Opposed Passion One Shot Contest
Le titre : Me bruler les ailes
Auteur(s): Daria Strange
Béta: A Single Night / F'
Disclaimer: Tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer, Je ne fais que m'amuser avec.
Pour lire les autres OS du concours, rendez-vous sur cette page :
http:/ www . fanfiction . net /community / Opposed_Passion_Contest /84468/
Je remercie Lex Lina qui m'a aidé pour une parti de cet OS.
Elyan et Boune pour m'avoir autant soutenu.
F je te remercie d'être tout simplement toi, de m'avoir vraiment aidé a chaque passage. Te faisant vivre un enfer.
En attendant la publication de ma première fiction, j'ai décidé de participer au concours des Passions. J'espère que vous allez aimer. Bonne lecture.
Passer les portes du célèbre Bowary Ballroom de New York, me procurais un sentiment d'euphorie et de plénitude. Du haut de mes dix-sept, je me sentais comme dans un rêve parmi les grands. J'avais l'impression de me couper de la réalité, pour quelques heures je pouvais m'évader un peu, me lâcher, être tout simplement moi même sans me soucier du regard des autres. J'aimais le fait de me sentir de nouveau entière, moins renfermée sur moi-même. Cela faisait un mois jour pour jour que je venais ici. J'aimais ce lieu, c'était comme un besoin, je dirais même une obsession. Je voulais absolument revoir ces yeux émeraudes si intense se posaient sur moi, juste quelques secondes avant qu'il ne détourne le regard.
Je me sentais belle et désirée, pour une fois je pus mettre un mot sur ce que je vivais, il était bel et bien une obsession. Son regard me hantait autant qu'il me frustrait. Je retins de justesse un soupir.
Englobée dans cette ambiance intimiste que procurait ce lieu mythique, chacun de mes pas m'amenaient vers la scène. Cette dernière surplombait légèrement la pièce principale. En voyant le matériel préparé, un sourire franc me gagna, m'imaginant sur cette même scène, devant ce public et avec autant d'euphorie, pincer les cordes de ma guitare acoustique. Je fermai les yeux pour profiter encore de ce moment imaginaire, essayant de graver dans ma mémoire cette sensation grisante. Je souris, ironique, jamais je ne serais montée sur cette scène, j'aurais eu trop peur. Mon sourire se modifia, muté par un sentiment de plénitude malgré que j'essayais de faire abstraction du regard, qui me vrillait la nuque. Sans ouvrir les yeux, je savais qu'il me regardait, c'était lui. Je savais que si je les ouvrais pour l'affronter, il détournerait son regard, souriant sournoisement à une connaissance buvant une gorgée de l'alcool qui m'horripilait le plus : la bière. Vu comme ses yeux se fermaient, il appréciait le liquide qui coulait dans sa gorge.. Je retins une grimace de dégout. Il avait l'air si différent de moi.
Les premiers accords de Slow Dance me sortirent de ma transe. Sentant toujours son regard sur moi, je me mis à bouger sensuellement, un peu en décalage avec la musique. (Aussi sensuellement que la musique le permettait.) Chaque centimètre de mon dos jusqu'à ma nuque me brulait, tant ses yeux furent intense et fiévreux. Tout au long de la musique, je me mouvais sans jamais me retourner.
Ne pouvant plus refréner mon besoin de le voir, je lui fis face, j'ouvris les yeux, sans sourciller devant le désir plus qu'évident qui émanait de lui. Je le fixai, parcourant son corps sans aucune gêne. Rien qu'avec son regard, je pus sentir le désir me parcourir, pulsait dans mes veines. Je me sentis indéniablement attirée par lui et d'après son regard il dut lui aussi le ressentir. J'allai me consumer sur place, si je restai là. Souriant taquine, je haussai un sourcil dans sa direction. Je me retournai non sans onduler des hanches pour le provoquer avant de disparaître dans la foule.
Avoir évacué toute frustration en dansant une bonne heure, j'essayais en vain de ne pas penser à lui, je me demandais parfois ou je me plaisais à croire qu'il parcourait le foule du regard, me cherchant désespérément.
