Bonjour! Excusez moi des fautes d'orthographes, je suis vraiment nulle ^^'

De plus c'est ma première fanfic' alors soyez indulgents ;)


Post-it

J'étais comme une poupée de verre brisée, je ne ressentais rien, je ne faisais aucun bruit mais cela n'empêchait des sentiers translucides de mouiller mes joues. Mon regard était perdu dans le vide, comment pourrais-je encore croire en l'amour ? Il m'avait promis un avenir au ciel étoilé et lumineux mais pour l'instant la seule chose que je peux distinguer est une nuit noire sans vie, ni sans posséder une once d'étincelle. Je pensais que je pouvais le croire, j'étais assez bête de croire en ses mots doux et ses promesses qui semblaient si alléchantes... Je n'avais jamais eu une vie glorieuse mais je savais m'en contenter, mes parents étaient toujours absents et c'est ma grand-mère qui m'eut élevée, cette même femme disparut de ma vie il y a quelque mois... À l'âge de 22 ans je me retrouvais seul dans un appartement de Daegu empli de souvenir et d'une présence trop précieuse et familière qui fut enclin à ne plus revenir.

À mes yeux ma grand-mère représentait tout et toute cette chaleur qu'elle m'avait fournie pendant environ 20 années avait été remplacé par un trou béant aux allures glaciales. Je ne supportais plus cette habitat, ni même cette ville, chaque recoin me rappelait ce sourire qui savait guérir mes larmes dans n'importe quelles situations, même les plus anodines. Mais maintenant, où était-il quand j'en avait le plus besoin ? C'est assez ironique, je ne m'aperçois que maintenant que ce sourire n'avait été gaspillé trop de fois pour de simples caprices alors qu'actuellement j'étais dans un état des plus pitoyable. Dieu, qu'ai-je fait pour mériter ça ? Est-ce que le choix entre moi et la gloire est réellement si facile à faire ? Je voulais juste faire mon deuil, au départ j'avais aménagé dans le quartier Seorae de Séoul sans but précis, juste pour m'aérer la tête... Et pour me l'aérer, je me la suit aéré...

Je ne voulais pas rester sans rien faire donc j'ai débuté des études de stylisme vu que j'étais fan de mode et que tout le long de mon enfance celle que je considérais comme mère me poussait à entreprendre mon rêve. Tout aller bien, je m'étais fait des amis et j'entretenais une relation parfaite avec mon colocataire car oui je ne voulais pas être seul, c'est ce dont j'ai le plus peur. Mon jeune colocataire était l'incarnation même de ce que toutes mères voudraient comme enfant, un jeune garçon épanouit qui a pour plus grand trait de caractère de ne pas abandonner. Il était de 2 ans mon junior, il portait le nom de Lee Tae Min et il avait un talent indéniable pour la danse. Il avait un tempérament très taquin et un tantinet semblable au mien. Je jouissais de ce surnom qu'il m'avait donné : Eomma, car je me sentais utile à quelqu'un. Peu à peu le sale goût âcre et amer coincé dans ma gorge s'adoucissait. Ce n'est que plus tard que tout commença, je me souviens que c'était le soir, le ciel était presque entièrement couvert de nuages mais ce qui faisait la beauté féerique du moment était les premières neiges.

Le spectacle qu'offrait ces petits flocons virginales était l'un de mes préférés de la nature puisque qu'à Daegu il faisait toujours soleil mise à part quand il y avait quelques rares précipitations. Tae min se moquait de mon visage béat mais pour une fois je n'étais pas d'humeur à ronchonner, je lui ai juste adressé un sourire éclatant de joie. Ce jour là, tout comme la neige, mon esprit était saupoudré de blancheur. Pour la première fois je voulais tout recommencer, rebâtir un futur meilleur. Il y avait une raison simple à la présence de moi et Tae Min dehors, il voulait me présenter un amis qui était sien qu'il n'avait pas vu depuis un certains temps.

