Disclaimer : Le monde de Harry Potter appartient à J. K. R , Je ne suis en aucune manière payée pour cet écrit .
Rating : T
Résumé : La bataille finale à lieu à Poudlard. On voit comment la panique gagne les habitants du château, mais aussi comment la guerre est vécue du côté des mangemorts. Là encore, le thème n'est pas très original, mais j'espère que vous apprécierez.
Pour le premier chapitre écoutez en lisant : Voldemort de Patrick Doyle ( soundtrack Harry Potter et la coupe de Feu )
Pour le deuxième chapitre, les paroles en gras appartiennent à : DeathEater Tango de The Butterbeer Experience
Pour l'épilogue... Pas de particularité
L'ultime bataille
Chapitre 1 : Poudlard face aux réalités de la guerre
Les barrières de protection entourant Poudlard brillaient d'une lueur rouge orangée rassurante, mais tous savaient que le calme serait de courte durée. Les professeurs arpentaient les couloirs, pressés, baguettes à la main. Les élèves les plus âgés, de sixième et septièmes années notamment, se préparaient pour le combat, tandis que les quatrièmes et cinquièmes années réconfortaient les premières années tremblants qui réclamaient leurs parents. Tous savaient que l'heure du combat final contre Voldemort avait sonné, et tous fondaient leurs espoirs en Harry Potter, l'Élu, le Survivant comme ils aimaient l'appeler. Celui-ci, conscient du poids qui pesait sur ses épaules se trouvait pour l'instant dans la salle commune des Serdaigles, observant attentivement la statue de leur fondatrice, à la recherche d'indice sur le diadème perdu.
Les habitants du château et les membre de l'ordre du Phénix se réunirent dans la Grande Salle, toutes maisons confondues, élèves, professeurs et autres adultes mêlés. Seuls Severus Snape et quelques Serpentards appartenant aux rangs des mangemorts manquaient à l'appel. En cet instant critique pour la communauté magique, la pureté du sang, les différences n'avaient plus d'importance : Sang-purs, sang-mêlés et nés moldus se tenaient côte-à-côte. Voldemort se manifesta alors : « Je sais que vous vous apprêtez à combattre, mais je veux à tout prix éviter de répandre le sang de sorciers et de sorcières innocents. Livrez-moi Harry Potter et je quitterais l'école sans lui causer aucun dommage. Livrez-moi Harry Potter et vous aurez une place quand viendra mon règne. Livrez-moi Potter et vous serez récompensés. Dans une heure, si Harry Potter ne m'est pas amené ou ne vient pas de lui même me retrouver, j'ordonne à mes troupes de franchir les portes et de tuer chaque femme, chaque homme et chaque enfant qui aura tenté de cacher Potter à mes yeux. N'oubliez pas, vous avez une heure. Tic, tac, tic, tac.» Sa voix sifflante résonnait dans tout le château, terrifiant certains élèves qui prirent conscience que la guerre n'était pas un jeu et qu'il risquaient probablement de mourir.