« Arrête de te faire des films Bella. » Me sermonnai-je mentalement en arrivant au bar.
Pendant que le barman préparait ma commande, je me retournai pour regarder le groupe jouait une nouvelle chanson. Dans un coin, il y avait des banquettes en cuir, idéales pour se reposer. Je me figeai en apercevant mon obsession là-bas, accompagné d'une jeune femme blonde chevauchant ses genoux, l'embrassant dans le cou pendant qu'il me fixait. Je me trouvais bêtement là, incapable de détourner le regard du spectacle qu'il m'offrait.
L'éclairage tamisé le rendait encore plus irréel, les lumières jouaient sur sa peau, la rendait encore plus pale, elle accentuait le cuivré de ses cheveux désordonnés. Son regard noirci de désir ne me quittait pas, parcourant la courbe généreuse de mon corps sans honte et appréciateur, inlassablement. À cet instant je me sentis désirée comme jamais, mon bas ventre fut en feu et la musique n'aida pas à calmer mes ardeurs. La reprise Lollipop se joua en arrière fond.
She said he so sweet
I wanna lick the wrapper
L'ambiance électrique de la pièce créait une bulle, plus personne n'existait à part nous. Avait-il conscience de la blonde à ses côtés ? Elle lui procurait des caresses dans le cou, ses mains baladeuses sur son torse. Il tendait la tête sur le côté quand elle arrivait près de son oreille. Un sourire en coin naissait sur son visage alors qu'il me fixait toujours.
And she she licked me
Like a lollipop
Like a lollipop
Son regard se fit plus fiévreux quand il m'aperçut mordre ma lèvre. J'enviais tellement la blonde, je m'imaginais prendre son lobe entre mes lèvres et le mordiller sensuellement, je pouvais l'entendre gémir comme si c'était réel. Alors qu'elle mordillait son cou, son regard continuait à me déshabiller. Était-il conscient de l'aura qu'il dégageait ? Je ne pus que fermer les yeux quelques secondes sous la lubricité de son regard.
Won't you get on your knees?
Won't you get on your knees?
La tension sexuelle entre nous deux fut palpable, je pus la ressentir, comme une caresse légère qui elle frôlait mon épiderme. Je laissais tomber ma tête en arrière quand ses lèvres parcouraient l'épaule dénudée de sa compagne. Avec délectation, j'imaginais qu'il me procurait toutes ses sensations, que c'était ma peau qu'il dévorait de sa langue.
Call me so I can make it juicy for you
Call me so I can get it juicy for you
Call me so I can make it juicy for you
Call me so I can get it juicy
Le voir ainsi, la couvrir de caresses et de baisers était tellement érotique, ses yeux verts foncés ne me quittaient pas. J'eus l'impression qu'il me voulait, la sensation qu'il s'imaginait, moi, le chevauchant. Ce désir fut pour moi et il me le prouva. Ce que j'aurais trouvé malsain et dérangeant au plus au point, m'excitait tellement. Jamais un homme ne m'avait procuré toutes ses sensations, tous ces sentiments qui se jouaient en moi rien qu'avec son regard.
Je ne sais pas combien de temps, je restais la à le fixer, à me perdre dans son regard. Un raclement de gorge me fit détourner les yeux, me ramenant avec brutalité dans la réalité. La bulle entre nous éclata ainsi que cette tension à chaque seconde que la musique se fit plus forte.
- On était dans les vaps, jeune fille. Rigola le barman.
- En plein rêve éveillé. Répondis-je tristement, en faisant un sourire crispé.
Ne supportant plus le regard inquisiteur du gars, qui faisait la navette entre le fond de la salle et moi, je détournai de nouveau le regard pour retombé sur celui, lubrique de mon fantasme.
Call me so I can come and do it for you
Call me so I can come and prove it for you
Call me so I can make it juicy for you
Call me so I can get it juicy
Je buvais littéralement ses paroles en jouant avec la paille de mon cocktail. Perdue dans mes pensées, je m'aperçus le regard de plus en plus fiévreux, qu'il se dandinait mal à l'aise sur la banquette. Essayant en vain de repousser la jeune femme de lui. Pourrait-il un jour penser « Je ne veux qu'elle... Cet ange aux longs cheveux auburn avec ce regard chocolat profond. » ?