« Key-Eomma, je te présente le brillant Jong Hyun ! Jjong-Hyung voici ma Eomma dont je te parlait, Ki Beom. »


Je me souviens de ce moment comme si c'était hier, je crus que le temps s'était arrêté quand j'eus croisé le grand regard de ce Jong Hyun. Moi qui ne croyait pas en grand chose, j'expérimentais le coup de foudre. Ce jour là, le sourire qu'il m'avait lancé n'avait rien arrangé, je haïssais mon cœur pour s'emballer pour si peu, c'était un homme bordel ! Dieu que je ne pouvais pas envisager une quelconque homosexualité surtout dans ce pays où nous vivions. Le long de cette soirée je n'avait pipé mot, j'étais trop effrayé par mes propres sentiments pour faire attention à mon entourage. Le destin ne jouait pas en ma faveur car en partant d'une bonne intention, Tae Min échangea mon numéro et celui de Jong Hyun pour qu'on puisse faire mieux connaissance et il espérait que nous serions amis. Oh si tu savais Tae-Baby, amis ? Nous avions dépassés bien vite ce stade... Affalé comme une lycéenne sur mon lit avec une expression de pure impatient je fixais mon téléphone comme si il était un appareil d'une autre planète. J'avais l'impression de retourner au collège dans le rôle d'une petite écolière en béguin avec le plus beau de son école. Je relisais le message pour ensuite hurler dans mon oreiller, le téléphone bien collé à ma poitrine. On pouvait très clairement lire.

« Je crois que je t'aime, est-ce normal envers un homme que je viens à peine de rencontrer ? »


Nous étions jeunes et encore pas entièrement incorporés dans la vie active. Jjong était un pauvre chanteur dans un groupe formé avec deux amis, moi juste un étudiant capricieux. Jin Ki et Min Ho devinrent les prochaines rencontres et amis que je me fis, ils étaient les deux autres chanteurs du groupe de Jong Hyun. Tout les cinq, Tae-Min, Min Ho, Jin Ki, Jong Hyun et moi nous devinrent une joyeuse bande. Nous nous réunissions souvent mais à la fin de ces rencontres, Jong Hyun et moi serions toujours les premiers à partir pour passer du temps ensemble. Nous étions un couple qui se fichait du regard des autres, nous n'avions aucune gêne à avoir une proximité scandaleuse en public. Pendant des semaines ce fut comme ça : parfait, magique et encore plein d'autres choses mais aucun mot ne pouvait vraiment mettre un doigt sur mes vrais impressions !

Après des mois de tristesses, j'avais retrouvé le sourire remplit de vitalité et le caractère de feu avec lequel j'avais habitué ma grand-mère. Jjong fut mon premier en tout : la première personne à pouvoir embrasser mes lèvres, la première personne à me faire rougir sous des compliments, la première personne à me faire sentir la plus belle créature du monde, la première personne à me faire pleurer de rire juste après avoir pleuré de chagrin, la première personne à qui je dit « Je t'aime », la première personne avec laquelle j'eus un rendez-vous amoureux, la première personne permise de me toucher à des endroit affolants qui rien qu'à la pensé me donné une sensation de vertige doublé d'un échauffement furieux de mes joues, la première personne avec laquelle j'eus fusionné mon corps et mon esprit et encore beaucoup d'autres choses. Il fut juste mon seule et unique tout. Entre nous ce n'étais pas 'toi et moi', c'était 'nous' aussi ringard que ça pouvait paraître mais il était le seul à pouvait me faire devenir ce genre de personne. Je me souviens d'un soir sous un lampadaire faiblement éclairé au milieu de la nuit. Jong Hyun était insomniaque donc ils nous arrivaient d'avoir des petits rendez-vous dehors à des heures à faire bailler un vampire. Cette fois là nous partagions la même grosse écharpe en laine, un cadeau que lui avait offert pour son anniversaire l'an passé, ça faisait déjà un an que nous nous fréquentions. Il avait ses deux mains posaient sur mes joues tandis que les miennes étaient accrochées à ses poignets. Au rythme de nos respirations sortaient des halo de givre ce qui chatouillait nos nez respectifs. De quoi avions nous l'air, là debout à échanger des rires comme des adolescents en mal d'amour ? Je n'en sait rien mais je sais que la scène d'après était digne d'un drama. Dans le silence de la nuit résonnait un léger souffle qu'avait tendrement lâchait Jjong. Un peu plus tard un autre soupir accompagna ce qui était une douce mélodie à mes oreilles.

