Voici une fanfiction version française de Naruto gribouillée par moi. Attention aux fautes de frappe(je tente d'éliminer tout ce que je trouve tout de mm) et aux temps, je mixe du présent, du PC avec de l'imparfait et parfois du PS, c'est comme ça vient et je n'y ferai rien, gomen.
Ceci présente des fragments de la vie de Nakiri une jeune fille perdue dans un tas de criminels. Scary no ? :p
A peu près quelque chose comme : Akatsuki x OC
Mention implicite de choses de la vie des grands. :p Le Rating vient surtout couvrir les jurons de ce cher Hidan (pour ceux qui ne lisent pas la version française éditée chez Kana.)
Si vous en voulez plus, dites-le moi (un simple "oui" en review suffira lol).
Peut-être que les persos seront un peu OOC par moment, je vous présente mes sincères excuses je fais au mieux avec ce que j'ai. :p
Toutes critiques acceptées. Les jurons seront majoritairement en anglais, je trouve ça plus sympa. Just kidding. :) C'est une préférence personnelle et ce qui vient le plus naturellement (trop d'influence des Fanarts). --'
Disclaimer : L'univers et les personnages de Naruto ne m'appartiennent pas.
Nakiri : Journal
Courir
Courir. Courir sans s'arrêter, sans se retourner. Plus de souffle, trop de douleur. Ne pas s'arrêter. Survivre. Courir. Une demi-seconde, le temps d'une œillade par-dessus son épaule et il sera là. Elle ne peut pas. C'est trop dur. Elle respire son propre sang bloqué dans sa gorge(1). Sa vision est floue, les larmes roulent sur ses joues. Pas assez d'air. Trop de peur. De la terre contre son visage et plus rien autour.
Ici et nulle part. Cet homme étrange qu'elle n'avait jamais vu. Une destinée qui change, un passé qu'elle ne verra plus.
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Sombre, froid, impersonnel. Ce lieu, comme ses éphémères occupants m'ont donné des frissons, puis – comme pour ces gens – on s'y fait ; plus vite qu'on ne le croit.
Oui la première fois j'avais peur et les quelques suivantes aussi. Moins.
J'étais tétanisée quand il a passé ma porte. Je crois avoir eu, l'instant d'une seconde, la folle idée de vouloir mourir. Je suis contente d'être en vie. Je ne me souviens pas de tout, j'avais trop peur.
L'accueil avait été froid. J'avais été assez naïve pour croire qu'ils ne viendraient pas, pas pour ça.
En trois semaines seul cet homme étrange, celui venu me chercher dans cette horrible maison, s'était montré. Il parle peu, de deux voix et caractères différents.
Jamais de bruit, jamais personne. J'attendais patiemment, m'occupant dans les pièces auxquelles j'avais accès. Pièces bien souvent vides. Pas d'âme. Pas de bruit. Pas de vie.
Lui et son partenaire sont rentrés quelque part durant la quatrième semaine. Quelque part quand j'ai commencé à perdre la notion du temps. Ils n'étaient pas d'accord. Je les entendais dans le couloir depuis la cuisine où je préparais une soupe aux champignons noirs. Il ne m'a pas saluée, juste un rictus en passant et juste un vague signe de tête de la part de son binôme.
Pas un mot, comme si je n'existais pas.
Il est venu dans la nuit. J'étais assise sur mon futon, mains croisées sur mes genoux. Il s'est assis à côté de moi. Il avait ôté sa cape rouge et noire. Une blessure fraîche cicatrisait sur son torse. Une flamme rubiconde sur une peau d'albâtre. Il m'a demandé ce que je savais faire. Je n'ai pas compris alors j'ai répondu. Il a ri ; je ne me posais toujours aucune question. Mon esprit ne pouvait pas, ne voulait pas accepter. Il a dit quelque chose comme " fucking prude." Et il m'a embrassée. Je suis restée paralysée. Sa langue avait un léger goût de saké mais je ne crois pas qu'il était saoul. Quand il a posé ses mains sur moi, la terreur, la réalisation de ce qui se passait, la surprise, n'ont laissé échapper de ma gorge qu'un couinement pathétique. Mes ongles sur ses épaules ; ils n'ont pas déclenché la réaction voulue et… Je ne veux pas. Je ne peux pas me souvenir.
Ces yeux violets et ses cheveux d'argent impeccablement lissés et gominés ; il avait semblé le plus détaché, je n'aurais jamais pensé qu'il serait le premier.
Un homme reste un homme. Désirs, besoins. Que sa religion prône la destruction ou non. "Tout ce qui n'a pas pour finalité la destruction totale est un péché", mais sans doute, produire de nouvelles vies à détruire – ou tout du moins tenter de les produire – ne peut être un acte ainsi qualifiable.
Un homme reste un homme, avec ses désirs, des besoins ; qu'il ne peut renier. C'est tout ce que je sais et saurai. J'ai réussi à surpasser cette expérience, oublier – peut-être pas tout à fait – mais je suis au-delà. Je crois.
Les jours passent et se ressemblent. Ennui dans la solitude et je redoute pourtant que ma porte s'ouvre.
So, qu'en pensez-vous ? Donnez votre avis ! Les auteurs ne vivent que de reviews ! On mange des reviews, on survit aux froides nuits d'hiver en se couvrant de reviews, on se tricote des maillots de bain en reviews aussi. Oui messieurs-dames, parfaitement. :p Un mot ou une page entière, tout me va.
(1): Cela fait référence à cette impression désagréable d'avoir un goût de sang venant de la gorge se faisant sentir avec la respiration, lorsque l'on respire mal pendant une course ou que l'on est pas habitué.
