Titre : Menteur !
Auteur : Nimrauko
Personnages : Kurogane et Fye, allusion à Shaolan et Sakura, tout le groupe quoi .
Rating : G
Disclaimer : Tout ce beau monde ne m'appartient pas (je peux vraiment pas en avoir un pour Noël ? éè), tout est aux Clamp, qu'elles les martyrisent à leur guise.
Maudits soient tes yeux ! Maudits soient tes foutus yeux, leur foutue couleur si profonde et leurs foutues expressions auxquelles je ne comprends rien. Pourquoi ils sont toujours tristes quand tu souris ? Pourquoi il n'y a jamais de véritable lumière qui vient les éclairer ? Pourquoi je me pose ces questions ? Je sais bien que tu ne répondras pas. C'est perdu d'avance. Tu es bien comme tes yeux, tu ne réponds jamais à rien. Tout en toi est incompréhensible. Tout : tes paroles, tes gestes, chacune de tes actions reste un mystère. « Les yeux sont le miroir de l'âme ». Je m'étais moqué de la fille qui m'avait dit ça, mais c'est fou à quel point c'est vrai.
Saleté de magicien ! Depuis qu'on s'est trouvés chez cette sorcière, depuis cette foutue rencontre sous la pluie, je sais que tu mens. Oui, ça j'en suis sûr, c'est bien la seule chose que je puisse déchiffrer en toi. Tu mens à tout le monde. A croire que tu n'as jamais dit la vérité.
Je ne dors pas la nuit, et celle-ci n'y fait pas exception. Je n'y arrive pas. Je pense presque toujours au gamin qui s'inquiète constamment pour sa princesse, qui cherche son cœur, et je pense aussi à toi. Du coup je passe des heures à monter la garde, autant que mes insomnies servent à quelque chose. Et je t'observe, tout le temps.
Mais même dans ton sommeil je ne vois rien du vrai « toi », tu ne te dévoiles jamais, on dirait que tu as peur. Peur que l'on découvre quelque chose sur toi peut-être. Là c'est sûr, je ne peux pas les voir tes foutus yeux, ils sont fermés ! Tu ne prononces pas un mot, même lorsque tu fais des cauchemars. Une fois, j'ai cru t'entendre pousser un gémissement, étouffé par ton oreiller. Mais jamais plus. Je me suis demandé à quoi tu rêvais mais je ne t'ai jamais posé la question. Ca aurait été stupide, tu ne m'aurais pas répondu.
Et même au réveil, quand tu ouvres les yeux pour la première fois, on ne peut rien y lire. Il y a toujours cette expression un peu triste et en même temps tellement indéchiffrable. Et toujours tu me regardes, avec tes foutus yeux.
« Bonjour, Kuro-puu ! »
Et tu le dis toujours avec ce même foutu sourire qui ne s'accorde pas avec tes yeux.