« Je t'aime... »

« Moi aussi Jjong... »


Le problème c'est que nous étions à Séoul : capitale Sud Coréenne ou tout les talents était décelés. Comme je l'avais dit, Jjong était chanteur avec Jin Ki et Min Ho et un jours lors d'une de leur prestation en plein centre du quartier français, un homme tout de noir se pointa devant les 3 garçons et leurs promit un avenir brillant. Tout ce brisa à partir de là, j'étais heureux, le rêve de Jong Hyun était de ne pas se limiter à une petite place, il rêvait de salle de concert pleine d'un public enjoué et ce fut l'occasion parfaite. Je l'ai soutenu dans cette démarche mais je n'avais vu que le bon côté des choses... Très vite mes 3 amis devinrent des stars à grandes influences au point de faire souvent des concerts à divers endroit dans le pays. Bientôt nos réunions à cinq devinrent petit à petit plus qu'à deux Tae Min et moi, comme au commencement. Je me souviens de la question de Tae-Baby au bout de la quatrième réunion à laquelle nous étions uniquement deux.

« Eomma, ne disais-tu pas que nous étions une famille? »


Cette fois Jjong devint la première personne avec qui j'eus une dispute très bruyante, j'en avais assez de ne presque plus passer du temps avec lui, je ne voulais qu'une chose : l'homme que je considérait comme la personne qui partagerait ma vie à jamais auprès de moi. La dispute se clora en ma faveur, Jong Hyun détestait être en conflit avec les gens qu'il aime. Tout redevenait pour le mieux. Malgré son emploie du temps chargé, il arrivé toujours à trouver du temps pour moi mais un simple bout de papier gâcha tout. Un article de journal dévoilant au grand jour notre relation, c'était simple son manager lui donna le choix, c'était ou il abandonnait notre relation et continuait à vivre son rêve ou il abandonné toute cette gloire pour vivre avec moi. J'eus si peur, je m'inquiétais tellement mais Tae Min me rassurait et me disait que Jjong m'aimait plus que tout, que j'étais son plus grand rêve mais il fallait croire que non. Comment pouvait-il tant être sûr de ses mots quand ça ne faisait que quelques secondes que je lui avait dévoilé ma relation avec Jjong ? Tae Min m'avait dit qu'il savait déjà, que c'était clair comme le nez au milieu du visage la façon dont Jjong et moi nous envoyions constamment des regards fiévreux et emplie de mièvrerie au point ou il m'avoua qu'il se sentait souvent mal à l'aise en notre présence : il y avait toujours tension sexuelle flagrante. Je me souviens l'avoir frappé légèrement à l'arrière de la tête cette fois ci et de là il était partie en fou rire, une simple phrase de ce gamin m'avait calmée.

« Eomma fait sa diva ? »


Un matin je me suis réveillé avec l'un des côté de mon lit accablement froid tandis que sur la porte un post-it était collé avec de simple lettres écrites grossièrement.

« Désolé »


Si j'avais était plus attentif j'aurais vu que le post-it était doublé et qu'un deuxième mot l'accompagnait mais je ne l'eus pas vu car par rage et frustrations j'avais arraché et lancé ce papier de malheur quelques part dans la chambre. Ce jour là je n'en pouvais plus, ce n'était pas réel, si ? Il ne pouvait pas me laisser comme ça. Trop épuisé par toutes ces émotions je m'étais endormie pour le reste de la journée. Quand je me suis réveillé la vérité m'a frappée : il n'y avait personne pour m'accueillir avec ce sourire qui pourrait faire fondre le pays de la Reine des Neiges. J'étais enragé, je saccageais tout sur mon passage, c'est un Tae Min en larme qui me stoppa. Je ne l'avais pas vu entrer mais plus important, Tae Min ne pleurait jamais, qu'est-ce que j'avais fait ? Je me détestais, je n'avais pas grandi, j'étais resté ce gamin capricieux qui pleurait tout le temps quand il n'avait pas ce qu'il voulait. Il fallait que j'évacue tout, je ne devint qu'un gâchis de cris. Je tournais le dos à mon Tae-Baby tout en criant des atrocités tels que …

« Tu es un menteur Tae Min, tu m'avais dit qu'il ne me laisserait pas ! »

