Hello everyone!

Torturer mes deux chouchous dans Conséquences d'une nuit mémorable m'a laissé avec un sentiment de honte et de tristesse! Alors j'ai décidé de leur donner un peu de...Pff!Nah c'est faux!Même si cette histoire sera plus légère, j'ai bien l'intention de les torturer un peu lol mais ce sera beaucoup plus light, pas de véritable drame, ni de suspense, la dessus, il n'y a aucun doute. Juste une petite précision, l'histoire se déroule environ 8 ans après la saison 2 de glee et ce n'est surement pas une suite à CUNM!

DISCLAIMER: Je ne possède toujours rien.


Chapitre 1 : Pourquoi pas un chien ?

Kurt était épuisé. Il rentrait d'une journée chargée où il avait couru d'un magasin à l'autre pour une cliente particulièrement exigeante qui souhaitait en ce jeudi matin acquérir rien d'autre qu'un ensemble bleu de la marque Chanel. Bien sur lorsqu'elle l'avait appelée en pleine nuit précisant qu'il s'agissait d'une question de vie ou mort et qu'il lui fallait cet ensemble pour le lendemain, soit la veille de son départ pour le Mexique, Kurt avait failli refuser net son offre. Sa cliente avait du le ressentir car elle avait ensuite précisé le montant dont son porte monnaie se retrouverait alléger et Kurt n'avait tout simplement pas pu résister. Le fait que le dit costume se devait d'être adapté à la température du sud alors qu'ils étaient en plein milieu de l'hiver à New York, ajouter au fait que l'ensemble devait avoir une des nuances de bleu faite en édition limitée rien du plus, ni de moins aurait du alerter Kurt sur la quasi impossibilité de parvenir à ses fins en moins de 24 heures. Enfin après avoir usé de toutes les cartes qu'il avait sous la manche, il avait réalisé ce qu'il considérait être un miracle, surtout quand on savait qu'il avait mis la main sur le fameux costume seulement 20 minutes avant la fin du délai qui lui avait été accordé.

Il rentrait donc chez lui fatigué, lessivé, marchant littéralement avec un œil fermé ou ouvert, tout dépendait de quel point de vue on souhaitait se placer, mais avec en poche un chèque dont les quatre zéros lui mettaient du baume au cœur. Il savait cependant qu'un bon diner allait l'attendre en rentrant et c'est avec joie qu'il tourna la clef dans la serrure. L'odeur de la nourriture chinoise embaumait le salon et le fait de savoir que Blaine avait commandé un de ses péchés mignons, lui donna envie de passer outre la fatigue qu'il ressentait pour le remercier à sa façon. Quand il arriva cependant dans leur salon qui faisait aussi office de salle à manger, il resta bouche bée face au tableau qu'il avait en face de lui. Il ne put se retenir d'ailleurs de sortir une question qui lui sembla stupide aussi tôt qu'il l'eut prononcé.

-Qu'est ce que c'est que ça ? demanda Kurt d'une voix mi-effrayée, mi-dégoutée qui entraina un rire chez Blaine.

-Hum…question intéressante, plaisanta Blaine avant de poursuivre, hé bien, en regardant bien, je dirais que ca ressemble drôlement à un petit homme ! J'ai pour souvenir qu'on les nomme bébé.

-Très drôle B ! Où as tu déniché celui là ? Tu te rends compte que ce n'est pas comme le chat que tu m'as ramené la semaine dernière n'est-ce pas ?

-Tu crois ? Non sérieusement Kurt, je savais qu'il s'agissait de l'animal de compagnie de nos voisins ! C'est d'ailleurs pour cela que j'ai été si insistant pour que tu acceptes de le recueillir pour quelques temps.

-Vraiment ? Alors je suppose que j'ai imaginé l'argument que tu as eu avec le fils de ses fameux voisins quand tu as limite accusé leur petit Martin, qui ceci étant dit en passant a seulement 7 ans de représailles telles que l'on aurait pu croire qu'il venait de commettre un meurtre, quand il t'a annoncé que le chat était le sien ?

-Peu importe, répliqua Blaine en rougissant. Il était dur maintenant qu'il savait que Kurt avait assisté à toute la scène de noyer le poisson. Celui là, reprit-il en désignant le petit qui était pelotonné dans ses bras, m'a été confié pour le weekend.

Il rayonnait de bonheur, ou de fierté, se dit Kurt qui ne savait que penser de la tournure que prenaient les évènements. Il devait être plus fatigué qu'il ne le pensait se dit-il.