Je l'imaginais me demandant silencieusement par son regard, l'accord pour venir vers moi, comme s'il n'attendait que ca. Machinalement j'hochais la tête, lui donnant l'ordre de me rejoindre.
Alors que sa main glissait dans la chevelure blonde jusqu'à la base de son cou, la rapprochant de lui. Je pensai qu'il était juste à mes côtés, caressant mes avant bras, jusqu'à ce que sa main disparaisse dans mes boucles brunes, caressant la base de mon cou me faisait ainsi gémir. Il se laisserait glisser entre mes jambes, il mettrait sa tête dans mon cou pour sentir mon odeur, embrassant délicatement chaque parcelle de peau découverte jusqu'à mon épaule dénudée me faisant ainsi frissonner d'anticipation.
Quand je pris enfin conscience de son regard sur ma bouche, je jouais avec la paille m'aidant de mes dents, puis je léchais mes lèvres. Je lui souris provocatrice en arquant un sourcil comme en début de soirée.
Je n'en pouvais plus d'être spectatrice de son plaisir, de ce moment intime entre eux, de cette envie grandissante en moi. Cette souffrance de ne pas pouvoir le toucher. J'avalais cul sec le reste de mon cocktail, l'alcool brulant légèrement ma gorge, je réprimais une grimace. J'en commandais un deuxième, puis un troisième pour faire taire ce désir en moi. Après avoir fait subir le même sort au quatrième verre, je décidais d'aller prendre l'air. Et une nouvelle fois, il me fallait fuir ces lieux.
Je pouvais sentir son regard sur moi, je voyais très bien l'incompréhension passer dans ses prunelles à chacun de mes pas dans la foule. Arrivée non loin de la sortie, je me permis un dernier regard vers lui, ce que je pus y lire me retourna l'estomac. Un dernier soupir et je me retournais pour passer les portes.
L'air frais me fit le plus grand bien, je retrouvais enfin mes esprits loin de cette luxure, cette tentation qui le caractérisait. Je regardais alors le ciel de New York. J'étais seulement entourée de grattes ciels plus grand les uns que les autres. On pouvait à peine apercevoir les étoiles. Perdue dans ma contemplation, je n'avais pas sentie quelqu'un s'approchait de moi. Je savais qu'il me regardait. Je ne voulais pas le regarder, j'attendais avec une certaine impatience qu'il brise la quiétude de la nuit.
- C'est une belle nuit n'est ce pas? Entendis-je juste à mes côtés.
Sa voix était grave, légèrement rauque, tellement orgasmique. Je sentais mes jambes tremblées à cause de l'intensité de son timbre qui se révéla plus proche que je ne le pensais. Je sentais son souffle balayer ma joue. Je me sentis défaillir, comment un homme avait une telle emprise sur moi? Un inconnu... comment arrivait-il a me couper du monde qui m'entourait et faire comme si lui seul comptait, faire en sorte que seule sa présence m'importe.
Depuis qu'il m'avait rejoint dehors, mon cœur battait la chamade, j'essayais de contrôler mon souffle, ne rien laisser paraître de mon trouble. J'osais enfin me tourner vers lui. L'éclairage du Bowery Ballroom ne lui avait pas rendu justice. Il était encore plus irréel et d'une beauté à vous couper le souffle. Il était plus grand que mes souvenirs. Ses cheveux étaient désordonnés mais lui donner cette air sauvage. Ses yeux verts étaient d'une profondeurs et si brillant que vous ne pouviez que fondre face à lui. Sa mâchoire carrée, bien dessinée lui donnait cet air sur de lui. Cet homme représentait un vrai Apollon, les dieux grecs à côté de lui faisaient pale figure. Je pourrais passer des heures à le contempler. Il n'avait vraiment pas l'air aussi atteint que je l'étais par notre proximité. Il n'était pas comme moi.