« Tout est de ta faute, si tu ne me l'avais pas présenté ma vie serait parfaitement banale et... et... »

Je ne finis pas ma phrase, je m'étais effondré au sol, mes jambes m'avaient ne me supportaient, depuis le temps où elle tremblaient... Je gisais à genoux au sol tout en maudissant le meuble en face de moi sans raison. Je devais avoir l'air d'un fou... et dire que c'est ce cabot qui m'avait rendu comme ça. Tae Min c'était rapproché, sans un mot il m'avoir pris dans une étreinte et me chanta un vieille berceuse qu'il savait que je chérissais car ma grand-mère me la chantait tout le temps jadis. Mes épaules se secouaient incontrôlablement au rythme de mes sanglot. La seule chose que je me souvint fut ce court échange entre mon bébé et moi.

« Désolé Taeminnie... »

« Ne t'inquiète pas, je sais que tu ne pense pas ce que tu dis. »


Les jours suivant furent difficiles, je ne voulait pas reprendre mes études, Dieu, je foutais ma vie en l'air pour ce sale cabot qui c'était enfui la queue entre les jambes après s'être bien amusé ! Quand Tae Min rentrait de ses cours de danse, il s'occupait de moi comme une princesse au point ou ça me faisait des milliers de crises à ce propos.

« Taem ! Je ne suis pas un vieux jouet qui peut se briser au moindre mouvement ! »

Je vois encore le regard sombre et luisant de désarroi qu'il me lança.

« Hyung, je n'ai pas peur de te briser, tu l'es déjà... »


Cette simple phrase m'eut choqué, je n'en dormait plus, avais-je l'air dans un si mauvais état pour que Tae Min me dise ça ? Je me suis alors, sur un impulsion, levé pour aller trouver un miroir. Quand je fut en face je ne vis qu'un minable gars qui semblait avoir reçu un poinçonnage en plein ventre et qu'il en avait encore sur la bile. Mon visage était si maladivement pâle, ce même visage que des jours plus tôt Jjong complimentait encore. Rien que cette pensée refit faire surface des larmes chaudes au coin de mes yeux. Je maudissais la façon dont j'étais faible que ce soit mentalement ou physiquement. Je me souviens quand deux-trois mois plus tôt Jjong se trouvait à m'enlacer par derrière en me dévorant du regard à travers ce même miroir. Il faisait exprès de souffler sur mon cou exposé qui était orné par une belle marque rougeâtre toute récente. Il l'embrassa pour ensuite déplacer sa bouche à mes tempes où il y déposa une rapide pression de ses lèvres et enfin cette divine bouche se trouvait à mon oreille gauche. Au début il la mordillait légèrement mais ensuite il resserra son étreinte autour de mon corps, il ferma les yeux, éloigna sa bouche de mon visage pour poser sa tête sur mon épaule. Ce matin là, il me parlait de sa nouvelle chanson. J'étais toujours dans un état second après ce doux traitement.

Je n'écoutais que d'une oreille en fait mais aujourd'hui je me souviens clairement de ce qu'il m'avait dit.

« Tu sais Beommie, dans quelques mois je pense que l'écriture des chansons de notre album sera fini. Plus vite que je pourrais le penser même, nous en serions bientôt à l'enregistrement. Le titre fard de l'album sera « Juliette », c'est moi qui l'ai écrite de A à Z, J'étais inspiré par la plus belle muse , celle que je ne cesserais jamais d'aimer.

J'étais plus concentré sur les léger balancement de droite à gauche qu'il exerçait o notre étreinte.

« Tu veux en entendre un extrait ? »

Pour réponse j'eus juste marmonné un « Humph » tout en me calant plus profondément dans la chaleur de son corps. Il rit légèrement et chantonna de cette si belle voix qu'il possédait.

