même au détriment de ton époux ? » Le coupa gentiment Draco en caressant du pouce la base du poignet légèrement mat de Harry.
« Je vais trouver une solution. Je vais discuter avec elle, elle est suffisamment intelligente pour me comprendre. Oui, c'est ça, je vais discuter avec elle… » Sa dernière phrase n'appartenait qu'à lui, comme un ordre qu'il se chargerait d'exécuter.
Draco lâcha rudement sa main et ramena tous ses membres contre lui. Repliant ses jambes contre son torse, les entourant de ses bras élancés et posant sa joue gauche contre de haut de ses genoux, tournant ainsi son regard vers l'entrée du corridor, semblant ne plus prêter attention à Harry.
« Tu sais très bien que ça ne va rien changer » Dit-il placidement.
« Au moins j'aurais essayé ! » S'insurgea Harry en se mettant à genoux, tentant de capter les prunelles anthracite de son compagnon « Draco ? Draco, s'il te plait… s'il te plait, regarde-moi » Le jeune homme blond obéit, reposant son menton sur ses doigts croisés au sommet de ses genoux « J'aimerais qu'on mette à plat certaine chose. Ca te soulagerais sûrement, et comme ça… comme ça on repartirait de bon pied »
« Tu ne vois pas que j'ai déjà du m'amputer de mes deux pieds, à force d'essayer ? »
« Ne dis pas ça. Personnellement, je n'ai jamais vraiment essayé d'arranger notre quotidien. J'aurais pu… on pourrait… »
« On a tout voulu faire trop vite chéri. On était trop jeune pour ce marier » Révéla à voix basse le jeune Malfoy.
« Mais qu'est ce que tu racontes ? Qu'est ce que ça vient foutre ici ? Ca n'a rien à voir merde ! Mes parents se sont mariés à leur sortie de Poudlard, ça ne les a pas empêché d'avoir un mariage heureux. Et puis regarde les Weasley, c'est pareil… Nous ont… ont c'est donné plus de temps… on avait vingt et un ans Draco, je te le rappelle ! » Son souffle était court et une légère couche de sueur c'était formée sur son front et le long de ses tempes.
Mais il continua quand même, en jetant de fréquent coup d'œil autour de lui, comme un animal traqué :
« On est pas passé du 'j'te crache à la gueule' au 'j'te baise dans un coin de Poudlard' d'un claquement de doigts. On a appris à se connaître, à s'entraider, tu m'as aidé à vaincre Voldemort ! Si tu… si tu ne m'avais pas livré Nagini… je n'aurais jamais pu… je… Ecoute, je n'arrive pas à m'exprimer mais tu me comprends ? Tu comprends ce que je veux dire ? » Il se laissa couler jusqu'à Draco, écartant et étalant ses jambes pour pouvoir s'y glisser, prenant son visage à deux mains, le forçant à lui faire face « J'ai besoin de toi. J'ai besoin de ta présence. J'ai besoin de ton amour. Ne me dis pas que tu regrettes… je t'en supplie, ne me dis pas que tu regrettes. Sinon… je… je, je te construirais une prison dorée à la cave et je t'y enferme pour le restant de tes jours. Je ne supporterais pas de te perdre. Et je sais pertinemment que tu m'aimes trop pour t'éloigner de moi »
Draco tenta de détourner le regard, gêner par les paroles dévotes de son amant :
« Harry… arrête Harry… »
« Voilà ce qu'on va faire : on va déménager, partir, où tu voudras. Et on se construira une nouvelle vie ensemble, sans Potter ni Malfoy. Juste Harry et Draco. Juste notre amour, notre tendresse… »
« Ne dis pas de connerie Harry. Tu sais que c'est impossible. La populace de sorcier et de sorcière a déjà eut du mal à accepter ton mariage avec un ancien Mangemort, alors ils ne vont certainement pas te laisser partir Dieu sait où avec moi, alors qu'ils s'évertuent depuis deux ans -depuis que notre relation est officielle aux yeux de tous- à garder un œil sur nous pour voir si je ne te drogue pas ou si je ne t'ai pas jeté un sortilège »
« Mais je m'en fou d'eux. Je m'en fou royalement. Maintenant qu'Albus est mort, ils ne pensent qu'à me garder à porter de main en cas de coup dur. Je ne suis qu'une arme pour eux. Tout au plus un héros. Pendant sept ans, je n'ai fait que satisfaire leurs petites prières débiles de satisfaction personnelle et de m'occuper de protéger leurs biens-êtres oniriques, mais personne ne c'est jamais soucié de savoir de quoi moi j'avais réellement besoin. J'aimerais vivre pour moi, juste une fois, je voudrais être un peu égoïste. Est-ce que c'est trop demander ? Parce-que ça me tue de donner ma vie pour des gens pareil. C'est avec toi que je veux être et personne d'autre. Je ne dis pas qu'on sera toujours heureux –bien au contraire- après tout le bonheur n'existe que dans les contes. Mais moi, je le veux ce pseudo conte de fée, et tu es mon prince charmant. Nous sommes les héros de cette histoire Draco. Ne gâche pas ce qu'on a mit tellement de temps à construire. S'il te plait »
Le Survivant abaissa son visage vers celui de sa Némésis et déposa de léger baiser sur tout le pourtour des lèvres, s'étonnant encore du velouté et de la chaleur de ses chairs.