Un Serdaigle de deuxième année proposa innocemment de livrer l'Élu sauver leur peau à tous. Minerva McGonagall, qui avait pris la direction de Poudlard depuis la fuite de Snape, beugla alors que la prochaine personne qui ferait une remarque de ce genre serait conduite par Rusard aux cachots. La respectable sorcière se dirigea au pas de course dans le hall suivie par Neville Longdubat et Seamus Finnegan qui s'étaient proposés pour l'aider à organiser la résistance. Elle chargea ses deux élèves de détruire le pont de l'école quand les protections magiques seraient détruites afin de limiter l'avance des troupes de Voldemort. Elle-même, aidée par Filius Flitwick, Pomona Chourave et Horace Slughorn qui l'avaient rejointe réveilla les statues de l'école et leur ordonna de remplir leur mission de protection. Les membres de l'ordre du Phénix s'attelaient au renforcement des barrières magiques. La peur était partout. Elle était dans l'atmosphère, elle était dans les cœurs. Neville et Seamus préparaient les explosifs pour le pont tout en chantant une vieille comptine sorcière pour se donner du courage. Remus Lupin et Kingsley Shacklebolt dissertaient tout en protégeant la tour d'astronomie. Remus, après moult réflexions, dit à son ami : « Ce n'est pas du nombre de partisans que dépend la victoire, mais de la force des convictions. », Kingsley acquiesça sans mot dire, angoissé malgré lui, attendant l'ouverture des hostilités, et sur ces bonnes paroles, ils se turent. Sibylle Trelawney descendait lentement de la tour Nord, les bras chargés de boules de cristal, murmurant et éclatant d'un rire hystérique à intervalles réguliers. Poppy Pomfresh rassemblait des fioles de potions, des kits de premiers secours en regardant de temps en temps une photo jaunie de son fils disparu. « C'est pour toi que je me bats Andrew. Pour toi mon fils, je serais forte. » disait elle d'une voix qui tremblait plus qu'à l'ordinaire. Molly et Arthur Weasley passait un sermon à leurs enfants au milieu de la Grande Salle. En vraie mère poule, Molly souhaitait qu'ils ne s'exposent pas au danger ; tandis que plus raisonnable, Arthur leur recommandait uniquement de faire preuve d'un minimum de prudence.
Déjà, on évacuait les élèves trop jeunes pour assister à ce qui allait suivre, ou non désireux de se battre. Car Poudlard n'avait pas l'intention de se rendre, loin de là. Le château ainsi que ses habitants allaient lutter jusqu'à leur dernier souffle. Les préfets et les préfets-en-chef rassuraient ceux qui en avaient besoin et motivaient les troupes.
Depuis l'annonce de Voldemort, Harry réfléchissait ferme. Il était arrivé à la conclusion qu'il lui fallait parler au fantôme de la tour de Serdaigle ; Helena, familièrement appelée La Dame Grise. C'était Luna Lovegood lui avait suggéré de parler à un mort, puisque aucune personne vivante n'avait eu la chance de contempler le diadème perdu. Après avoir cherché sans succès Ron et Hermione, ses deux meilleurs amis à qui il avait laissé la carte du Maraudeur, il arpenta d'un bon pas les couloirs du vieux château et vit Helena errant dans un corridor glacial. Il l'interpella vivement avec un « Helena ? Attendez s'il vous plaît Helena. ». Mais elle continua d'avancer sans montrer qu'elle l'avait entendu. Sans se décourager, le jeune Survivant la poursuivit tout en continuant de prononcer son prénom. Sûrement agacée, le spectre se retourna pour lui faire face. Elle scrutait le jeune homme d'un regard noir et peu amène, semblant évaluer si elle pouvait lui faire confiance. Elle prit enfin la parole :
« - Êtes-vous un ami de Luna ? Demanda-t-elle suspicieuse.
- En effet, lui répondit le jeune homme, elle pense que vous pouvez m'aider.
- Vous cherchez le diadème de ma mère, n'est-ce pas ? Le questionna-elle.
- C'est cela, acquiesça-t-il, le diadème de Rowena.
- Luna est gentille, à la différence des autres élèves, mais elle se trompe, Je ne peux pas vous aider ! ».
Elle avait dit cette dernière phrase en hurlant presque, et elle partait, lorsque Harry l'interpella encore « Helena, attendez, j'ai l'intention de le détruire. Je veux détruire le diadème de votre mère. Et c'est ce que vous voulez aussi, n'est-ce pas Helena ? ». Cette dernière paraissait réfléchir. Elle dit enfin : « Un autre m'a promis la même chose il y a bien longtemps. Un jeune homme étrange, seul, sans amis. Il n'a jamais tenu sa promesse.
- Tom Jedusor, c'était lui, n'est-ce pas ? Ce jeune homme a menti à beaucoup de gens, affirma Harry d'une voix douce, il n'était pas digne de votre confiance Helena.
- Je sais ce qu'il a fait, je sais aussi qui il est, cria Helena, j'ai vu ce qu'il est devenu. Une abomination, un objet de crainte pour le monde sorcier. Il a profané, souillé le diadème de ma mère, dès que je lui est confié où se situait la cachette. Il est allé en Albanie, il l'a récupéré et l'a changé en artefact de magie noire.
