Hello amis lecteurs ! Voici une toute nouvelle version de Gone For a Walk ! Comme prévue, cette fiction et Lumière des Ténèbres ont maintenant fusionnés et c'est avec joie et fierté que je vous en présente le résultat !

Nous reprenons donc l'histoire d'Haneshiro depuis le début dans un style épuré et plus mature. Je vous laisse donc la découvrir :

Enjoy ! Et n'oubliez pas de reviewer !


Des bruits de pas retentissaient dans les couloirs du bâtiment, résonnant au rythme des déplacements d'une silhouette furtive. On pouvait à peine distinguer ses traits masculins. Il s'arrêta brusquement : un homme de taille moyenne sortit d'une pièce isolée. Un sourire satisfait ornait ses lèvres. L'intrus patienta le temps qu'il s'éloigne puis y pénétra à son tour.

C'était une pièce à la fois lumineuse et spacieuse, aux murs parés de miroirs. Devant lui s'élevait une bulle de verre transparent empli d'eau : en son sein sommeillait une enfant entièrement vêtu de blanc, maintenue dans un coma artificiel. L'intrus la contempla un instant, songeur, puis sectionna un câble fixé au sol. Il sourit et disparu sans un bruit.

Kaname Tôsen coupa la retransmission vidéo des caméras de surveillance hautement confidentielles et resta longtemps silencieux. Il quitta finalement son fauteuil, éteignit les luminaires de la salle de surveillance et s'éloigna en direction des appartements de son Seigneur.

Aucun son ne sortait de sa gorge : le silence oppressant résistait, tenace. A quoi bon combattre le désespoir ? Sa prison, elle l'avait créé elle-même, dans son propre cœur. C'était ses propres sentiments qui l'avaient précipités dans ces eaux froides et sans espoir. Une terreur immense l'envahissait à l'idée de rester ici pour toujours. Mais une peur plus grande encore lui interdisait d'ouvrir les yeux. Mais surtout, quoi qu'elle veuille, elle ne pouvait choisir.

Un rire malsain résonna à ses oreilles : à chaque fois qu'elle l'entendait, cela la glaçait de terreur. On aurait dit que quelqu'un venait la narguer régulièrement. Sans doute appartenait-il au responsable de son désespoir. Le responsable... Son esprit se voila de tristesse : elle souhaitait oublier, tout oublier.

Le silence était revenu...

~ shh ~

Pour la première fois, un bruit nouveau se répercuta dans la mer de silence : c'était un clapotis, infime. Soudain, elle prit conscience du bruit alentour : le bruissement d'un tissu qui se froisse, l'onde qui se mouvoit doucement ou encore le bruit d'une respiration. Une once de peur s'engouffra dans son esprit. Ce n'était pas normal.

Puis elle commença à sentir ses membres engourdis, la froideur de l'eau emprisonnant ses sens, ainsi que le ballottement régulier de son corps. Elle ouvrit la bouche pour protester. Aussitôt une gerbe d'eau s'engouffra dans sa gorge et envahit ses poumons. Sa respiration fut coupée : elle ouvrit les yeux.

Elle baignait dans un liquide trouble et glacial au centre d'une large pièce. Ignorant la douleur, elle porta ses mains à sa gorge : elle étouffait ! Elle se débattit, da'bord faiblement, puis plus vigoureusement à mesure que sa peur augmentait. Non, elle ne voulait pas mourir ! Pas ici ! Elle sentit sa conscience faiblir et céda à la panique :

NON !

Un éclair lumineux passa devant ses yeux : sa prison explosa, la projetant à terre. Une violente douleur lui saisit la poitrine. Elle laissa échapper un râle et s'évanouit.

Lorqu'elle repris conscience, elle se rendit compte qu'elle avait faim, froid et soif, que son dos lui faisait mal et que son front brûlant lui rendait les pensées bien confuses. Elle souleva lentement ses paupières lourdes. Elle les referma aussitôt, aveuglée par une vive clarté. Elle rouvrit progressivement les yeux, se les couvrant de sa main : la pièce était plutôt grande mais surtout : elle était entièrement blanche et les nombreux miroirs qui ornaient les murs amplifiaient encore davantage cette impression de blancheur.

Elle pris conscience qu'elle était étendue sur un sol froid et humide au centre de la salle. Elle tenta de se relever tant la position dans laquelle elle était a faisait souffrir mais elle ne parvint qu'à s'assoir en tremblant. Dès lors, elle eu tout le loisir de se contempler dans un des miroirs. Ellr cligna douloureusement des paupières : une frêle silhouette aux longs cheveux blancs s'y reflétait. Cette vision se juxtaposa soudain au portrait d'un homme : une onde de peur vibra dans son esprit. Elle eu un mouvement de recul et bascula de nouveau en arrière, glissant sur le sol humide. Elle cligna des yeux et l'image disparu. Mais les battements de son cœur refusaient de se calmer. Elle resta étendu là un bon moment avant de tenter de se relever à nouveau.

Cette fois-ci, elle réussit à se mettre debout en grimaçant de douleur. Où était-elle ? Que faisait-elle ici ? Que se passait-il ?!

Une multitude de questions assaillit son esprit, serrant son cœur d'angoisse. Finalement, elle décoinca sa robe de drap blanc trempée de sous un débris de verre tranchant et entrepris d'atteindre une des extrémités de la pièce.

Une fois son objectif remplit, elle repris son souffleen s'aggripant au mur et se mit à la recherche d'une porte. Elle en trouva deux, à l'opposé l'une de l' jeune fille marcha en vacillant jusqu'à la plus proche et tenta de l'ouvrir, sans succès. Ses yeux s'embuèrent de larmes, sans qu'elle ne puisse y remédier et elle se laissa tomber au sol en glissant son dos contre la paroie. Elle fut secouée de sanglots pendant de longues minutes, prise d'un chagrin violent : pourquoi cela lui arrivait-il ? Pourquoi elle ?!

Enfin, elle secoua la tête et chassa au loin sa tristesse : elle devait quitter ces lieux au plus vite avant qu'il ne la repère. Elle se redressa de nouveau et poussa la porte de toutes ses -maigres- forces. Elle finit par s'ouvrir brusquement en grinçant : la jeune fille fut projetée en avant et se retrouva à genoux, au commencement d'un couloir irradiant de mille feux. Elle se protégea le visage du mieux qu'ell pu, jusqu'à ce qu'elle s'habitue à la luminosité des lieux. Elle se tenait en face d'un couloir gigantesque dont les murs semblaient se prolonger à l'infini. Il n'y avait pas de fenêtre pourtant l'édifice était d'une blancheur aveuglante : la lumière elle-même semblait irradier des paroies. L'enfant ne pouvait en voir l'extrémité. Cet édifice était si surprenant et si immense qu'elle se sentait bien frêle à cet instant.

L'instinct lui dicta de se relever et de poursuivre son chemin, malgré sa fatigue et sa souffrance. Ainsi Haneshiro entama-t-elle la route de sa destinée.


Alors ?! Reviewez s'il vous plait !