- Tu me parles vraiment du temps ? Demandais je taquine. Se pouvait-il qu'un homme aussi beau soit aussi pitoyable dans les techniques de drague?
- Euh...ouai...on dirait bien. Répondit-il en rigolant.
Il passait la main dans ses boucles cuivrées en me regardant à travers ces cils. Je souriais, attendrie devant son air gêné. Pour une fois, ce n'était pas moi qui avais les joues rosies.
- Alors oui c'est une belle nuit je pense. Dis-je, jouant le jeu pour lui.
De nouveaux je fus happée par son regard, ni l'un ni l'autre ne voulant baisser les yeux. Je ne reculais pas quand il s'approcha encore plus de moi. Je restais là, à le fixer, faisant l'aller retour entre ses yeux et ses lèvres. Sentant la gêne, mêlée à la tension entre nous, on se mit à rire.
- Je vais te laisser alors. Dis-je mal à l'aise, me mordant la lèvre inférieure en mettant mes mains dans mes poches.
J'allais me retourner pour partir quand il me prit par le bras, me ramenant vers lui. Je pouvais sentir les muscles de son torse à travers sa chemise noir. Je ne pouvais pas empêcher le sourire se propager sur mon visage . Son souffle dans mes cheveux, ses lèvres les frôlaient aussi. Ses mains voyageaient sur mes épaules, passant par ma gorge jusqu'à mon visage. Caressant mes joues rosies du au fait de l'avoir sentie aussi près de moi. Je levais mon regard vers lui et je me noyais une nouvelle fois dans cette lueur de désir.
Sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, je sentais ses lèvres caressaient les miennes doucement. D'abord hésitant, comme s'il avait peur que je le repousse. Ses lèvres devenaient plus pressées à mesure que mes mains abandonnées mes poches pour se perdre dans ses cheveux. Je les sentis si soyeux sous mes doigts.
Désireuse de plus de contact, j'appuyais fortement mes lèvres contre les siennes, je mettais plus de passion dans notre étreinte. Il se mit alors à lécher ma lèvre inférieure, quémandent l'accès à ma bouche. Nous gémissames en même temps quand nos langues rentrèrent en contact. Je m'accrochais désespérément à lui.
Je me séparais de lui à contre cœur, pour reprendre mon souffle. Je me mis à rougir sous l'intensité de son regard. Il souriait franchement tout en continuant sa caresse sur ma joue. J'embrassais alors l'intérieur de sa paume, il me regardait fiévreusement avant de repartir à l'assaut violemment de mes lèvres. Je me collais encore plus à lui, voulant profiter au maximum sa présence, son corps.
Alors que sa main restait en contact avec ma joue, l'autre descendait doucement le long de mon dos, me procurant mille et un frissons, jusqu'à mes fesses qu'il prit en coupe. Je ne pouvais pas m'empêcher de gémir à chacune de ses caresses.
De nouveau on se séparait, son visage restait à quelques centimètres de moi, son souffle saccadé balayait mon front.
- Je...tu...Merde...je suis à court de mots. S'esclaffa-t-il doucement.
Je ne pouvais que sourire devant lui, je haussais un sourcil lui demandant de continuer, priant ainsi pour que ce soit ce à quoi je pensais.
- Bah alors on a perdu sa langue. Ajoutais-je en rigolant. Je prenais plaisir à le taquiner. C'était tellement bon de revivre dans ses bras.
Il secouait sa tête en marmonnant quelque chose d'incompréhensible avant de me sourire.
- Je me disais que...enfin qu'il commençait à faire froid...et comme j'ai finit de bosser ce soir... je me disais que...en tout bien, tout honneur bien sur... si tu voulais qu'on aille dans un endroit plus chaud...comme chez moi. Dit-il d'une traite sans reprendre son souffle. Il jouait avec les boucles de mes cheveux, attendant, impatient ma réponse sans oser lever le regard vers moi.