Draco le repoussa doucement, sans trop le brusquer et le retourna pour le lové dans ses bras. Collant son dos musculeux recouvert d'un fin tee-shirt beige à son torse et serrant amoureusement ses bras autour de sa taille, enfouissant la pointe de son nez au creux de son oreille :
« Je suis fatigué de tout ça. Des railleries de ma famille, des remontrances de mes amis. Des insultes et des crachats dans la rue, et des portes qui se ferment avant même que je n'ai décidé d'y entrer. Cite-moi une seule personne qui approuve notre couple Harry ? Une seule personne qui est heureuse pour nous et je te jure que je lui construis un autel consacré »
Le jeune homme brun posa tendrement ses mains sur celle de son compagnon afin de raffermir son étreinte sur sa taille et laissa sa tête partir en arrière pour se poser délicatement sur son épaule. Avec la mou triste qui déforma son visage, il dit dans un chuintement :
« Et, qu'est ce que tu propose ? »
« Ca ne peux plus durer. Je crois qu'il faut qu'on se sépare » Murmura douloureusement l'ex prince des Serpentards en déposant de petite baiser sur la jugulaire du Survivant.
Harry se défit brusquement de son étreinte et se releva d'un bon.
« Quoi ? Mais qu'est ce que tu racontes ? Qu'est ce que c'est après tout ? Tes géniteurs, quelques faux amis, des idiots, des igno- »
« Assez ! » S'écria Draco en lui lançant un regard dur pour le faire taire « Tu… tu ne comprends pas Harry ? Ce n'est plus possible. Ca n'a d'ailleurs jamais été possible » Il se redressa légèrement « Merde ! Même la belette refuse de ne serait ce qu'entendre parler de toi, tant que tu seras avec moi. Tu ne vois pas que tu as tout perdu ? Absolument tout ! Ta notoriété, ta popularité… »
« Et nous, nom de Dieu, t'en à rien a foutre, hein ? » Rugit Harry d'un ton amer « Justement Draco, je t'ai tout donné. Et toi, tu… tu, tu, tu… AH ! Comment est ce que tu peux même envisager le fait de me quitter ? Je croyais être autant important à tes yeux que toi tu l'es pour moi » Draco tenta de dire quelque chose, mais le jeune homme brun l'en empêcha d'un mouvement de main « J'm'en contrebalance de cette bande d'hypocrite, d'aigri ou d'intolérant. Tout ce que je sais c'est que je ne veux pas passer ma vie autrement qu'en ta compagnie. Je ne dis pas que c'est facile tous les jours, qu'il ne m'arrive pas de pleurer ou même de regretter par instants les sacrifices que- »
« Mais tu t'entends parler ? » Fini par hurler Draco en se soulevant violemment du sol, ses pommettes virant au rouge de colère « J'ai l'impression d'être un boulet pour toi. Une grosse plaie pleine de pue qui s'infecte un peu plus chaque jour. Est-ce que tu imagines que je suis heureux de vivre avec une personne qui regrette de s'être donné à moi ? »
« Je me suis mal exprimé, ce n'est pas- » Tenta t-il à voix basse.
« Si ! Justement, c'est ça. Tu… je t'offre une seconde chance Harry. Ce divorce, se serait une renaissance pour toi. Est-ce que tu comprends ça ? Tu pourrais retrouver tous ceux qui t'ont tourné le dos à l'annonce de nos fiançailles »
« Tous ceux qui m'ont tourné le dos parce que je voulais être un peu heureux » Répliqua d'un ton acerbe l'ancien Gryffondor.
Mais Draco l'ignora totalement et continua sa diatribe :
« C'est pour eux que tu pleures Harry. Ils te manquent, et quoi qu'il advienne, tu m'en voudras toujours d'être la cause de leur éloignement. Et ça, je ne peux pas me le permettre. Je refuse de vivre avec toi si chaque matin, à mon réveil, c'est ton visage accusateur que je retrouve auprès du mien. Alors… laissons le temps et la distance faire leur oeuvre. Les belettes se feront un plaisir de t'accueillir. Tu n'as pas oublié que tu étais parrain ? La petite Maddy à besoin de toi, elle » Il lui sourit gentiment, tentant d'apaiser sa douleur.
