Auteur : lovePEOPLEandCOWBOY

Titre : Au matin.

Avertissement : Les quatre frères ne sont pas à moi, mais à Mrs Singleton.

Blabla : Vivement les deux mois de vacances, cette année je ne travaille pas comme étudiante. Je veux profiter de juillet et août avant d'être diplômée. Aussi, j'aurais suffisamment de temps pour finir les traductions que j'ai entamé.

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Ses yeux s'ouvrent lentement. La lumière du jour remplit la pièce d'un blanc scintillant. Il en a presque mal aux yeux, alors il les referme. Se donnant un peu de courage, il recommence. L'œil droit s'ouvre légèrement, tandis qu'une de ses mains cherche à l'aveuglette dans le lit à côté de lui. Un gros râle se fait entendre comme l'homme constate qu'il est seul. Il pense qu'il ne pourra pas flemmarder aujourd'hui.

Décidé mais encore à moitié endormi, il se redresse dans le lit. Péniblement, il sort les jambes des draps en baillant. Ses pieds jonchent le sol dans l'espoir de trouver leur pantoufle. Les pieds confortablement chaussés, le trentenaire appuie ses coudes sur le haut de ses cuisses. Ses mains frottent énergiquement son visage, mais ça ne l'empêche pas de bailler à nouveau.

Ses cheveux n'ont aucune tenue, son visage est légèrement bouffi, ses yeux mal ouverts. Courageusement, il se met debout, tentant de garder l'équilibre. Ensuite, il s'étire longuement les bras, puis le dos. En grattant juste au dessus de son nombril, dans le creux de ses abdos, le brun se dirige vers les escaliers en caleçon. La maison est calme, un léger courant d'air vient rafraîchir sa peau humide. Son compagnon a certainement ouvert les fenêtres et les portes de la maison, pour ventiler l'air chaud de leur demeure. L'été serait caniculaire, c'est ce qu'avait dit la météo.

Il traîne les pieds jusqu'à la cuisine, d'où provient l'odeur du café frais. Il n'a toujours croisé personne. Mais son compagnon n'est certainement pas très loin car la radio est allumée, le volume modéré, sur un air de heavy métal. « Pas le matin ! » Bougonne l'homme pour lui-même, en tournant le bouton de la radio sur 'off'. Le silence règne à nouveau, instinctivement il se dirige vers le percolateur. Le café est passé depuis peu de temps car la cafetière toussote encore des fonds de vapeurs d'eaux. Un coup d'œil rapide dans la cuisine lui annonce que son amant n'en a pas encore bu. Le bras tendus vers l'armoire, il sort deux tasses qu'il remplit généreusement du café. La tête toujours dans le pâté, il fait attention en se rendant à la table. Il dépose d'abord les tasses par prudence, ensuite il s'installe sur l'une des chaises.

Les yeux mis clos, la tête appuyée sur une main, il ne voit pas Jack arriver furtivement derrière lui. Celui-ci l'embrasse dans le cou, ce qui fait sursauter Bobby qui s'est presque rendormi.

« Salut flemmard ! Pas assez dormi ? » Susurre Jack dans son oreille, un ton presque taquin.

« Tu m'as épuisé… » Dit Bobby, le ton grossit car il vient de se lever.

Jack sourit en serrant Bobby, « on remet ça ? » le défie presque Jack.

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