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Disclaimer:Tous les personnages appartiennent à J. K. ROLLING, hormis les OC. L'histoire débute après l'épilogue du tome 7. Le Texte en italique appartient à J. (Tome 1).
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Chapitre 1 : Prologue
« Seule l'histoire n'a pas de fin » (Charles Baudelaire)
Cette année-là, l'automne sembla arriver brusquement. En cette matinée du 1erseptembre, l'air était vif et doré comme une pomme. Les fumées des pots d'échappement et le souffle des piétons étincelaient, telles des toiles d'araignée dans la fraîcheur de l'atmosphère, tandis que la petite famille traversait d'un pas sautillant la rue grondante de circulation en direction de la grande gare aux murs noircis de suie.
Deux énormes cages bringuebalaient sur les chariots chargés de bagages que poussaient les parents. Les hiboux qui y étaient enfermés lançaient des hululements indignes et la fillette aux cheveux roux traînait en pleurnichant derrière ses frères, accrochée au bras de son père.
Cette famille de cinq personnes semblait détonner dans l'atmosphère tranquille de la gare. Ce n'était pas leurs vêtements, leurs physionomie, ni encore les hiboux qu'ils transportaient sur leurs chariots qui surprenait le plus les quelques passants, qui avaient eu l'idée saugrenue de leurs adresser un coup d'oeil. Non c'était plutôt leur attitude, un savant mélange entre l'excitation, la fébrilité et l'impatience.
Les deux adultes, avaient dans les 35-40 ans et étaient accompagnés de trois enfants qui devaient être les leurs au vue de la ressemblance flagrante entre le père et ses deux fils.
Ils avaient tous les trois les cheveux noirs de jais, en bataille pour deux d'entre eux alors que le troisième avait apparemment réussit à les dompter.
Le père mesurait dans les 1m80, sportif, et sa particularité était ses yeux vert émeraude cachés derrière ses lunettes.
Seul celui qui semblait être l'aîné et qui avait les mêmes cheveux en bataille que son père, portait des lunettes. Cependant, ses yeux étaient de la même couleur noisette que ceux de sa mère. A contrario, celui qui devait être le cadet avait les yeux de son père. Si les deux garçons ressemblaient au père, leur sœur, bien qu'étant un doux mélange de ses deux parents, avait plus pris de leur mère
Elles avaient les mêmes cheveux roux, bien que ceux de la fillette, soient ondulés alors que ceux de sa mère étaient lisses.
Les banlieusards regardaient les hiboux avec curiosité au passage de la famille qui se frayait un chemin en direction de la barrière séparant les voies 9 et 10. La voix d'Albus, qui marchait devant lui, parvint à Harry au milieu de la clameur environnante. Ses fils avaient repris la dispute commencée dans la voiture :
- Je n'irai pas ! Je n'irai pas à Serpentard !
- James, arrête un peu ! s'exclama Ginny.
- J'ai simplement dit qu'il y serait peut-être, fit remarquer James en adressant un sourire à son jeune frère. Il n'y a pas de mal a ça. Il sera peut-être à Serp...
Mais James croisa le regard de sa mère et se tut. Les cinq Potter s'approchèrent de la barrière. D'un air supérieur, James jeta un coup d'oeil à son jeune frère par-dessus son épaule, prit le chariot des mains de sa mère et se mit à courir. Un instant plus tard, il avait disparu.
Côte à côte, Albus et son Père, poussèrent le deuxième chariot en prenant de la vitesse. Lorsqu'ils atteignirent la barrière, Albus fit une grimace mais il n'y eut aucun choc et la famille émergea sur le quai de la voie 9 3/4, obscurci par l'épaisse vapeur blanche que produisait la locomotive écarlate du Poudlard Express. Des silhouettes indistinctes s'affairaient au milieu de cette brume dans laquelle James s'était déjà volatilisé.
Un groupe de quatre personnes émergea de la brume, à coté du tout dernier wagon. Ce fut seulement lorsque Harry, Ginny, Lily et Albus arrivèrent devant eux que leur visage devint net.
Ce n'était autre que Ron Weasley, sa femme Hermione (anciennement Granger) et leurs deux enfants Rose, qui allait entrer à Poudlard cette année avec Albus, et Hugo qui avait le même âge que Lily.
Rose ressemblait beaucoup à sa mère, elle avait la même crinière, bien qu'un peu plus disciplinée et attachée en une simple queue de cheval.
Le même visage fin, sans les dents de devant et la même lueur d'intelligence brillait dans ses beaux bleus qu'elle tenait de son père. De son père, elle avait aussi ses cheveux roux, et les tâches de rousseur qui lui parsemait le visage.
Hugo aussi avait pris beaucoup des traits physiques des Weasley avec ses yeux bleus et ses cheveux roux. Il était grand pour son âge et, comme son père, un éternel gaffeur. De sa mère il tirait cependant son nez et il partageait avec elle son amour pour la lecture.
- Salut, dit Albus qui paraissait profondément soulagé.
Rose, déjà vêtue de sa toute nouvelle robe de Poudlard, lui adressa un sourire radieux.