-On est jeudi Blaine ! continua t-il. Ce n'est pas un peu tôt pour le WE ?

-Un WE prolongé alors ? plaisanta Blaine.

-Peu importe ! Qui a été assez fou pour te confier son chiard ?

Blaine boucha les oreilles du petit et lança un regard noir à Kurt.

-Oreilles sensibles ! Tu ne peux pas dire ce genre de chose Kurt ! Ce n'est pas parce qu'un bébé ne dit rien qu'il ne comprend pas. Crois-moi vu la vitesse avec laquelle ils apprennent, ce sont de vrais petits génies et je ne veux pas que son séjour chez nous, lui enseigne ce genre de langage. Tu n'imagines pas l'impact que tu pourrais avoir sur son apprentissage de notre langue. Pas de langage familier ce weekend !

Kurt leva les yeux au ciel avant de rétorquer :

- Dans ce cas mets-le devant une chaine nature, histoire et découvertes ou je ne sais quoi ! On demandera ensuite un pourcentage à ses parents quand il deviendra le nouvel Einstein.

-Ne l'écoute pas James, Blaine dit au petit, il est jaloux de toi c'est tout.

Kurt sourit en voyant Blaine si à l'aise avec le petit et se dirigea vers leur cuisine pour préparer une salade pour accompagner leur diner. Son sourire disparut rapidement quand il se rendit compte que sa 'récompense' pour Blaine tombait définitivement à l'eau. Et c'est à cet instant précis que les paroles de Blaine lui revinrent à l'esprit ! Bon sang de bonsoir, un weekend entier ! Adieu diner romantique en amoureux le samedi soir ! Adieu la grasse matinée le dimanche et le réveil tout en douceur par les mains rugueuses de B dont l'expertise le menait vers des sommets en si, si peu de temps! Rien que d'y penser, la température interne de son corps grimpa d'un bon degré. Comment allait-il survivre la semaine suivante sans son plein de vitamines personnelles ?

Bourgeonnant, il ramena le bol de salade et mit la table. Il se régalait quand il se rendit compte que Blaine n'avait pas prit une bouchée tant il était fasciné par le petit bonhomme qui ne trouvait rien d'autre de plus amusant que de recracher la bouillie qu'on lui servait. Cette image suffit amplement à Kurt pour lui couper l'appétit.

Après ce délicieux moment, pensa ironiquement Kurt vint l'heure du bain. Il entendit les deux zozos rire ensemble et il ne put contenir le sourire qui s'épanouit sur ses lèvres mais qui fut bien vite remplacé par un froncement et de multiples rides quand il rentra plus tard dans la salle de bain pour se préparer pour la nuit. Il y avait tellement d'eau sur le sol qu'il était aussi glissant qu'une patinoire. Le peu de bonne humeur qui lui resta s'envola en fumée et il se rappela qu'il lui restait encore une journée de travail avant d'être officiellement en weekend !ô joie !

Evidemment, James ne put s'endormir calmement en temps et en heure. Selon Blaine il était normal qu'il soit grognon et qu'il s'époumone à minuit car le pauvre se trouvait dans un environnement inconnu et ses habitudes se retrouvaient être chamboulé. Blaine lui rappela même à quel point il avait du mal à s'endormir au début quand ils avaient emménagé ou quand ils allaient à l'hôtel. Kurt faillit lui rétorquer que lui aussi du coup se retrouvait dans ce genre de situation à l'instant mais Blaine avait du lire entre les lignes car il proposa d'aller dormir sur le canapé de leur salle à manger.

Pour le coup Kurt eut tout le calme qu'il souhaitait mais habitué à s'endormir dans les bras de Blaine ou de l'avoir dans ses bras, il ne put s'endormir et passa une bonne partie de la nuit à guetter le moindre bruit. Ce ne fut donc pas surprenant que quand son réveil sonna le lendemain à 6h30, il l'envoya énergiquement contre le mur, ce qui réveilla le bébé en sursaut. Les 20 minutes suivantes lui semblèrent interminables et il découvrit que son oreille ne tolérait pas certain bruit aigu. Comment un si petit être pouvait crier si fort se demanda-t-il.

