Auteur : Eilwin
Genre : Romance/Humour
Pairing : Harry Potter/ Draco Malefoy
Rating : PG (on verra bien, ça pourrait changer par après)
Disclaimer : Univers et personnages sont à J.K.Rowling. Je ne me fais pas de fric (dommage d'ailleurs !) avec cette fiction.
Résumé : « Vous aimez le rouge et or, Monsieur Malefoy ? » « Je les déteste » « Et bien je vous laisse une semaine pour les apprécier…» Et merde ! Potter, tu vas mourir.
Note : Bonjour bonjour ! Que dois-je dire ? Et bien, tout d'abord, homophobes s'abstenir ! Ceci est un slash (qu'on se le dise bien ;-) et il est rédigé à la première personne du singulier. Draco est le narrateur pour un temps, Harry pour un autre (Les intervalles ne sont pas réguliers, désolée).Vous remarquerez que Draco est un peu…narcissique ! J'ai volontairement fait de lui un personnage un peu prétentieux et j'espère que cela vous plaira ! Et sinon ? Heuuuu… Bonne lecture !
Chapitre un : Caramel, bonbons et chocolat…
Tiens, tiens…Mais qui vois-je apparaître au fond du couloir ? Si je vous dis de taille moyenne, cheveux noirs de jais en bataille, yeux vert émeraude, lunettes démodées et balafré?
Bingo ! C'est bien sûr notre héros national ; Saint Potter.
Je souris. Pas de mon sourire de séducteur qui fait tomber toutes les filles de Poudlard, mais de mon sourire narquois, particulièrement Malefoyen dont je suis particulièrement fier.
On va s'amuser…
« Tiens, tiens, mais ne serait-ce pas mon cher petit pote le balafré ? » dis-je.
« Dégage Malefoy ! » me répond-t-il, plein de hargne.
« Oh ! Mais c'est qu'il a du répondant Saint Potter… »
Je ne peux pas m'en empêcher. Ce surnom est tellement ridicule et en même temps tellement vrai que je l'emploie sans arrêt. Il n'aime pas que je l'appelle comme ça. Je le sais, je vois ses poings se fermer et ses joues devenir rouge de rage à l'évocation du joli surnom.
Cette fois-ci ne fait pas exception à la règle, il expire bruyamment et me regarde, les yeux plein de haine.
« J'aimerais passer Malefoy, donc si tu pouvais bouger ton joli petit cul de là… »
QUOI ! Qu'est-ce qu'il vient de dire ? Mon joli petit cul ! Je m'étouffe à moitié. Potter serait-il entrain de me draguer ! C'est vrai que je suis à tombé et mon postérieur est aussi beau que tout le reste de mon corps (et ce n'est pas peu dire…) mais de là à ce que Potter me le fasse remarquer…
Il sourit, un sourire un peu dément et je dois dire que ça me déstabilise (toujours eu une horreur des psychopathes). Est-il vraiment entrain de flirter ? Apparemment non, il a juste envie de me mettre hors de moi. Bien joué, Potty, c'est réussi.
« J'y réfléchis… » je réponds en prenant un air concentré (pas facile quand on vient de recevoir un compliment - et pas des moindres ! - du Survivant).
« Ca ne peut que te faire du bien… » dit-il sans baisser les yeux.
Mais c'est qu'il a envie de jouer le binoclard !
« En tout cas mes neurones seront toujours plus actifs que les tiens ! » j'enchaîne du ta-au-tac.
« Pas difficile quand on sait qu'ils sont à peine une dizaine ! » dit-il, l'air indifférent, un sourire collé aux lèvres.
« Les Gryffondor sont connus pour avoir des problèmes de comptage, » dis-je. « C'est un peu normal, vu que la moitié est bigleuse… »
Il s'énerve. Je le sens d'ici. Il me regarde haineusement et s'approche de moi.
« C'est vrai que maintenant je te vois mieux, de près, » chuchote-t-il.
Je frissonne. Il me fait peur. Il va me frapper, je le sens, mais je ne bouge pas, je refuse de lui montrer que mon corps tremble de toutes parts.
« Saint Potter n'est pas si saint, finalement… » dis-je.
Je sens son souffle chaud sur ma peau et je me retiens à temps de soupirer d'aise. Dès qu'il bouge, je sens une odeur de caramel flotter. Pas du caramel de pacotille, du vrai caramel. Celui qu'on fait glisser sur sa langue et qu'on déguste lentement…
Je ferme les yeux un instant, complètement submergé par son odeur.
Lorsqu'enfin j'ouvre les yeux, je suis seul dans le long couloir et un vent glacial me transperce.
« Potter… » je grince.
Le même jour, peu avant midi.
Maudite journée ! D'abord Potter qui me fait une scène, ensuite la veille peau qui m'engueule pour mon « manque de discipline » (n'importe quoi…) et maintenant ? Que peut-il m'arriver de pire ?
A cet instant, je vois le troupeau de Gryffondor arriver. Je suis maudit, je suis maudit, je suis maudit ! Qu'est-ce qui peut m'arriver de pire ? Ca ! Voilà ce qui peut m'arriver de pire ! Draco, t'es vraiment un crétin ! Dis plus rien la prochaine fois, par pitié.