Je me reculais de lui. Essayant d'ignorer le sentiment de vide qui m'envahit. Je faisais le tour de moi même, regardant autour de nous. Il devait surement me prendre pour une illuminée. Je rigolais de plus belle. Je m'arrêtais dos à lui, me retournant à moitié, je scrutais son visage. Il reflétait tant de chose, la peur, le doute et l'espoir. Je le regardais sous mes cils, souriant toujours.
- C'est par ou? M'exclamais-je.
Dire que j'étais euphorique était un faible mot. Après avoir joué avec lui, je m'étais retrouvée plaquée contre son torse, ses bras m'enveloppant, embrassant mes cheveux. Je me tenais derrière lui à courir main dans la main jusqu'à son studio. On aurait dit deux jeunes insouciants, profitant tout simplement de la vie. Pouffant à la moindre personne que l'on croisait.
Franchissant la porte de l'immeuble, je me retrouvais coincée contre le mur adjacent. Sa tête dans mon cou, sa langue faisait des arabesques sur ma peau. Il ramenait ma hanche vers lui, me faisant gémir en sentant encore plus son corps contre moi. Je pouvais sentir son membre de plus en plus dur à travers son jeans. J'agrippais férocement ses cheveux, pour emprisonner une nouvelle fois ses lèvres, l'entrainant dans un baiser passionné.
- Dis-moi belle inconnue, avant de ne plus répondre de moi, dis-moi ton prénom. Chuchota-t-il d'une voix profondément rauque à bout de souffle.
- Hum Hum. Répondis-je en hochant négativement la tête.
- S'il te plait, je veux mettre un prénom sur ce regard chocolat qui m'envoute. Continua-t-il en approchant un peu plus ses lèvres des miennes.
Comment pouvait il me dire ses choses la, cela n'était pas permis. Je plongeais mon regard dans le sien, je soupirais de plaisir en fermant les yeux, en voyant la sincérité, la curiosité et toujours cet espoir qui à nouveau m'étreignaient le cœur.
- Isabella. Chuchotais-je sur le même ton que lui.
À ma confidence, je l'entendais grogner ce qui me fit frissonner. Je trouvais cela tellement excitant chez lui.
- Isabella. Dit-il avant de se jeter sur mes lèvres. Je le laissais mener la danse dans ce baiser, j'ouvrais la bouche, pour venir caresser de ma langue la sienne.
Il s'écarta un peu de moi, me regardant appréciateur. J'aimais son regard sur moi, j'aimais voir cette lueur de désir danser dans ses yeux et ce sourire en coin qui faisait défaillir mon cœur et ma raison.
- Je m'appelle Edward. Avec toi j'oublie toutes les bonnes manières. Dit-il en me tendant la main en souriant.
Je m'esclaffais avant de la prendre et de la serrais fortement. Je crois qu'inconsciemment je le remerciais d'être comme ca avec moi, fougueux et tendre à la fois. Alors qu'il me tirait pour me ramener à lui, je passais mes bras autour de lui.
- Qu'est ce que je vais bien faire de toi? Entendis-je faiblement dans un soupir.
- J'ai une petite idée. Répondis-je malicieuse en haussant un sourcil, suggestif avant de m'engager dans l'escalier, ondulant légèrement des hanches.
En le voyant pétrifié dans les escaliers, le regard noirci de désir, je ne pus empêcher le rire de forcer mes lèvres.
- Alors suis-moi. Dit il en montant rapidement les marches et de me prendre sur son dos, faisant ainsi mourir mon rire dans ma gorge.
Monter les deux étages ne fut pas une mince affaire et je m'en délectais. Je me demandais ou était passée la Bella timide que tout le monde connaissait. Je m'amusais à bouger légèrement mon bassin contre son dos, je soufflais doucement dans sa nuque puis parfois je m'amusais à parcourir la courbe de son cou avec mon nez, j'aimais sentir son odeur. J'aimais le rendre chèvre. Je l'entendis gémir à chaque marque, à chaque geste. Pour mon plus grand plaisir je me retrouvais souvent contre le mur, grimaçant de douleur devant sa fougue avant qu'il m'embrasse aussi déraisonnablement.
- Tu vas nous tuer, tu le sais ca. Dit-il, essoufflé en reprenant son ascension.