Tout en se préparant Kurt commença à redouter les deux jours qui allaient suivre. Une partie de lui en voulait même à Blaine de lui imposer ainsi la présence d'un enfant sans même prendre la peine de le consulter au préalable. Il se demanda comment son époux, avait pu oublier à quel point il était réticent à tous changements qu'il n'avait pas lui-même soigneusement planifié. Avait-il oublié à quel point leur cohabitation s'était avéré difficile au début de leur aménagement car Kurt avait du mal à accepter une quelconque intrusion de son espace ? Blaine était désormais un résident permanent avec une carte de séjour en bonne et due forme, la bague qui ornait son annuaire gauche était là pour le lui rappeler quand il se sentait trop …envahi. Ce n'est pas pour rien qu'il avait opté pour la location d'un appartement à trois chambres.

Pourquoi et comment le petit extraterrestre baveur se trouvait-il chez lui si tôt après leur mariage et se permettait il d'être si sonore?

Enervé Kurt ne prit pas le café qui lui avait été préparé mais décida qu'il en attraperait un au vol sur le chemin du boulot. Starbuck peut-être ! De toute façon il y avait peu de chance que son conjoint s'en rende compte vu qu'il était déjà à babyland avec James comme aurait pu le constater toute personne à portée d'oreille de leur babillage incompréhensible. Comprendrait-il jamais l'homme qu'il avait épousé, se demanda Kurt en prenant son sac et en murmurant un 'au revoir' du bout des lèvres.

Les deux jours suivant furent pour le moins étrange.

Pour commencer Blaine lui interdit de regarder tous films ou programmes télé qui ne recevaient initialement son accord sur son contenu et un avis 'approprié ou inapproprié' pour jeune public. Bien sur vu l'âge du sujet en question, outre la collection de vidéo Walt Disney, peu de ses centres d'intérêt audiovisuel n'avaient obtenu son approbation.

Il eut bien sur droit à la visite de pas moins de trois parcs en trois jours , découvrit le zoo du Bronx et déplora le fait que Blaine en connaisse tant sur divers instruments de musique quand il décida que plus tôt James serait en contact avec cet univers, meilleur cela serait pour son futur avenir artistique. Pour une des premières fois depuis son accord pour habiter cette résidence outre son prix attractif pour l'espace dont il bénéficiait, Kurt apprécia le fait d'être entouré de familles car nul ne vint se plaindre de la cacophonie qui régna toute l'après midi. Leur appartement avait beau être insonorisé, Blaine aimait malgré le froid glacial qu'il régnait ouvrir la fenêtre d'une pièce pour aérer en journée. Du coup le bruit avait du porté, se dit-il.

Kurt prit en même temps conscience de la main de fer dont il devrait faire preuve, si un jour il surmontait cette expérience. Il avait peur de la pression qui reposerait sur les épaules de leur futur et pour l'instant improbable enfant, en voyant les attentes qu'aurait Blaine pour eux, si un jour, lointain, très lointain, ils se décidaient à fonder une famille.

Il y avait cependant eu de très bons moments, comme la fois où Blaine essaya une méthode de suggestion forte dite de Coué où il se mit à quatre pattes en face du bébé et lui affirma que oui OUI il pouvait le faire avant de lui montrer l'exemple sous le regard rieur et moqueur de James selon le point de vue de Kurt. Cependant il apprécia pleinement de voir son époux à quatre pattes bougeant et balançant ses hanches en avant puis en arrière lors de sa démonstration sur les mouvements que devait acquérir James pour se déplacer de la manière la plus efficace. Outre l'obtention d'une béquille d'enfer a maté ainsi le petit cul le plus attractif qu'il fut pour lui, il dut dormir une fois de plus seul. Le dimanche matin avant leur balade au parc, Blaine décida qu'il fallait qu'il s'attaque à l'apprentissage des langues étrangères. C'est ainsi que James et Kurt se retrouvèrent à regarder Blaine servir des bouchées de compote pomme- banane faite maison par celui-ci qui répétait en donnant la becquée au bébé en français, en anglais, en italien puis espagnol la plupart des mots qu'il jugeait nécessaire de connaitre comme:

Cuillère, spoon, cucchiaio, cuchara en lui montrant la cuillère, puis banane, banana, plátano, banana puis de continuer avec pomme, apple, mela, manzana et ainsi de suite.

Pour la première fois du weekend, Kurt rigola car James sembla trouver tout comme lui que chaque chose devait se faire en son temps et que l'heure du repas était sacrée. Il piqua une crise de colère phénoménale et pour la première fois depuis son arrivé, il passa plus de cinq minutes dans les bras de Kurt sans réclamer Blaine.

