Alors voila le premier chapitre de BordelLand! Ah , non, je me suis trompé... Je recommence : La premier chapitre de La revanche du roi! *rire machiavélique* Quand on voit comment il se venge... *meurt* Bref, c'est la première fic que j'ai réussis à terminer, elle est en 10 chapitres. Enjoy ?
Ah, et bien sur...
Disclaimer : Le film Labyrinth n'est pas de moi, hein!
La revanche du roi
« Evanescence – Lies »
Chapitre 1 : Le jeu du chat et de la souris
Nous sommes en 1991, New York. Une jeune femme âgée de 19 ans se prélassa dans son lit, épuisée de sa dernière nuit. Ses longs cheveux bruns s'éparpillaient tout le long du lit, ses yeux verts encore embué reflété sa fatigue, et sa bouche formant une grimace complétaient la tête de celle qui avait, de toute évidence, trop bu.
Sarah Williams, 19 ans, profités tout simplement de sa jeunesse.
A la voir comme ça, s'amusant et profitant, personne n'aurait pu croire qu'il y a 5 ans, elle était une enfant rêveuse, enfantine, qui passer sa vie dans les contes de fées.
Que ses seuls amis avait étaient des ... gobelins.
De toute évidence, la jeune femme avait grandis. C'était ridicule d'être amis avec des personnes imaginaires. Enfin, techniquement imaginaire.
Car elle le savait, ce qu'elle avait vécu 5 ans plus tôt n'était pas imaginaire. Elle avait vue, ressentit, découvert cet endroit étrange qu'était Underground. Et le labyrinthe. Ce labyrinthe qui avait pu sceller à tout instant son destin ainsi que celui de son petit frère, Toby. Ce labyrinthe qui l'avait fait rencontrer son pire cauchemar et son meilleur rêve... Le roi des gobelins.
Jareth.
Et effectivement, il était son cauchemar le plus terrifiant, la hantant dans son sommeil, lui disant des paroles effrayantes, horrible. Il la faisait regretter de ne pas être allé avec lui, de ne pas l'avoir... Aimer.
Comment aurait-elle pu ? Selon elle, il n'était qu'un monstre, une créature impitoyable sortant de l'enfer même. Cruel.
Et, diable, comment aurait-elle pu croire qu'une personne comme ça était tombé amoureux d'elle ? Elle n'y croyait pas, c'était tout simplement inconcevable.
Elle le détestait, le maudissait.
Et c'est comme ça que plus les années passaient, plus elle n'appeler plus ses amis. Elle ne voulait plus penser à ce qu'il c'était passé elle voulait oublier. C'est ainsi qu'elle s'était mise à sortir, à faire la fête. Les garçons devenant son centre d'intérêt, avec la mode, les célébrités, les choses futiles.
Elle était ridicule, le savait, mais elle n'avait pas d'autre choix. Elle devait oublier, tout oublier. Elle ne voulait plus entendre sa voix, plus jamais.
Malheureusement, si certaines choses marchaient, ses relations avec sa belle-mère, elles, s'empiraient.
Et le comble était qu'elle avait encore besoin d'habiter dans la demeure familiale, situation d'étudiante oblige.
Karen était franchement lunatique. Adolescente, elle voulait que Sarah grandisse. Jeune femme, elle voudrait maintenant qu'elle cesse de grandir, car « elle était trop jeune pour faire ce qu'elle faisait ».
C'était bien la première fois qu'on lui disait qu'à 19 ans il fallait rester cloitrer dans sa chambre.
Sarah secoua la tête pour chasser ses pensées néfastes, et se leva de son lit doucement. Au diable Karen, elle faisait sa vie, la fête, et cela lui convenait amplement.
Elle observa sa chambre. Les peluches, les jouets, avaient était remplacés par une grande penderie, quelques posters de personnes célèbres, un ordinateur, des « cd »... Tout avait changé. Seul vestige de ses contes de fées, son livre « Labyrinth », enfermé à double tour dans un de ses placards. Comme pour dire que malgré tout, les gobelins et leur roi étaient toujours la, au plus profond d'elle-même. Une vie qu'elle ne pouvait se résoudre à abandonner.
Elle se lava et s'habilla en quatrième vitesse. Même un léger maquillage était sur son visage. Sarah n'était plus une adolescente rêveuse, mais une jeune femme qui prenait soin d'elle.