Heureusement, cette fois, je ne suis pas seul. Crabbe, Goyle, Parkinson et Zabini sont avec moi.
« Et bien Potter, je ne savais pas que tu aimais autant me voir… » dis-je en souriant.
« C'est vrai que ta tête de fouine me manquait depuis quelques heures. » répond-t-il, rageant.
Déjà au bord de la crise de nerfs après une réplique ? Pfff, c'est même plus drôle ! Où est passée ta célèbre endurance, Potty ?
« Et bien je peux te dire que ta tête de balafré ne me manquait pas et encore moins celle de ta Sang-de-Bourbe ! » crache Parkinson.
Granger prend un air indifférent, ou plutôt essaie, parce que, étant un maître dans ce domaine, je peux certifier qu'elle bouillonne de rage. Weasley n'est pas dans un meilleur état, mais lui, il n'essaie même pas de le cacher.
« La ferme, Parkinson ! Quand on aura besoin d'une face de pékinois, on t'appellera ! » gueule-t-il, en bon chevalier protégeant sa dame.
Parkinson la ferme, elle a compris le message, mais moi, je n'ai pas envie de m'arrêter.
« Alors comme ça on protège sa petite amie, la belette ? Ne t'inquiète pas, personne ne viendra te la voler ! »
Il devient rouge et on peut presque voir de la fumée sortir de ses oreilles.
« Moi au moins, je ne suis pas un vile et vicieux Serpentard ! » lâche-t-il.
Pathétique.
« Et moi, je suis fier de ne pas être un gentil et pitoyable Gryffondor. » je réponds.
« Tu ne survivrais pas un jour chez les Gryffondor, alors ferme-la ! » me lance Potter, ses yeux émeraude me lançant des éclairs.
« Je suis un Malefoy, et un Malefoy résiste à tout ! »
Soudain, le binoclard me saute dessus, complètement fou de rage. Nous tombons tous les deux à la renverse, lui ayant le dessus. Il m'immobilise entre ses jambes et je ne peux que me débattre en gesticulant comme un ver sorti de terre (la honteeeuuu !). Il s'empare de mes poignets et les plaque contre le sol. Je suis à bout de souffle et la position de Potter n'arrange en rien mon sentiment d'emprisonnement.
Néanmoins, je ne peux pas m'empêcher de le trouver sexy, en ce moment. Il est au-dessus de moi, ses jambes collées à mes hanches, les bras me tenant les poignets, ses cheveux en bataille retombant devant ses yeux émeraude si envoûtants. Et sa respiration saccadée qui me chatouille le cou à chaque expiration…
Il me fixe aussi, il me dévore des yeux. Et encore, c'est un doux euphémisme. Il est carrément entrain de me détailler de la tête aux pieds et je me demande même si je ne l'ai pas vu passer sa langue sur ses lèvres…(bon, d'accord, j'arrête de délirer !)
Ce n'est pas que son regard me dérange (je sais que je suis beau et que c'est un supplice de devoir détacher son regard mon corps subliiiime ) mais rien qu'à l'idée que Potter soit le dominateur, ça me révulse. Je suis fait pour dominer. Alors je décide de renverser la situation. Changement de programme, les gars !
Et en quelques secondes il se retrouve coincé entre mes jambes. Il se débat mais je tiens bon.
« Crève, Malefoy ! Saleté de Serpentard ! » crie-t-il.
Argh ! Qu'est-ce qu'il m'énerve ! J'ai bien envie de lui dire : « Sens bon et tais-toi ! ».Je veux le frapper mais il s'esquive. Je réessaye et enfin je réussis à lui donner un coup sur l'épaule. Il hurle de douleur.
« Que se passe-t-il ici ! » cria McGonagall, complètement sous le choc et furieuse.
Miss-je-sais-tout lui répond la première :
« Malefoy l'a provoqué et ils se sont battus ! »
La vieille chouette est furax, ses lèvres ne forment plus qu'une fine ligne rouge. Aïe, aïe, aïe… Ca va barder ! TOUS A COUVERT !
« Malefoy, descendez tout de suite de monsieur Potter et suivez-moi dans mon bureau. Vous, Potter, allez donc à l'infirmerie. Et pas de « Mais » ! » ajoute-t-elle en voyant mon air outré.
Je fais donc silence et accompagne McGonagall pendant que Potter va se faire soigner tranquillement, sans se faire passer un savon par SA directrice. Maudite journée !
« Asseyez-vous, » dit McGonagall en se dirigeant vers son bureau en chêne. « Rien ne sert de vous dire que je suis profondément déçue par votre attitude. Vous battre, vous donner en spectacle devant tout le monde, c'est puéril et immoral ! Vous faites la honte de votre maison, monsieur Malefoy. Il m'est donc nécessaire de retirer 50 points à votre maison ainsi qu'à celle de monsieur Potter. »
Rien à foutre, veille peau !
