Harry Potter ne m'appartient pas.
Voici une nouvelle histoire, je sais que ma première histoire n'est pas finie mais je n'arrive pas à trouver l'inspiration.
A la base, je ne voulais pas commencer une nouvelle histoire sans avoir fini l'autre. Mais cela fait plusieurs semaines que cette intrigue refuse de me laisser tranquille. Donc j'ai décidé de la mettre sur papier. Pour cette fiction, je me suis inspiré d'un manga que j'aime beaucoup The Gamer. Dans cette histoire, Harry est né en 2000 pour que certains objets puissent être déjà sorti. Toutefois, pour certaines choses, ça ne sera pas le cas, donc faites comme si vous ne le saviez pas. J'espère que vous aimerez. Par contre, je suis à la recherche d'une bêta avec beaucoup mais alors beaucoup de patience. Car, même après avoir lu et relu mon histoire, je sais qu'il reste encore beaucoup de fautes.
Je mets une note T qui pourra passer en M plus tard. Car je souhaite faire un slash homme/homme. Mais pour l'instant, je ne sais pas encore avec qui. Harry ne sera pas dark. Mais il y aura un bashing Dumby bien sûr avec Ron/Ginny/Molly.
La parution des chapitres ne sera absolument pas régulière. Je posterai lorsque j'aurai fini de l'écrire. Par exemple, pour aujourd'hui, vous aurez les trois chapitres que j'ai écrits aujourd'hui. Et peut-être un autre dans deux jours ou dans une semaine. Donc vous voilà prévenu.
Merci à ma bêta :Lilith Florent
Bonne lecture
Prologue
Un jeune garçon de cinq ans, bientôt six, se réveille à cause d'un grand coup sur la porte du placard sous l'escalier qui est aussi sa chambre.
DEBOUT MONSTRE ! Va faire le petit-déjeuner ! s'exclame la voix d'une femme où on peut percevoir de la haine et du mépris.
Oui Tante Pétunia. répond l'enfant en sortant du placard avec lassitude.
Un garçon de petite taille, avec des cheveux noirs qui se battent contre la gravité, de magnifiques yeux émeraudes, des vêtements beaucoup trop grands qui recouvrent un corps trop mince, se dirige vers la cuisine. Il prend du bacon, des œufs, du pain et des saucisses et porte le tout sur le plan de travail à côté de la gazinière. Il prend une chaise pour être à la hauteur de celle-ci et commence son travail. Cela fait maintenant un an qu'il prépare les repas de sa famille. Une famille qui le hait, le méprise, qui se sert de lui comme d'un esclave. Il voit bien la différence entre lui et son cousin Dudley.
Lui, il doit faire le ménage, les repas, le jardinage, porter les vieux vêtements de son cousin – qui sont trois fois trop grand pour lui. On lui permet de manger seulement une fois par jour et c'est quasiment toujours la même chose : un bout de pain rassis avec du fromage et, s'il a de la chance, un fruit qui date de plusieurs jours et qui est noirci à certains endroits. Sa chambre est le placard sous l'escalier. Il n'a pas le droit d'aller à la maternelle. Et pour finir, son oncle le corrige régulièrement pour un oui ou pour un non. A la moindre petite chose, il reçoit des claques derrière la tête et, les quelques fois où il a brûlé le petit-déjeuner ou cassé un bibelot, son oncle lui a déjà donné plusieurs coups de ceinture dans le dos. Après ces punitions, il reste enfermé dans son placard pendant plusieurs jours sans manger ni boire. Et depuis peu, son cousin a trouvé un nouveau jeu : « la chasse au monstre », où son cousin et ses amis le pourchassent et, s'ils l'attrapent, le frappent.
Une fois le repas préparé, il retourne dans son placard avec son repas pour la journée. Une heure plus tard, sa tante lui donne sa liste de tâches pour la journée.
Vers trois heures de l'après-midi, le garçon monte à l'étage pour récupérer le linge et le mettre à sécher. Mais lorsqu'il sort les vêtements, ils sont de couleur bleue. Alors que c'est une machine de blanc. Il ne sait pas comment un pantalon bleu de Dudley s'est retrouvé avec le reste.
Il commence à transpirer. Quand sa tante verra ça, elle lui hurlera dessus et l'enfermera dans sa chambre jusqu'au retour de son oncle. Et lorsque celui-ci rentrera du travail, il sait très bien qu'il va recevoir la punition de sa vie. Il cherche un moyen de corriger l'erreur mais il ne sait pas quoi faire et il est persuadé qu'il n'y est pour rien. C'est forcément son cousin qui a mis le vêtement avec le reste pour qu'il soit puni.