« Les lèvres, malgré que ce soit un poison,
Sont une douce addiction, une tentation consumante.
Je suis Roméo, le chevalier qui te défend.
Emprisonné dans une bouteille de verre, l'amour est un signal rouge. »


L'époque où il insinuait que j'étais sa Juliette et qu'il était mon Roméo me paraissait si lointaine. On aurait dit que le sort jouait en ma défaveur car au moment même où je me remémorais cet instant, j'entendis Jjong chanter cette partie. Ça devait être mon imagination, en ce moment elle travaillait de plus en plus. Je tendis néanmoins l'oreille, la voix de Jong Hyun n'était pas mon imagination, je pouvais entendre Jin Ki et Min Ho l'accompagner. Je commencé à avoir le souffle saccadé, la sueur commençant à créer une couche miroitante sur mes paumes et mon cœur qui battait en sourdine dans mes tympans. Le son venait du salon, je m'y suis précipité pour voir le regard colérique de Tae Min dirigé vers la TV allumée qui diffusait le nouvel MV du groupe de Jong Hyun. Tae-Baby n'eut pas identifié ma présence de suite mais quand il l'eut remarqué son regard de colère se changea en regard coupable. Il essaya d'éteindre la télévision mais je le stoppai. Comme en transe je fixais le téléviseur, comment osait-il chanter cette chanson non pire, comment osait-il l'exhiber sous mes yeux. Je serrais les poings tout en grinçant des dents pour une innombrable fois, mes yeux se mouillèrent. Encore une fois Tae Min était là avec ses phrases.

« Hyung, il ne te mérite pas, je ne comprend pas, tu reçois moins que ce que tu devrais avoir. Ne t'inquiète pas, tant que tu tiens le coup un jour la vie se retournera en ta faveur. Tu sais comme avec ta mamie. »


J'avais foie si durement aux paroles de ce jeune garçon qui mine de rien avait 22 ans maintenant. Pour lui et pour tout le réconfort qu'il m'avait apporté j'ai essayé de reprendre ma vie en main. Je repris alors mes études, je me souviens des regards que je reçu ainsi que les murmures.

« Yah, ce serait pas le gars qui sortait avec Jong Hyun ? »

« Une honte, il n'en voulait qu'a son argent et pour sa célébrité ! »

« Et dire que c'est à cause de lui que Jong-ah vira gay ! »

J'essuyais tout les jours ses regards qui me jugeaient sans me connaître. Où que j'aille quelqu'un serait toujours me reconnaître et médire à mon propos à voix basse. Mais je n'étais pas du genre à me soucier du regard des autres. Rien de tout cela ne m'affectais, chaque jours je marchait la tête toujours aussi droite et le visage toujours si impassible. Un jour je fus surprise quand une fille très populaire de l'établissement pris ma défense. Il me semblait avoir entendu son nom quelque part, un nom occidentale, Nicole ? Oui c'est ça.

« Vous êtes lourds avec Ki Beom-ssi, je l'avais déjà aperçu plusieurs fois avec Jong Hyun-ssi en ville avant qu'ils ne commencent sa carrière. La relation entre ces deux là ne vous regarde pas en plus, surtout que vous jugez cet homme sans le connaître. »

De là tout se calma, il n'y avait que des regards de pitié dans leur yeux car ils savaient tous très bien que Jong Hyun avait choisie son bonheur au nôtre. Nicole devint une amie très proche par la suite. Si elle était au courant pour Jong Hyun et moi c'est parce qu'elle habitait dans le quartier où lui et moi nous promenions souvent sans se soucier des autres personnes autours. Ma vie fut un peu plus gaie mais toujours aussi monotone, il manquait quelque chose : ma deuxième moitié que Jjong avait emportée.


«Je pense que si je ne t'avais pas rencontrer ma vie serait ennuyeuse et n'aurait pas de but. Je sent que je suis né pour te rendre heureux. Beommie, promet moi de ne jamais pleurer par ma faute»

« Je te le promet et puis pourquoi tu me ferais pleurer ? N'est tu pas le plus pleurnichard de nous deux ? »


Aujourd'hui était un jour très étrange, tout le monde me fixais comme si j'étais la huitième merveille du monde, je cru même entendre une adolescent e dire à son amie quelque chose du style que l'amour comme ça de nos jour c'est beau. Je me souviens combien ce jour m'avait tapé sur les nerfs, tout le monde mer regardait et possédait un respect très étrange à mon égard. Quand je suis rentré, j'ai vu Tae Min qui trouvait en rond dans le salon la tête vers le sol, les yeux dans le lointain en train de méditer. Il rongeait ses ongles, ces sales habitudes quand elles vous tiennent elles ne vous lâchent pas. J'ai indiqué ma présence en simulant un toux, à peine il m'eut vu qu'il me sauta littéralement dessus. Nous étions au sol suite à son débordement d'émotion. Remis du choc je pouvais clairement entendre son rire aller fou. Que lui arriver-t-il ? D'une simple phrase mon monde fut une fois de plus bouleversé.