- Dépêche-toi, veux-tu? Je me consume la. Répondis-je sensuellement à son oreille. Ma voix rendue plus rauque.
A peine mes fesses touchaient le lit, qu'il bondit sur moi, venant chercher sauvagement mes lèvres. Je ne me lassais pas de la douceur de ses lèvres, de son gout. Sentir ses lèvres sur moi me procurait de drôle de sensation. A son contact je me sentais vivante. Je répondais ardemment à son baiser. Tantôt fougueux tantôt plus doux. Nos langues se livraient une vraie bataille, gémissant à chaque fois.
Je me reculais jusqu'à la tête de lit en répondant à ses baisers, à ses caresses. Je sentais son corps recouvrir le mien, je frissonnais d'anticipation. Je n'arrivais pas à le croire, que j'étais chez lui, dans son lit et surtout entre ses bras musclés. Tout ce que j'avais imaginé été à porter de main.
Mes doigts fébriles se mirent à caresser son dos sous sa chemise, chacun de ses muscles se contractaient sous mon touché. C'était tellement jouissif. Alors que sa bouche descendait dangereusement vers mon bustier, laissant une brulure sur son passage. Ses mains partaient à la recherche de la fermeture éclair dans mon dos. Son touché était doux et sensuelle. Comme s'il prenait le temps de découvrir chaque centimètre de ma peau, qu'il voulait graver dans sa mémoire le moindre grain de peau qui frissonnait sous lui.
- Edward. Soupirais-je. Je t'en prie, passe moi ces foutues préliminaires, je n'en peux plus. Alors qu'il entreprenait de malaxer mes seins, de les couvrir de baisers, faisant encore plus durcir mes tétons.
- Ts...Ts...Ts... Laisses moi faire depuis le temps que je t'imagine comme cela, sous moi, gémissant mon prénom, frissonnant aux moindres contacts. Répondit-il d'une voix suave. Alors que je grognais, mécontente.
Je devais surement avoir un sourire niais quand je compris enfin ce qu'il venait de me dire. Son doigt dessinait le contour de mes lèvres, me fit lever les yeux vers lui.
- Qu'est ce qu'il te fait sourire comme ca ma belle. Demanda-t-il curieux, tout en continuant le tracé de ma bouche. J'embrassais alors son doigt, le taquinant avec ma langue.
- Toi. Répondis-je en inversant la situation. Bien trop habillé. Soupirais-je
Lui retirant un à un les boutons de sa chemise, me laissant découvrir son torse marmoréen. Si lui ne voulait pas accéder la cadence, s'il prenait plaisir à me voir consumer, je pouvais toujours prendre les devants. Je ne savais pas d'où me venait une telle fougue. J'entrepris alors d'enlever sa ceinture, tout en embrassant son torse, léchant ses abdos qui se contractés sous moi.
Après avoir fait sauter les boutons de son jean, je glissais ma main dans son boxer, je gémissais en l'empoignant je le sentais tressauter dans ma main.
- Isabella. Entendis-je dans un grondement sourd.
- C'est ta faute. Répondis-je innocemment.
Sans que je comprenne quoique se soit, je me retrouvais coincée entre lui et le matelas.
- Vilaine fille. Souffla-t-il, près de mon oreille. Si c'est comme ca que tu veux jouer, alors on va jouer. Continua-t-il d'une voix pleine de promesses. En caressant mon nez, ma joue, mes lèvres jusqu'à la naissance de mes seins en passant par mon cou. Je gémissais sans aucune retenue, je ne contrôlais plus mon corps, ma main fourrageait dans ses cheveux le faisant gémir.
Il entreprit de me retirer mon jean, revenant vers moi, embrassant et caressant chaque parcelle de ma peau, de ma cheville à l'intérieur de mes cuisses. Je me tortillais sous le plaisir que je prenais.
Arrivée à mon shorty, il enlevait sans plus de cérémonie le petit bout de tissus, son boxer y passait en même temps. À la vue de son membre durci, je me mordis furieusement la lèvre. Cet homme était vraiment parfait en tout point.