Quand le copain de Bee et son épouse arriva en fin de journée Kurt les attendait de pied ferme et si Bee ne les avait pas invités à entrer, il leur aurait bien rendu leur paquet au trois quart du temps malodorant, baveur, braillard et coupe chique en moins de dix secondes, chrono en main et ceci incluait le temps de leur souhaiter ses meilleurs souhaits et vœux pour les 20 années de souffrance à venir. Au vu de la mine fatiguée de Blaine à ce moment là et le peu de conversation intelligente qu'il avait eu durant ces trois jours et quelques heures, il se dit qu'il ne ferait pas la bêtise de proposer à son époux d'agrandir leur famille au moins avant sept, non au moins dix bonnes années.

Après une bonne douche où Blaine lui fit la surprise de le rejoindre et quelques heures de qualité passées ensemble, Kurt commença enfin à apprécier ce repos bien mérité que ce devait d'être un dimanche. Alors qu'il se prélassait entre les draps avec Blaine, il regardait enfin la situation avec un œil critique et objectif. Ces quatre jours avaient eu le bénéfice de les aider à se rendre compte de la difficulté à avoir un enfant en bas âge chez eux et le plus effrayant était que James les avait mis sur les rotules alors qu'il n'était même pas encore mobile et capable de se blesser avec leur table basse en verre ou d'atteindre les prises électriques qui se trouvaient dénuder à porter de petites mains curieuses.

Bien trop vite, lundi puis mardi s'écroulèrent et rien ne prépara Kurt à ce qui l'attendait ce mercredi soir. Avait-il su qu'il se préparait à vivre leur première dispute de couple marié, il aurait cédé à la tentation de boire ce verre que ces collègues lui avaient proposé. Mais bon voila, il n'en savait rien et la bouteille de vin et la table ingénieusement dressé que lui avait préparé son époux, n'indiquèrent en rien le désastre qui allait se produire.

Il aurait du avoir la puce à l'oreille quand il avait remarqué qu'au lieu de dévorer les petits plats qu'il avait achetés ces derniers jours, Blaine semblait avoir perdu l'appétit. Pire encore, son époux trouvait une joie infantile à préparer de ses mains leur diner depuis le début de leur mariage mais là, ca faisait 6 jours que chacun d'entre eux provenait d'une enseigne de restauration. Cependant ce furent les petits coups d'œil anxieux que lui jetait Blaine depuis le début de leur diner qui le poussèrent à le confronter.

-Ok ! Que se passe-t-il ? Qu'as-tu fait ?

-Rien ! soupira le jeune homme avec les boucles plus rebelles que jamais.

-Est-ce que tout bien Bee? Tu m'a l'air un peu perdu ces jours ci ! Si quelque chose te tracasse ou si j'ai fait ou dis quelque chose qui t'aurait blessé, dis le moi !

-Tout va bien, c'est juste que je trouve la maison triste, calme, trop calme tu ne trouves pas ?

-Non, pas vraiment. Je veux dire l'une de nos exigences pour cet appartement était sa bonne isolation sonore et son emplacement dans un quartier résidentiel calme. C' est un réel bonheur surtout après les journées de fou que je vis en ce moment.

-Je suppose…Tu ne trouves pas que notre appartement est trop froid ?

-Froid ? répéta Kurt outré.

-Je me suis mal exprimé, je sais à quel point tu t'es investi dans la décoration de notre maison et …

-En effet oui, j'y ai mis tout ce que j'avais !

- Et j'aime beaucoup notre décor, je m'y sens à la maison mais il est trop parfait, trop bien rangé, trop …Ce que je veux dire c'est que être deux c'est bien mais être trois c'est mieux…non ?

Oh mon dieu non, pensa Kurt. Tout sauf ça !

-Tu peux inviter des potes ici de temps en temps si tu veux. C'est vrai que depuis notre lune de miel, on a un peu été dans notre bulle mais c'est en effet le moment de se reconnecter avec le monde.

-C'est pas vraiment ce que je voulais dire Kurt et je crois que tu le sais. Je pensais plus à agrandir notre famille. Apres tout on est ensemble depuis un bout de temps et je crois qu'on est prêt à devenir parents. Qu'en dis-tu ?

-Pourquoi pas un chien ?

-Quoi ?

-Si tu as besoin d'une autre présence, on pourrait prendre un chien !

-Tu plaisantes ?

Kurt se prit la tète entre les mains et soupira longuement. Quand il releva la tête, il se trouva face au regard perçant de son époux qui attendait visiblement de lui une autre réponse.