- Mais moi je peux le détruire Helena, je peux détruire le diadème de votre mère, qui ne vous a apporté ni intelligence, ni paix, continua Harry tout aussi doucement. Je le détruirais une bonne fois pour toutes et vous n'en entendrez plus jamais parler. Vous n'entendrez plus parler ni du diadème, ni de Tom Jedusor, ni de moi. Dites moi où il est, s'il vous plaît Helena, s'il vous plaît, j'ai besoin de ce diadème, il est capital. » Helena réfléchit encore et dit enfin de façon énigmatique : « Où iriez-vous si vous étiez Tom Jedusor et que vous souhaitiez cacher un objet qui a de la valeur à vos yeux ? Si vous savez, il vous suffit de demander. » Et sur ces derniers mots elle disparut. Harry éberlué murmura un merci bref et déambula dans le couloir en se demandant dans quelle salle du château il pourrait cacher un objet important. Un seul endroit s'imposa alors dans son esprit, il y avait caché le livre du Prince de Sang-mêlé l'an dernier ; c'était la salle sur demande. Et soudain, la lumière se fit. La vieille tiare décolorée qu'il avait aperçut l'année précédente, c'était elle. C'était le diadème de Serdaigle.
Mais l'heure allouée par Voldemort s'écoulait et il fallait faire vite. La peur, la panique étaient à leur comble. Harry, n'avait plus le temps de partir à la recherche de Ron et Hermione. De toute façon, ceux-ci avaient la Carte du Maraudeur, ils le retrouveraient donc en temps utile. Le jeune homme courut à perdre haleine dans les couloirs afin de rejoindre la salle sur demande le plus vite possible. Ron et Hermione, de leur côté se trouvaient dans la chambre des secrets. Ron prit avec précaution un crochet sur la dépouille du Basilic, sortit la coupe de Poufsouffle de sa poche et dit à son amie : « A toi, détruit la.
- Je ne pourrais pas, répondit Hermione en tremblant, je ne pourrais pas.
- Mais si, tu peux, insista le rouquin, Harry a détruit le journal de Jedusor, j'ai détruit le médaillon de Serpentard, tu peux détruire cette coupe. Et souviens-toi, si on détruit tous les Horcruxes, alors on peut détruire...
- Voldemort, acheva la jeune fille, je sais. »
Hermione leva le crochet et l'enfonça violemment dans la coupe qui hurla. Aussitôt, une trombe d'eau s'abattit sur les deux amis qui s'accrochèrent l'un à l'autre. Le déluge terminé, ils se regardèrent puis s'embrassèrent avec fougue, pendant une minute qui sembla interminable. Lorsqu'ils se séparèrent enfin, Hermione murmura « Harry. » et Ron qui était au septième ciel descendit brutalement de son nuage. « Il faut qu'on rejoigne Harry, Ron. C'est la guerre au cas où tu l'aurais oublié ! », répéta la jeune femme avec davantage de conviction. Le jeune roux ronchonna un peu pour la forme, puis suivit sa désormais petite-amie dans les couloirs. Arrivé dans le hall, le nouveau couple réalisa qu'il n'avait pas la moindre idée de l'endroit où se trouvait Harry. Ce fut Ron qui eu le premier l'idée d'utiliser la carte du Maraudeur ; et ne le voyant pas sur la fameuse carte, il en vint à la conclusion que Harry était dans la salle sur demande, par conséquent incartable. Le jeune homme venait de réussir l'impossible : impressionner Hermione Granger. Ils se mirent en route
L'heure était écoulée. La voix déçue et froide de Voldemort s'éleva à nouveau : « Vous avez étés prévenus, mais vous n'avez pas obéi, vous ne m'avez pas livré Harry Potter. Vous êtes si prévisibles. Mais votre temps est écoulé. Mes troupes marchent à présent vers le château. Il vous tueront tous. »
Tous se préparaient à présent au combat. Les membres de l'ordre regagnèrent leurs positions, Neville et Seamus rejoignirent le pont et les combattants se rassemblèrent dans la cour.