- Isabella. Susurra-t-il, en revenant vers moi tel un prédateur.
Sa main ainsi que sa langue remontait le long de mes jambes, plus il me taquinait plus je tremblais et gémissais. Écartant mes jambes, il embrassait l'intérieur de mes cuisses, caressant mon intimité.
Quand je sentis enfin son membre près de mon centre, J'enroulai mes jambes autour de sa taille et poussai mes hanches à la rencontre des siennes, bien décidée à mener un peu la danse.
- Edward. Gémis-je en le sentant bouger, insufflant quelques mouvements du bassin. Prends-moi maintenant, les préliminaires pour plus tard. Continuais-je essoufflée de la torture qu'il me faisait vivre. Son regard fiévreux me fit fermer les yeux et rejeter la tête en arrière.
En grognant de contentement face à ma promesse, il caressa ma fente humide avant de rentrer profondément en moi, buttant sur mon point G. Nous gémîmes de concert tant le plaisir qu'on ressentit fut grisant. Ces gestes furent tantôt brute, tantôt doux. Nos corps parlaient pour nous, cette attirance primaire qu'on avait ressentie était enfin rassasiée. J'agrippais férocement ses fesses et le bas de son dos pour me fondre en lui, en demandant toujours plus.
- Putain...tu es si serrée. Dit-il, essoufflée.
- Plus vite Edward. Quémandais-je, à bout de souffle aussi.
Chacun de ses coups de reins m'amenaient au bord de l'orgasme. Chacune de ses caresses m'électrisaient la peau. Son souffle chaud contre ma jugulaire me fit frissonner. Chaque baiser pour taire l'un et l'autre nos gémissements me faisaient chavirer encore dans les profondeurs du plaisir.
Mes seins frottaient contre son torse, nos hanches s'entrechoquaient. Il prit un rythme plus effréné me coupant le souffle au passage.
Je suffoquais tant le plaisir était grandissant, et ses coups tellement profond. Je me sentais partir. Un dernier coup et j'arquai mon corps, criant en fermant les yeux mon plaisir. Alors qu'Edward jurait sous son souffle avant de s'effondrer sur moi en sueur. Essayant tous les deux de reprendre notre souffle, je profitais du sentiment de ses doigts caressant mon bras, contrastant avec la bestialité de notre ébat, pendant que moi j'embrassais et caressais ses boucles cuivrés.
- Et si on faisait une petite sieste avant de commencer le deuxième round ? Proposa Edward, en me servant son sourire en coin.
Je me blottissais contre lui, appréciant sa chaleur et son bras qui entourait mon corps. Avant de sombrer dans les bras de Morphée, je pouvais sentir Edward embrassait mon front et me chuchoter quelque chose à l'oreille mais trop perdue dans les limbes je m'endormis sans comprendre.
Des rounds avec Edward il y en eut plus d'un durant la fin des mes vacances à New-York. Un rituel s'était installé entre nous. Nous nous rejoignions soit chez lui ou chez moi, nous mangions, discutions, apprenant à nous connaitre, jusqu'à céder au désir qui nous tirailler le ventre, ce désir quasi constant. Chaque moment passé avec lui était différent et magique. Il y avait cet accord tacite entre nous, on ne parlait jamais de notre relation, de ce qui pouvait former un nous, mettre un mot sur ce que nous vivions. Malgré ces non-dits, on arrivait à parler, essayant de se trouver des points communs, ce qui se résolvait souvent par un échec ou une réconciliation câline.
On n'était jamais d'accord. Je détestais par exemple, ses taquineries sur ma passion pour la littérature. J'aimais m'évader dans les livres, m'imaginant à la place de l'héroïne, c'était comme si je voyageais à travers eux dans des mondes différents que je pouvais choisir. Il s'amusait à me dire " Pourquoi perdre son temps à lire alors que la musique nous fait ressentir tellement plus ?". L'un des débats qui m'a le plus marqué fut incontestablement celui sur le cinéma, ou peut-être celui sur la gastronomie. J'essayais de lui prouver par A + B qu'il valait mieux voir un film ou il y avait une vraie histoire, une trame psychologique, alors que lui me souriait sournoisement, tout en caressant distraitement ma cuisse.