-Blaine, sois objectif cinq minutes veux-tu ? Je veux bien croire que ce petit moment de pouponnage t'ais plu mais c'est différent quand tu as le môme dans les pattes vingt quatre heures sur vingt quatre. C'est une charge de travail énorme ! Pour l'instant tu as deux mois d'inactivité avant de prendre ton poste mais on sait tous les deux qu'une fois que tu commenceras, tu auras des horaires de fou !

-C'est vrai mais dès que ton entreprise sera lancé, tu seras essentiellement à la maison.

-Oui mais j'y serai pour travailler pas pour faire du baby-sitting.

-Tu ne veux pas d'enfants ?

Kurt soupira une fois de plus. Son appétit pour le coup s'était envolé lui aussi.

-On n'en a jamais vraiment parlé réellement, dit Blaine. Mais j'ai toujours voulu une grande famille !

-Définis grande !

-Trois ou quatre enfants. Et toi ?

-Aucun ?

-Aucun ? Vraiment ? Mais pourquoi ?

-Honnêtement ? Je n'y ai juste jamais vraiment réfléchi ni n'en ai ressenti l'envie. Ce n'est pas comme si c'était un risque à considérer vu que je n'ai jamais été attiré par des relations sexuelles avec le sexe opposé et bon, on a toujours été ensemble tous les deux et tu n'en a que rarement parlé et encore ils n'étaient jamais vraiment inclus dans notre idée de l'avenir.

-C'est vrai mais on était bien plus jeune et nos objectifs les plus proches étaient de partir de l'Ohio et de rentrer dans des universités qui nous intéressaient, de nous marier puis de nous installer ensemble. Mais il me semblait évident que la suite ne pouvait qu'être 'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants'. N'est ce pas comme cela que les choses doivent être ?

-Peut être mais je n'ai lu aucun de ses contes où les personnages principaux étaient gays donc excuse moi de ne pas y voir une fin évidente.

-Kurt c'est un de mes rêves d'enfant. Et puis si on suit ta logique, on aurait aussi bien pu ne pas choisir de se marier ou être ensemble.

-Ecoute Blaine, on pourrait en discuter pendant des heures, j'ai des arguments en ma faveur et tu as les tiens. Seulement je ne souhaite pas me disputer avec toi ce soir ok ! Pourquoi ne pas attendre encore un peu, on est encore très jeune après tout.

-Je veux qu'on ait un enfant !

- Ecoute-toi un peu ! Je veux, je veux, je veux ! J'ai épousé un môme, pourquoi en voudrais-je un autre ?

Blaine pâlit, sortit de table et de dirigea vers leur chambre. Il claqua bien sur la porte, chose que détestait Kurt par-dessus tout. Ce dernier débarrassa la table et fit la vaisselle en se repassant leur conversation en boucle. Il savait que Blaine était surement encore énervé et il décida donc de regarder un téléfilm dans leur salon et repoussa le moment de le rejoindre, espérant ainsi que lorsqu'il se glisserait entre les draps, Bee serait profondément endormi.

A 23h30, Kurt entra dans leur chambre et fut épinglé par le regard sombre de son époux sur lui, le défiant de lui chercher des poux. Ses yeux le suivirent jusqu'à ce qu'il s'allonge dans leur lit et lui fasse face.

-Je suis désole, dirent-il en même temps avant qu'un sourire n'apparaissent sur leur deux visages et qu'ils s'accordent un long baiser de réconciliation.

-Je suis vraiment désole, reprit Blaine. Je comprends que tu ais besoin de temps pour y réfléchir et je n'ai pas à exiger de toi que tu sois de mon avis ou que tu prennes si vite une telle décision. J'aimerais juste que tu y penses…que tu y penses vraiment. Si après tu ne veux toujours pas, alors…hum…ok. Je veux des enfants mais je les veux avec toi alors si tu…

-C'est vraiment important pour toi ? l'interrompit Kurt.

Blaine hocha de la tête et Kurt ne put se retenir de lui voler un baiser avant de se blottir contre lui. Pas de partie de jambes en l'air ce soir pour eux, il avait beaucoup de choses auxquelles il devait réfléchir et un coup de fil à donner à son père à la première heure le lendemain.

Blaine tient parole et ne dis plus rien sur le sujet. La balle était dans le camp de Kurt et il fit bien car un an plus tard il fut invité au restaurant par Kurt qui lui annonça qu'il était prêt à l'aider à réaliser son plus grand rêve d'enfant.


Alors? Chapitre 2 écrit et je vais me remettre à CUNM!Oh et n'hésitez pas à appuyer sur le bouton review! Ca ne prend pas tant de temps que ça!Promis!