-« Tu es encore sortit hier soir. Je t'ai entendu rentrer à une heure impossible ! Tu n'es pas possible Sarah, vraiment pas possible ! Tu n'es qu'une sale gosse, égoïste et capricieuse... Vivement que tu t'en ailles !
- Hm, oui Karen, oui. J'entends, oui. Hm... »
L'indifférence était sa seule arme contre sa belle-mère. Des fois, ça marchait, des fois non. En générale, elle gagnait.
Bizarrement, cette fois-ci, sa belle-mère rit. Un rire étrange, méchant.
-« Tu sais quoi, Sarah ? Je vais essayer quelque chose. Pour me moquer de toi. Tu te souviens de ce livre, que tu lisais tout le temps avant ? Labyrinth, n'est-ce pas ? J'y avais jeté un coup d'œil, un jour que tu étais en cours... Qu'est-ce que j'ai pu rire, ce jour la... Puis... Le souhait de la jeune fille m'avait beaucoup fait rire... Haha... Et si on essayait ?
Sarah eu le visage blême. Karen ne pouvait pas être sérieuse. Elle ne devait pas ! Les circonstances serait catastrophique...
Toutes ces années à essayer d'oublier, ces années de silences, de souffrance... Misent à néant.
- Karen... Non..., dit la jeune fille, un trémolo dans sa voix. Arrête ! Stop !, elle se tena la tête entre ses mains.
Le rire de la femme en face d'elle augmenta.
- Haha ! Roi des gobelins, ou que vous soyez... Je souhaite que vous emmeniez Sarah dans votre royaume, maintenant ! »
Il y eu un silence. Sarah ré-ouvra ses yeux. Elle était dans le noir. Seule.
Elle se mit à hurler, à frapper. Elle était enfermer quelques parts, surement dans un des cachots... Du roi.
Elle eu un violent frisson. Ses cris doublèrent, les larmes affluentes. Toutes ces années... A essayer d'oublier... Toutes ces années de souffrance...
Elle se roula par terre, et éclata de rire. Elle était revenue au point de départ ! Elle avait détruit la vie d'un homme, son cœur, sa dignité, et la voila maintenant sa prisonnière !
Elle sentit d'un coup un poids sur elle. Elle arrêta de rire, de pleurer. Une main gantée lui caressa le visage, s'attardant sur une larme qu'il recueillit.
- « Tcchh... Sarah... Ne pleure pas pour rien... Ce n'est pas le moment...
Elle se raidit. Elle aurait reconnu sa voix entre mille.
- J... Jareth ...
Elle sentit son ennemi frissonné à l'entente de son prénom. Puis, il eu un rire doux.
- Sarah... Je n'aurais jamais cru qu'un jour nos chemins se recroiseraient..., il lui lécha la joue. Hm... Toujours aussi exquises... Bref... Ta belle-mère n'est toujours pas entrée dans le labyrinthe. Il ne lui reste que 4h... Je crois que tu es à moi définitivement, Sarah. C'est ironique, n'est-ce pas ? Ne t'inquiète pas, je ne ferais pas de toi un gobelin...
La jeune fille essaya de parler, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Elle avait peur.
- Ma douce, ma tendre Sarah... Et si nous jouions à un jeu ? Celui du chat et de la souris... Je suis le chat, et je guète ... Tu es la souris, qui essaie de t'enfuir... Et je finirais par te croquer.
Elle pouvait deviner son sourire pervers. Elle déglutit.
- Je te laisse 48h, Sarah...
Il se pencha jusqu'à son oreille, qu'il mordilla. Puis il ajouta, d'une voix voulu grave et sensuel :
- Je peux être cruel comme je peux être généreux... Et dans 48h, tu tomberas inexorablement amoureuse de moi, Sarah. »
Il éclata d'un rire sadique.
La jeune fille hurla de terreur.
D'un coup, elle se retrouva au dehors, aveuglée par la lumière ambiante.
Un rire fantomatique fut la seule chose que Jareth laissa derrière lui.
Hum hum. Donc voila, le premier chapitre d'une série de dix. C'est un peu brouillon, et court en plus. Au début de cette fic, c'est BordelLand pour finir en WTFLand. Vous êtes prévenu 8D
Hihu ~
