Una storia di famiglia

Dean s'approche d'elle, pose sa main sur son épaule et glisse doucement vers l'arrière de son cou gracieux.

- Dean, nous sommes collègues, ce n'est pas une bonne idée

Il soupire et retire sa main. Il regarde le sol et répond abattu :

- Plus pour longtemps

Ils se regardent.

- Je repars dans trois jours

- Oh ! - Elle est surprise et déçue.

Il la regarde et semble s'agiter, comme voulant dire quelque chose sans en avoir le droit. Il tourne la tête plusieurs fois vers elle avec un regard de plus en plus désespéré.

Brusquement, il se laisse tomber du canapé, et s'accroupit devant elle, devant ses genoux, à même le sol. Il lui saisit les mains dans les siennes et parle en les regardant, d'un ton presque plaintif :

- Olivia…Olivia… Empêche-moi de partir…. Empêche-moi de partir

Après un petit silence, il murmure : - Je t'aime - les yeux fermés, comme en proie à une grande douleur.

Évidemment elle est surprise. Elle a toujours su qu'il avait de l'attirance pour elle (il ne s'en était jamais caché) mais pas que ses sentiments étaient si forts, et encore moins que les avouer lui provoquerait une telle souffrance.

- Dean - Elle retire ses mains pour les placer sur les siennes - Je sais que jamais tu ne me dicterais ma conduite. Je te traiterai avec le même respect en ne te dictant pas la tienne

Il a ouvert les yeux mais ne regarde que leurs mains, visage triste. Puis il fait un effort et se recompose un visage calme et froid. Il se lève sans un mot et se dirige vers la porte.

- Désolé de t'avoir ennuyé- dit-il sans se retourner

- Dean !

Elle se lève et court pour le dépasser. Elle se colle à la porte en face de lui.

- Je n'ai pas fini ma phrase

- J'ai bien compris, je t'assure - dit-il en évitant son regard

- Je n'ai pas fini ma phrase !

Elle le force à la regarder en face et reprend :

- Je ne te dicterai pas ta conduite et tes choix. Mais si, par le plus grand des hasards, ton choix t'amènerait à rester à New York, alors… - Elle se rapproche de lui - alors, au-delà du plaisir de ta présence amicale, je… - Elle pose une main sur son torse - je saurai te montrer ce que je ressens pour toi

Elle se rapproche encore plus, et ses yeux dans les siens, elle dépose un baiser sur ses lèvres. Il y répond aussitôt. Il passe sa main dans ses cheveux, alors que son autre main ceinture sa taille. Elle accroche ses bras autour de son cou. Alors il la soulève et la ramène près du canapé. Il l'assoit sur le dossier et arrête leur embrassade, pour la regarder dans les yeux. Puis il se penche pour capturer son cou. Elle l'enlace avec passion.

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- Dean, on va où là ?

- Eh, c'est une surprise. - Voyant sa tête récalcitrante, il ajoute - Je veux te présenter quelqu'un

- Non Dean… tu n'as pas…

- Allez viens ! Le grand Inspecteur Benson ne peut pas avoir peur de rencontrer ma mère !