De retour sur le quai, après avoir déposé leurs bagages dans un wagon ils trouvèrent Lily et Hugo, le jeune frère de Rose, discutant avec animation de la maison dans laquelle ils seraient envoyés le jour ou ils iraient enfin a Poudlard.
- Si tu n'es pas à Gryffondor, on te déshérite, lança Ron. Mais je ne veux pas te mettre la pression.
- Ron !
Lily et Hugo éclatèrent de rire, mais Albus et Rose avaient un air grave.
- Il dit ça pour rire, assurèrent Hermione et Ginny.
Mais Ron ne faisait plus attention a eux. Croisant le regard de Harry, il lui montra d'un discret signe de tête un endroit du quai situé a une cinquantaine de mètres. Pendant quelques instants, la vapeur s'était un peu dissipée et trois personnes se détachaient nettement parmi les volutes de fumée.
- Regarde qui est la.
L'homme qui se tenait là, n'était autre que Drago Malefoy, avec sa femme Astoria Malefoy (anciennement Greengrass et petite sœur de Daphné Greengrass) et leurs fils Scorpius.
Drago Malefoy, un manteau sombre boutonné jusqu'au cou, était avec sa femme et son fils. Son front commençait à se dégarnir, ce qui accentuait son menton pointu. Le jeune garçon ressemblait à Drago autant qu'Albus à Harry. Apercevant Harry, Ron, Hermione et Ginny qui l'observaient, Drago leur adressa un bref signe de tête et se détourna.
- Voici donc le petit Scorpius, murmura Ron. Arrange-toi pour être toujours meilleure que lui en classe, Rosie. Dieu merci, tu as hérite l'intelligence de ta mère.
- Ron, pour l'amour du ciel, dit Hermione, moitié sérieuse, moitié amusée, n'essaye pas de les dresser l'un contre l'autre avant même qu'ils aient commence l'école !
- Tu as raison, admit Ron. Désolé.
Mais, incapable de s'en empêcher, il ajouta :
- Ne sois quand même pas trop amie avec lui, Rosie. Grand-père Weasley ne te le pardonnerait jamais si tu épousais un Sang Pur.
Il fut bientôt l'heure de partir, les parents rappelèrent leurs enfants vers eux pour un dernier au revoir avant les vacances de Noël.
James éclata de rire. Il autorisa sa mère à l'embrasser, étreignit brièvement son père puis bondit vers le train qui se remplissait rapidement. Ils le virent agiter la main vers eux avant de se précipiter dans le couloir du wagon pour retrouver ses amis.
Ginny embrassa Albus.
- On se reverra à Noël.
- Au revoir, Al, dit Harry à son fils qui se serrait contre lui. N'oublie pas que Hagrid t'a invite à prendre vendredi prochain. Ne t'approche pas de Peeves. Ne te bats pas en duel tant que tu n'auras pas appris à le faire. Et ne laisse pas James te raconter n'importe quoi.
- Et si je suis à Serpentard ?
La question qu'il avait murmurée était destinée uniquement à son père. Harry savait que seul le moment du départ pouvait forcer Albus à révéler à quel point sa peur était profonde et sincère.
Harry s'accroupit, le visage de son fils un peu au-dessus du sien. Des trois enfants de Harry, Albus était le seul à avoir les yeux de Lily.
- Albus Severus, dit-il.
Il parlait a mi-voix pour que personne ne puisse l'entendre en dehors de Ginny. Elle eut le tact de faire semblant de ne pas écouter, adressant des signes de la main a Rose qui était montée dans le train.
- Tes deux prénoms t'ont été donnes, poursuivit Harry, en souvenir de deux directeurs de Poudlard. L'un d'eux était un Serpentard et il était sans doute l'homme le plus courageux que j'aie jamais rencontre.
- Mais dis-moi simplement...
- ... si c'était le cas, alors Serpentard gagnerait un excellent élève, n'est-ce pas ? Pour nous, ça n'a pas d'importance, Al. Mais si ça en a pour toi, tu pourras choisir Gryffondor plutôt que Serpentard. Le Choixpeau magique tiendra compte de tes préférences.
- Vraiment ?
- C'est ce qui s'est passé pour moi, dit Harry.
Il n'en avait jamais parle a ses enfants jusqu'a maintenant et lorsqu'il prononça ces mots, il vit sur le visage d'Albus une expression émerveillée. Mais déjà, les portes claquaient tout au long du convoi écarlate et les silhouettes floues des parents se massaient devant les wagons pour un dernier baiser, une dernière recommandation.
Albus sauta dans le train et Ginny ferma la porte derrière lui. A côté d'eux, des élèves étaient penchés aux fenêtres. De nombreuses têtes, dans les wagons et sur le quai, semblaient s'être tournées vers Harry.
- Pourquoi est-ce qu'ils te regardent comme ça ? Interrogea Albus, tandis que Rose et lui tendaient le cou pour voir les autres élèves.
- Ne t'inquiète pas, dit Ron. C'est à cause de moi. Je suis extrêmement célèbre. Albus, Rose, Hugo et Lily éclatèrent de rire. Le train s'ébranla et bientôt leurs parents ne devirent que des petits points noirs au loin.
Ils étaient en route pour Poudlard et c'est à partir de ce moment que leurs aventures commençaient.
