Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, bien sûr,
nous savons tous qu'ils appartiennent à la merveilleuse J.K Rowling.
Seule l'histoire est à moi et j'en suis plutôt fière.
Le One Shot vient d'un unique mot, le mot sourire.
Bref, je vous laisse lire et j'espère que vous aimerez.
Je caressais du bout des doigts le pétale d'un des freesias qui composaient le bouquet posé sur mon bureau et dont au centre se trouvait une rose écarlate.
Je souris tendrement en pensant à son sourire à elle, qu'elle avait dû faire un mettant bien en place chaque fleur.
Elle avait des milliers de sourires, tous plus beaux les uns que les autres.
Il y avait le sourire timide, le sourire sincère, le sourire amical, le sourire amoureux, il y en avait un ironique, un autre moqueur, ou encore amusé, un sourire passionné, un sourire rêveur...
Et chacun avait une signification particulière. Je me souvenais parfaitement du jour où elle m'avait souri pour la première fois. Le jour où tout avait commencé.
C'était il y a bien longtemps, et pourtant dans mes souvenirs, c'était comme si c'était hier.
Alors que je marchais dans les couloirs de l'immense château de Poudlard, ma présence en faisant écarter certains qui n'osaient s'approcher,
j'entendis grâce à mon don pour la légimancie une personne penser à moi. Certes ce n'était certainement pas nouveau pour moi mais enfin cela fait toujours plaisir.
Mais je redescendai immédiatement de mon grand cheval en entendant ce que la personne pensait exactement.
" Merlin qu'il semble être orgueilleux comment donc ma sœur peut elle en faire son stupide Dieu ?"
Je restais impassible malgré le fait que j'aurais voulu, si je le pouvais ouvrir la bouche comme une grenouille,
ce qui disons-le, n'était pas digne de ma respectable personne, et éventuellement faire ravaler ses paroles, ou tout du moins ses pensées à la personne qui les avait pensées.
Je dévisageais chaque élève qui passait à ce moment-là dans le couloir mais aucun ne se cacha la tête, ayant peur de mon regard.
Je lâchais un soupir muet et continuais ma marche sans plus me soucier de cet idiot. Parce que cela devait forcément être un garçon, jaloux de moi et honteux de lui, oui cela devait être ça.
Parce que qu'elle fille saine d'esprit me trouverait orgueilleux ? Mis à part le castor aux grandes dents, j'ai nommé la Miss-je-sais-tout, Granger bien sûr.
Toutes les filles rêvaient de mon corps, de mes mains sur le leur, sans prétention aucune.
Je souris majestueusement et regardais avec hauteur les Serdaigles regroupés depuis un moment près d'une des colonnes. Et là, la voix se manifesta à nouveau.
" Je lui ferais manger ses regards hautains et ses manières de petit fils à papa."
Je faillis m'étouffer et ouvrir les yeux comme des soucoupes. Merlin qui était ce petit con qui osait penser cela de moi ?
Mais je me contins, après tout je suis un Malefoy avec toute la classe qui va avec.
" Et Merlin la manière aristocratique avec laquelle il se tient. Et pourtant il parait qu'il est pas mal au lit, mais après tout qui a lancé cette rumeur : Pansy Parkinson. Donc la probabilité que cette rumeur soit fondée est faible n'est-ce pas ?"
Quoi ? Mais c'est quoi cette connerie ? Bien sûr que je déchire au lit ! Tu veux essayer peut être petite tapette ! Merlin je m'énerve tout seul... Tu verras si je te retrouve de quel bois je me chauffe !
" Oh la tête qu'il fait ! Hilarant... Drago Malefoy perd la face..."
Ah non là c'en était trop. Je me dirigeais vers le groupe mais fut stoppé par une groupie en furie qui me sauta dessus. Oh Merlin venez moi en aide.
" Tiens il se fait harceler... Voyons voir s'il est réellement malin."
Malin ? Bah bien sûr que je le suis comment peux-tu en douter, voyons je suis le Prince des Serpentards. Mais pendant ce temps, la furie s'accrochait à moi tentant de me toucher de partout. Quand tout à coup ...!
" Non mais ça va pas ? Cette folle est en train de lui toucher l...? Mais de quel droit elle le touche d'abord ?"
Oh ! Le mystérieux penseur serait-il devenu la mystérieuse penseuse ? Sûrement... Mais au lieu de réfléchir sur cela je ferais mieux de me débarrasser de cette folle à lier.
Mais alors que j'allais sortir la baguette, elle fut soudainement soulever dans les airs et se retrouva la tête en bas.
Elle cria et tenta de se libérer du sort mais je n'avais que faire de ses jérémiades, je regardais celle qui m'avait libéré moi.
Ce n'était pas très dur, une jeune fille brune, ravissante au passage je dois bien l'avouer, tenait dans sa main et pointer vers nous sa baguette.
Lorsque je croisais son regard vert noisette et que le mien devint non plus de l'acier mais plutôt un lac miroitant sous les rayons du soleil, on pensa :
" Il est peut être orgueilleux, prétentieux, et stupide Serpentard, mais Morgane qu'il est beau..."
Et alors, elle sourit, et ce sourire était indescriptible, il était mignon, il était magnifique, il était magique...
Non aucun mot ne pouvait saisir la nuance, l'intensité de ce sourire, celui qui me pris à jamais prisonnier de son emprise.
Ce sourire illuminait son visage fin et doux, elle était superbement belle à cet instant.
Et d'une beauté à rendre fou, parce que je rêvais là maintenant, de la prendre dans ses bras, de caresser sa peau qui semblait si douce, de la réchauffer du froid de début de printemps,
et plus que tout d'embrasser ses lèvres si fines et délicieusement tentantes.
Ce que je ne savais pas encore, c'est qu'à peine quelques semaines plus tard, je ferais tout et n'importe quoi pour pouvoir revoir apparaitre un sourire comme celui-ci sur ses lèvres,
ses lèvres à elle et à elle seule. Parce que non ce n'était pas un sourire comme ça, c'était Le sourire, celui qui faisait accélérer mon rythme cardiaque, le sourire d'Astoria Greengrass...
Celle qui d'un simple étirement de bouche était parvenue à me rendre fou d'elle, de ses pensées, de ses moqueries, d'elle tout simplement.
Et bien des années plus tard, c'était encore le cas. Comme quoi parfois il suffit d'un sourire...
