J'ai écrit cette fic dans un moment d'ennui. J'espère qu'elle va vous plaire :-)

Les personnages de Noir ne sont pas à moi.

Mon bébé.

Je t'ai attendu longtemps.

Ton père était souvent absent pour son travail et j'étais souvent seule.

Je désespérais de t'avoir un jour.

Et puis un matin ,le docteur m'a annoncé que j'étais enceinte de trois mois.

J'étais heureuse.

Tellement heureuse.

Je l'ai annoncé à ton père le soir même.

Il m'a regardé avec des yeux emplis de terreur et il est parti de la maison où nous vivions.

Je me rappelle avoir pleuré. Toute la nuit. Jusqu'à ce que je m'endorme.

A mon réveil, il était revenu.

Il avait fait nos valises. Il était pâle et il murmurait des phrases insensées. Je n'ai compris qu'un seul mot.

"soldats"

Nous sommes partis.

De plus en plus loin au fur et à mesure que mon ventre s'arrondissait.

Je ne reconnaissais plus l'homme que j'avais épousé.

De plus en plus pâle, il sombrait dans la folie.

Je ne supportais plus cette vie de fugitive, je voulais un environnement sain pour toi.

Je lui ait dit.

Je l'ai regretté.

Tout mes espoirs se sont envolés.

Il m'a tout avoué.

Il m'a dit que c'était perdu, que tu me serais enlevé et que nous allions mourir de "leurs" mains.

"leurs"?

"Les soldats"

Il travaillait pour eux et leur avait emprunté beaucoup d'argent.

En échange, il devait leur donner son premier enfant.

Notre enfant.

Mon bébé.

Toi.

Ma grossesse s'est achevée.

Tu es née.

J'ai enfin pu te serrer dans mes bras.

Kirika.

C'était le nom de ma mère.

Je trouvais qu'il t'allait bien et je te l'ai donné.

Tu commençais à marcher.

La santé de ton père s'est détériorée.

Rongé par l'angoisse et l'inquiétude,il s'affaiblissait et nous ne pouvions plus déménager à nouveau.

Nous étions vulnérables.

Malgé tout, je voulais encore croire à des jours meilleurs.

Je te regarder marcher dans ta robe d'été et rire aux éclats lorsque je m'amusais avec toi.

Je voulais encore croire.

J'avais tort.

Une nuit, des hommes sont entrés dans la petite maison qu'une amie nous avait prêtée.

Il t'ont arrachée à moi.

Ton père pouvait à peine se lever.

Tu pleurais, j'ai crié, j'ai essayé de te reprendre, ton père les a imploré ,mais un des hommes a sorti son arme.

Il a tiré sur ton lui.

Je l'ai regardé avec horreur tomber sur le sol pour ne pas se relever.

Je pleurais toutes les larmes de mon corps.

L'homme a tiré une seconde fois.

J'ai mis un instant avant de comprendre que c'était sur moi qu'il avait tiré.

Je perdais beaucoup de sang.

J'ai tourné les yeux vers toi.

Tu étais terrorrisée,et tu m'appelais deséspérément.

C'est la dernière chose que j'ai vue, avant d'être aspirée par les ténèbres.

La dernière pensée qui a traversé mon esprit était:

"porte-toi bien, Kirika"