Il tourne en rond dans la buanderie en cherchant une solution mais il ne trouve rien. C'est la mort dans l'âme qu'il part chercher sa tante pour lui expliquer. Il la trouve dehors sur un transat par cette journée ensoleillée du mois de juin. Son cœur bat la chamade, la sueur coule le long de son front et de son dos.
Tante Pétunia ? dit le garçon, la tête baissée et avec une petite voix où on peut y entendre de la peur.
Que veux-tu garçon ? demande Pétunia qui n'a pas bougé.
Le garçon avale difficilement.
Euh… il y… y a eu un pro… problème avec le linge…
La tante s'assit, met ses lunettes de soleil sur sa tête et lance un regard noir à son neveu.
Qu'est-ce que tu as fait ? demande-t-elle avec acidité.
Des larmes commencent à couler de ses yeux verts.
Je… je suis désolé… snif… il y avait un pantalon bleu dans le blanc et…
QUOI ? hurle la femme.
Le jeune garçon recule d'un bond au cri de sa tante et ouvre grand les yeux de peur. Pétunia s'avance vers lui et l'attrape à l'épaule.
Comment peux-tu faire ça ! Tu ne sers vraiment à rien ! Alors que tu vis chez nous, que l'on te loge, te nourrit ! On te donne même les vêtements de mon cher Dudlynouchet ! Et toi, tu n'es même pas capable de faire une simple machine ? Tu vas rester dans ton placard jusqu'à ce soir. Vernon verra pour ta punition.
Sa tante le jette dans son placard et ferme la porte à clé. Le petit garçon pleure silencieusement en espérant que le soir n'arrive jamais. Malheureusement, le soir arrive bien plus vite qu'il ne le souhaite. La porte est presque arrachée par son oncle Vernon qui attrape le garçon par les cheveux pour le faire sortir.
Alors mon garçon ? Ma douce femme m'a dit que tu es un incapable ? Dit l'homme.
Le garçon met ses mains sur ses cheveux pour essayer d'avoir moins mal. Mais son oncle tire tellement fort que ses efforts ne servent à rien.
Je suis désolé mon oncle, je ne l'ai pas fait exprès. répond-il avec panique.
Je ne veux pas t'entendre ! Monstre ! hurle Vernon.
Il donne une claque au garçon avec tellement de force qu'il se retrouve claqué contre un mur, la joue en feu et la lèvre fendue. Le garçon pleure de plus en plus mais plus de peur que de douleur. C'est la première fois qu'il le voit aussi en colère. Vernon lui reprend les cheveux et se dirige vers la cave. L'homme marche tellement vite que le garçon tombe. Mais Vernon ne s'arrête pas et traîne le monstre dans les escaliers. Arrivé en bas, il le jette par terre. Il détache sa ceinture et commence à frapper l'enfant aussi fort qu'il le peut sur le dos, les jambes, les fesses.
Le garçon protège sa tête avec ses bras et se roule en boule pour protéger son corps au maximum.
Je t'en supplie oncle arrête. pleurniche l'enfant.
Tu le mérite MONSTRE ! Tu n'es qu'un ingrat. On a eu pitié d'un gamin comme toi et tu n'es même pas capable de nous remercier pour tout ce qu'on fait pour toi.
L'enfant a arrêté de crier car sa gorge lui fait tellement mal. Au bout d'une quinzaine de minutes, l'homme s'arrête, essoufflé et en nage. Il remonte pour redescendre quelques instants plus tard. Il jette sur la forme ensanglantée une couverture et un petit matelas.
Tu resteras ici désormais. C'est ta chambre Monstre.
Au bout de dix minutes, l'enfant s'autorise à bouger pour voir les dégâts. Mais à peine a-t-il bougé les jambes qu'il tousse. Grâce aux petites fenêtres de la cave et aux derniers rayons du soleil, il peut voir qu'il crache du sang. Plusieurs de ses côtes doivent être brisées. A plusieurs endroits (les bras, les jambes et le dos), il saigne à cause de la peau arrachée.
Les larmes continuent de couler.
Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Je vous en supplie Seigneur, laissez-moi mourir. Je ne veux plus vivre ainsi. Demande l'enfant dans un simple murmure, mais suffisamment fort pour que Lady Magie l'entende et décide de l'aider.
Tu dois vivre mon cher enfant. Mais je vais t'offrir un présent, pour t'aider à accomplir ton destin.
Si le héros du monde sorcier ne s'était pas évanoui, il aurait pu entendre la voix douce et aimante de Lady Magie et voir la lumière blanche qui se mit à l'entourer.
Info : Je n'ai pas mis le prénom d'Harry car il ne le connaît pas. Sa famille ne l'appelle que par monstre ou garçon. Mais il aura un nom dans le prochain chapitre.
