Bonsoir tout le monde ! Voilà près d'un an et demi que cette histoire traînait sans conclusion sur . Je me suis enfin décidée à écrire la suite et fin de "Never forget" et "Gibbs never forgets". Il vaut mieux lire les deux précédentes, mais ce n'est pas obligatoire. C'est très court et je vous prie de m'en excuser, mais la série est un véritable tue-inspiration en ce moment en ce qui concerne Gibbs et Sheppard.

Moment : On va dire au début de la saison 4, avant que le *%#! Colonnel Mann arrive. On considère également, pour le bien du J2, que le Colonnel Mann n'existe pas. (D'ailleurs, à propos ce ce personnage, je suis toujours furieuse après les scénaristes.)

Disclaimer : La série ne m'appartient pas, pas plus que Gibbs ou DiNozzo, pour mon plus grand chagrin. Je ne fais pas de profit avec cette fic, je l'ai juste écrite pour mon plaisir.


Ce fut l'odeur du café qui réveilla Jenny Sheppard. Ses lèvres s'étirèrent en un lent sourire et elle se retourna. Debout à côté du lit, Jethro lui tendait une tasse de sa drogue favorite.

- Debout, Directeur. Tu as une agence à faire tourner.

Elle coula un regard en direction du réveil digital. Sept heures du matin. Parfaitement réveillée à présent, Jenny se redressa et prit la boisson des mains de Gibbs.

- Tu aurais dû me réveiller plus tôt, Jethro.

- Tu dormais si bien, j'avais des scrupules à te déranger.

Elle but une gorgée et soupira de contentement. L'arôme du café sans sucre ni lait s'attardait sur sa langue. C'était un goût fort, sensuel, sans artifices. Assise dans les draps de Gibbs, entourée de son odeur, Jenny ne put s'empêcher de penser que le café de l'ex-marine lui ressemblait. La comparaison la fit sourire.

- Ça n'a pas changé, Jethro.

- Certaines choses ne changent jamais, Jenny.

- De bien des manières, c'est mon souvenir le plus... sensitif de Paris.

- Mon café ?

- Oui. Parce qu'il est relié à tout le reste.

Gibbs fit demi-tour, se dirigea vers sa salle de bain. Par-dessus son épaule, il lança :

- L'heure tourne, Directeur. Tu veux passer chez toi récupérer tes dossiers avant d'aller au NCIS ?

- Ce serait bien, oui.

La voix de Jenny était déjà moins Jenny et plus Directeur Sheppard.

- Alors tu ferais bien de te dépêcher. On décolle dans vingt minutes.

Un autre sourire. Dire qu'elle était son supérieur hiérarchique...

*****

Le trajet jusqu'à sa maison fut silencieux. Sur le perron, Jenny demanda :

- Qu'est-ce qu'on fait, au bureau ? On leur dit, pour nous deux ?

- Je ne sais pas, Directeur. C'est à toi de me le dire.

-Je pense qu'on devrait garder ça pour nous.

- Jenny... Tu n'auras pas fais trois pas dans l'open space que Ziva et DiNozzo sauront.

- De toute façon, ce n'est pas comme si ça allait changer quelque chose dans notre relation de travail. Je suppose que tu n'as pas l'intention de respecter ce que je dis juste parce que nous sommes à nouveau ensemble ?

- Tu as tout compris, Directeur. Ceci dit, rien ne nous empêche d'être discrets.

- Dans ce cas, tu devrais t'en aller, Jethro. Mon chauffeur va arriver.

Jenny se retourna. Jethro était déjà dans sa voiture.

C'était comme à Paris.