« A cela s'ajoute votre punition que je vais dans un instant vous… »
« Ce n'est pas la peine, Professeur, je m'en occupe. » dit une voix familière.
Je me retourne et me retrouve face au vieux fou qui sourit comme un débile profond. Comment cette journée a pu aussi mal tourner ! Merlin, aidez-moi, je veux mon nounours !
« Auriez-vous l'amabilité de bien vouloir de me suivre, monsieur Malefoy ? » demande Dumbledore avec politesse.
Je ne lui réponds pas, je n'ai pas le choix. J'arrive dans son bureau et je ne peux m'empêcher de paniquer. Ca sent pas bon…
« Très bien Monsieur Malefoy, je suppose que vous savez pourquoi je vous convoque ? »
Je hoche la tête.
« Pour votre information, je tiens à vous dire que monsieur Potter va bien et qu'il sera sur pieds dès ce soir. »
Mais c'est quoi ce délire ! Rien à foutre si Potter va bien ! Qu'il crève, merde ! C'est le directeur le plus cinglé que j'ai jamais vu !
« Comme vous devez le savoir, j'aime particulièrement mon école et je tiens à ce qu'elle reste un endroit sûr et paisible. »
Oh non ! Pas ça ! Pas le « Unissez-vous contre les forces du mal, c'est une période obscure, patati, patata… » Pitiiiiééé !
« Monsieur Malefoy, je ne vais pas vous refaire mon discours sur les forces obscures et sur tous les dangers qui pèsent sur nous tels l'épée de Damoclès, je crois que vous le connaissez par cœur. »
Est-ce que ce gars est capable de lire dans les pensées ! Il faut absolument que je me fabrique un petit chapeau en aluminium, ça protège des intrusions intempestives !
« Mais j'aimerais insister sur le fait qu'aucun acte de violence ne sera commis dans mon école, aussi longtemps que je serai là. »
S'il continue comme ça, à 200 balais il sera toujours ici, la poisse !
« Et, il se trouve que j'ai trouvé une belle punition. »
Aïe… Où est la sortie ? Merde, fermée. La fenêtre ? Fermée. Trou d'aération ? A pas !
Adieu chère école…
« Vous souvenez-vous de cette phrase, monsieur Malefoy ? »
Comme par magie (héhé), quelque chose semblable à une bulle de savon se forme devant nous et la scène de cette après-midi repasse.
« Tu ne survivrais pas un jour chez les Gryffondor, alors ferme-la ! »
« Je suis un Malefoy, et un Malefoy résiste à tout ! »
« Oui je m'en souviens. »
« Et bien, il se trouve que votre dialogue m'a inspiré. »
Oh non… Crève, Dumby, crève !
« Aimez-vous le rouge et or, monsieur Malefoy ? »
« Je déteste ces couleurs. »
Il me sourit.
« Malheureusement, vous devrez vous habituer aux couleurs de Gryffondor car vous allez devoir passer une semaine dans leur maison. »
QUOI ! C'EST PAS POSSIBLE ! JE VAIS MOURIR, MOURIR DEVANT PLEIN DE GRYFFONDORS GENTILS ET GENEREUX, OH MON DIEU !
Mon visage se décompose, je suis tétanisé. Il doit blaguer, c'est sûr !
« Excusez-moi, Professeur, je crois que j'ai dû mal comprendre… »
« Vous m'avez très bien entendu, monsieur Malefoy. »
« Mais… Mais je ne peux pas ! Ce sont des Gryffondor ! Je suis un Serpentard ! JE NE PEUX PAS ! » je hurle.
« Prenez ça comme un défi à relever… » dit-il en souriant.
Je vais le bouffer ce vieux timbré ! « Un défi à relever » ! Non mais ça va pas ! Aller passer une semaine chez des pauvres incapables, débiles profonds et affichant un sourire béat, c'est ça être un défi ! C'est plutôt la mort en perspective, oui !
« Non, je ne peux pas… Demandez-moi ce que vous voulez je le ferai ! Je veux bien nettoyer tout Poudlard s'il le faut mais pas ça ! »
« Il est vrai que l'école a besoin d'un sacré coup de lavette… »
Ah ! Enfin la voix de la raison ! Je suis un génie. Je suis sauuuvvéééééé !
« Mais il est dans cet état depuis des siècles, à quoi bon le nettoyer ? »
Je sens que je vais faire une crise cardiaque ! Il me fait espérer en plus, ce sénile complètement dérangé !
« Et Potter ? Je ne suis pas le seul fautif ! »
« Je crois qu'il serait aussi ravi que vous de partager son dortoir avec vous… »
Je ne dis plus rien. Je ressemble à un poisson hors de l'eau. MERLIN, VIENS A MON AIDE !
« Vos affaires sont déjà prêtes, monsieur Malefoy, alors, bonne semaine chez les lions ! »
XxxXxxXxxXxxX
Alors ? Ca vous a plu ? C'est seulement le premier chapitre, d'autres suivront ;-) C'est mon premier slash Harry/Draco ! J'espère que ça vous a plu !
Gros bisous,
Eilwin
