Personnages : Saitama et Genos (personne d'autres de prévus pour le moment
Rating : G (pas d'évolution de rating prévue)
Genres : pré-slash, gen, Unresolved Romantic Tension, curtain fic, domestic, un peu d'emotional hurt/comfort
Commentaire : Je n'ai pas encore décidé combien de chapitres aurait cette petite histoire. Ne vous attendez pas à beaucoup d'action, le but ici est d'explorer la vie quotidienne et les petites frustrations qui l'accompagne, avec un soupçon de romance (qui finira bien entendu par se déclarer davantage vers la fin)
Les courses au super-marché était l'une des routines préférées de Genos. Il aimait chercher tous les produits de la liste, en fonction des différentes promotions proposées par le magasin, tandis que Saitama choisissait les aliments soigneusement. Il tripotait les légumes et les fruits, les examinant et les soupesant pour essayer de deviner combien de temps ils tiendraient au réfrigérateur. L'objectif était de faire les commissions le moins possible dans le mois, en respectant un budget très serré.
C'était une aide que Genos fournissait volontiers, car malgré le fait qu'il paye amplement son loyer, il se sentait toujours redevable envers son maître. L'apprentissage qu'il effectuait à ses côtés n'avait pas de prix.
Les produits frais étant néanmoins assez chers, il fallait se résoudre à acheter quelques conserves et surgelés. Ce n'était vraiment que par soucis pécunier, non pas par paresse, car Genos pouvait cuisiner n'importe quel ingrédient comme un expert. Il avait téléchargé sur son disque dur des centaines de recettes exprès pour pouvoir préparer tout ce que son maître pourrait lui demander.
Certes, il ne lui demandait jamais rien. Mais cela ne l'empêchait pas de prendre des initiatives. La plupart du temps, elles étaient bien reçues.
Genos était donc en train de comparer deux boîtes de champignon au contenu similaire, mais au prix distinct. Il tentait d'analyser la qualité des produits, sauf qu'évidemment il en était incapable sans les goûter. Sans doute que son maître lui dirait de prendre la moins chère, mais il la soupçonnait d'être moins remplie que l'autre, ce qui en terme de rapport poids-prix, revenait finalement au même.
Dans l'impossibilité de se décider, il entreprit de chercher Saitama parmi les rayons, afin de requérir son avis.
Il découvrit ce dernier en train de récupérer un paquet de céréales – une marque connue, ce qui était étonnant de la part d'un économe comme son maître – placé en haut du présentoir. Il s'était mis sur la pointe des pieds pour l'atteindre, et Genos s'avança, sur le point de lui faire savoir qu'il pouvait s'en emparer pour lui, lorsque Saitama empoigna la boîte et la tendit à une jeune femme qui attendait près de lui.
Genos se figea. Les céréales rejoignirent le panier de la jeune femme et elle remercia Saitama. Celui-ci se passa une main gênée sur la nuque en assurant – humblement, comme à son habitude – que ce n'était rien.
La fille s'en alla, mais Saitama avait ce petit sourire innocent que Genos ne lui connaissait qu'en de rares occasions, dans lesquels étaient souvent impliqués soit l'opportunité de participer à un combat intéressant, soit la découverte de soldes inattendues sur quelque chose que Saitama désirait acheter.
L'impression que le sourire soit destiné à cette inconnue plutôt qu'à un légume ou à un ennemi assombrit l'humeur de Genos. Lorsque la femme passa à quelques mètres de lui dans l'allée principale, il lui jeta un regard noir qu'elle ne remarqua même pas.
- Hey Genos !
L'interpellé de tourna en direction de la voix de son maître, comme un oiseau au son d'un appeau.
Saitama le désignait du doigt.
- Tu fais quoi avec ces deux boîtes dans les mains ?
L'adolescent cligna des yeux.
- Ah heu...je ne savais pas laquelle prendre.
- Celle-ci est meilleure, déclara Saitama en prenant la conserve pour la mettre dans son panier. Il y en a plus dedans aussi, alors même si elle coûte un peu plus cher, ça vaut le coup.
Il ne souriait plus, ayant retrouvé son masque neutre. Genos ne répondit rien, se contentant de suivre.
- Je crois qu'on a tout, déclara son maître. On peut aller à la caisse.