« Eomma, Jjong-Hyung t'aime toujours, tu es son rêve tu te souviens ! »


En fait lors d'une interview pour la promotion de sa chanson « Juliette » Jjong a déclaré que cette chanson était à propos de moi. Il reçu une horde de question mais les réponses que je retenu le plus de la bouche de Tae Min furent : « Jjong-Hyung n'a pas choisi sa carrière Eomma, il t'as choisi, il s'est battu pour toi ! Il a décidé que grâce à l'influence de son groupe il ferait tout son possible pour que le public accepte votre relation. Le meilleur moyen était de s'éloigner, il voulait montrer au public que sans son précieux Beommie il se mourrait. Lors de l'interview il a dit exactement ces mots -Ki Beom et moi ne nous sommes jamais séparés car nous sommes un, je l'aime plus que tout et je veux montrer à quel point c'est mon pilier à tout le monde, je vous en prie, acceptez notre relation que je puisse être pleinement heureux.- Il savait très bien que s'il arrêtait sa carrière pour toi d'un certain côté tu t'en sentirais coupable toute ta vie donc il a décidé de trouver un moyen qui préserverait sa carrière et votre relation. Eomma, tu peux enfin te reposer, Jjong-Hyung sera te rejoindre un moment ou à un autre. »


Je crois que je ne fus jamais si heureux de ma vie, alors comme ça il ne m'abandonnait pas ? Mais d'un côté je ne comprenais pas le sens de ce post-it avec inscrit dessus « Désolé ». J'avais envie d'hurler au monde entier mon état d'âme, d'un certain côté j'étais aussi en colère contre lui pour me faire ressentir toutes ces angoisses pendant si longtemps, il m'avait fait tant souffrir. J'espérais qu'il n'avait pas changé de numéro de portable. J'étouffais Tae-Baby dans un gros câlin avant de filer à ma chambre. Sur mon téléphone on pouvait voir que je lui en voulait.

« Désolé Jjong, j'ai brisé ma promesse, j'ai pleuré beaucoup de fois par ta faute. Tu fus le premier à me faire si mal par un simple post-it. »

La réponse était venue si vite que j'en tremblais, je n'avais pas était en contact avec lui pendant au moins 6 mois...

« Beommie, que dis-tu, il y avait deux post-it et je jure que toutes ces larmes je l'ai transformerais en larme de bonheur pour écoper le pêcher de t'avoir blessé. Je t'aime Beommie. »

Cette fois je pleuré de joie, ses je t'aime m'avais tellement manqué mais je ne comprenait pas, deux post-it ? Je n'étais pas du genre à déranger trop mes affaires et en 6 mois j'ai vécu comme un ermite sans ranger ma chambre une seule fois. Je pus alors le retrouver facilement. Je ne dis pas comment je me suis senti en voyant que le post-it était doublé d'un autre, quel idiot j'étais. Je laissais glissé le bout de papier de mes doigt. Du sol ces lettres noires scintillaient comme si elle représentaient tout les espoirs que j'aurais du garder.

« Ne t'inquiète pas, tu va devoir un peu attendre mais je t'aime Beommie, attends moi. »


Quelque jours plus tard, tandis que j'étais dehors en train de brûler sous la chaleur insupportable du soleil d'été, je pus sentir une paire de mains saisir mes hanches mais ce qui provoqua mon cœur de rater un battement fut la voix si familière chuchoter si délicatement près de ma nuque.

« Je suis de retour Yeobeo... »

Cette fois ce fut des larmes de joies qui emplirent mes yeux bruns, ma voix sonnait si rauque et désespérée quand j'ai laissé son nom glisser sur ma langue. Dieu ce que m'avait manquer cette chaleur procurée par ce corps musclé. Il n'avait pas changé, après tout ce temps à être séparés il arrivait à me faire rire.

« Tu me dit même pas bienvenue ? Aw, si méchant... »

« Tait-toi crétin et embrasse moi ! »

Fin