-Chérie, chérie. Chuchotait-t-il en posant ses doigts sur mes lèvres. Pourquoi se prendre la tête dans un film alors qu'on peut simplement regarder un film d'action. Voiture de luxe, jolies filles, les flingues mais surtout du sexe. Je vais te le prouver maintenant. Continua-t-il langoureux. Avant de m'entrainer dans les méandres d'un nouveau plaisir charnel.
Il était aussi persuadé que j'avais tord et contestait toutes mes affirmations. A croire qu'il aimait me mettre en colère en critiquant, ce qui me touchait le plus : la photographie. Pour lui prendre un moment dans une vie n'était pas ce qu'on pouvait appeler de l'art. Un cliché ne captait aucune émotion, comme si le moment pris n'avait pas d'âme. Alors il ramenait toujours cela à la musique, si vivante.
-Tu sais quoi Edward, je pense moi, que la photographie c'est figé un moment pour qu'il vive toute une vie, gardant sa simplicité, et pouvant changer de signification selon l'individu qui se plonge dans l'image. La musique c'est un rythme, certains n'apprécient pas, une image est beaucoup moins sélective. Elle ouvre plus grand son cœur. Une photographie ne meurt pas comme le son à la fin d'une mélodie, elle vit tout le temps.
Mais il y avait aussi ce que je trouvais admirable chez lui, c'était bien évidemment cette passion pour la musique. Il ne vivait que de ca. Ingénieur de son par profession et musicien à ses heures perdues. Je voyais ses yeux verts s'allumaient, étincelés.A ses côtés, je ne me voyais pas comme la femme enfant, celle qui était prise entre deux mondes. J'étais vraiment une femme à ses yeux. Une femme entière, comme si je me trouvais enfin entière en se présence.
Certains moments on laissait parler la passion qui nous dévorait. A d'autre moment on était simplement Edward et Bella profitant l'un de l'autre. Chaque moment passé avec lui était différent et magique. On parlait rarement de notre relation, de ce qu'on était ou autre. On profitait simplement de chaque moment. C'était un grand ingénieur du son, il adorait la musique, il jouait un nombre incalculable d'instruments alors quand il bossait, je profitais pleinement de New- York me baladant dans les rues, prenant en photo ce que j'aimais, attisé mon œil, charmé mes sens, cette ville offrait tant de possibilité d'angles et de perception
Puis un jour, je photographiais l'incontournable Bowery Ballroom. Ce lieu avait été si mythique pour moi, tellement important pour la personne que j'étais... Repenser à tout ca...me faisais instantanément sourire. Je me revoyais lors d'une sortie ou il m'avait fait visité un musée endormi, on s'était baladé et même si nos yeux étaient attirés par des choses opposés bien nos corps eux ne pouvaient se défaire.
Sourire qui se brisa en voyant une blonde sculpturale crochetée au bras d'Edward.
C'est à ce moment la que je réalisais, un fait essentiel de ma vie. Même si on ne vivait que de passion, elle ne faisait pas tout le bonheur. On dit souvent que les opposés s'attirent et j'en étais la victime aujourd'hui. On était différents. J'étais une fille comme les autres, banal et sans grands intérêts lui au contraire était juste ... indéfinissable. Il travaillait de sa passion, il s'était trouvé. Alors que moi je me cherchais encore, essayant au mieux de régler mes problèmes d'adolescente. Adolescente, j'avais eu tord de penser qu'il me rendait plus femme. Je n'étais qu'une fille puérile pour lui. Une de plus. Et cette différence d'âge que j'avais fait semblant d'ignorer. J'avais préféré me voiler la face. Mais à cet instant je le regrettais…
Car je venais de me bruler les ailes.
J'espère que vous avez appréciez le OS
N'hésitez pas à laisser votre avis, c'est toujours important
Je pense faire une suite...enfin si vous le voulez ^^
Et donc pour ca REVIEW! MOUAHAHA
Daria