« Mais, et toi ? » Demanda le Survivant à demi-voix.
« Moi ? Qu'elle importance ? Je n'ai plus de vie, je n'ai absolument plus rien. Je vais… je sais pas… peut-être que j'achèterais une maison, quelque part où Draco Malfoy n'existera plus. Quelque part où je pourrais moi aussi revivre »
Harry le regarda avec étonnement puis vint se nicher entre ses bras, passant ses mains rugueuses dans les douces mèches ambrées.
« Pourquoi est ce qu'on irait pas ensemble là-bas ? »
Draco soupira lourdement et passa le bout de ses doigts sous son tee-shirt pour caresser ses reins moites de sueur, lui envoyant de longs frissons qui irisèrent son épine dorsale.
« Tu ne sais pas ce que tu dis. Tu as quitté tes amis et ta 'famille' une fois. Ne refais pas la même erreur »
« Mais tu es ma plus belle erreur. Celle qui m'apporte le plus de fierté, le plus de joie, le plus d'amour et de tendresse. La seule que je ne changerais pour rien au monde » Déclara t-il d'une voix enraillée en fixant ses prunelles émeraude à celle de son époux.
Le jeune homme blond le repoussa cruellement, l'écartant d'une poussée sur les épaules alors que son visage se durcissait, ses traits délicats se fanant en une fraction de seconde. Et c'est avec une grimace de dégoût et de colère mêlés qu'il s'exclama d'une voix sourde et pleine de dédains :
« Cesse d'être ainsi égoïste pour une fois dans ta vie, bordel de merde! Comment il faut que je te le dise pour que tu comprennes ? C'est fini Harry, FINI! Un mariage ça marche à deux, et moi je n'en veux plus de ce mariage. Est-ce que tu enregistre correctement ce que je te dis ? Je ne veux plus de toi, Potter »
Tandis que ce flot de paroles s'écoulait sans discontinuer de la bouche de Draco, le dos de Harry heurta brutalement le mur de l'étroit couloir, ses biceps s'éraflant contre le granit alors qu'il tentait de se fondre littéralement dedans.
Mais en entendant l'impitoyable « Potter », la totalité de ses muscles bandèrent en lui donnant suffisamment d'impulsion et de force pour lui permettre de sauter à la gorge de son amant, encastrant sans aucune hésitation son poing dans la mâchoire seyante, où une marque rouge prit rapidement ses droits sur la carnation blême.
Voyant le jeune homme blond tomber au sol, il ne fit que s'y acharner un peu plus en s'asseyant à moitié sur l'angle aigu de ses hanches, martelant le corps sous lui d'une multitude de coups dévastateurs.
A chaque rossée qu'il délivrait, une nouvelle larme coulait sur ses joues, comme si le simple fait de porter la main sur cette personne qu'il aimait temps -et qui visiblement ne partageait pas ses sentiments- était le plus douloureux et cruel des actes.
Mais alors que Harry frappait sans discontinuer, son souffle haletant formait une litanie de mots, complètement incompréhensible aux oreilles bourdonnantes de Draco, mais qui ressemblaient à de plates excuses, des supplications ou encore des mots d'amour :
« Pardon, pardon, mais je t'aime temps. Pourquoi tu me fais ça ? J'ai tellement besoin de toi. Je t'aime, si tu savais comme je t'aime, pardonne-moi Draco, pardonne-moi. Pardon, pardon, mais je t'aime temps. Pourquoi tu me fais ça ? J'ai tellement besoin de toi. Je t'aime, si tu savais comme je t'aime, pardonne-moi Draco, pardonne-moi. Pardon, pardon, mais je t'aime temps. Pourquoi tu me fais ça ? J'ai tellement besoin de toi. Je t'aime, si tu savais comme je t'aime, pardonne-moi Draco, pardonne-moi…»
Oula, halte aux poignards volants –et autres objets contondants- parce que comme je l'ai indiqué plus haut, cette fic est un « happy end ». Je n'ai pas l'intention de faire souffrir les personnages outre mesure, donc, pas d'automutilation, ni de suicide pour la suite, rassurez-vous. Oh… et à titre informatif, Harry n'est pas en train de tuer Draco.
J'espère tout de même que ce début vous aura plus ou tout du moins titillé votre curiosité et je vous dis à… dans pas longtemps -enfin, qui vivra verra- !
Ruinement vôtre.
