Bonjour à tous,
J'ai retrouvé de vieilles fics en nettoyant mon ordi alors je profite pour les partager. Depuis quelques mois je n'ai plus le goût d'écrire, peut être cela reviendra t'il.
Même si cette fic est écrite je ne vais pas publier tout en même temps.
Disclaimer : Rien n'est à moi.
...
Un an dans la vie d'un couple.
La première fois que Ronon Dex avait débarqué dans ses quartiers au milieu de la nuit, Amélia savait ce qu'il était venu chercher sans qu'il ait besoin de le lui dire. Son attitude le lui criait. Les mains plaquées de chaque cotés de l'encadrement de la porte, son corps légèrement courbé, il la regardait avec un air de chien affamé sur le visage.
« Amélia »
Son nom était un grognement caverneux dans sa bouche. La voix de Ronon était éraillée par la fatigue. Il avait passé sept ans à courir sans pouvoir prendre de repos. Et maintenant même si il s'était installé dans sa nouvelle maison, Atlantis, l'instinct de runner ne le quittait jamais. La façon qu'il avait de se déplacer, toujours sur ses gardes malgré son attitude détendue. Quand il se battait chacune de ses attaques étaient emplies de fureur. Il était un combattant.
Sous son armure de guerrier étaient enterrées de vieilles blessures mais Ronon faisait en sorte de ne rien montrer. Jamais, aucun sentiment ne laissait deviner l'homme qu'il avait pu être avant, sur Satéda. Il était facile de penser que rien ne pouvait l'atteindre et qu'il était indestructible mais finalement il était juste un homme avec ses peurs et ses douleurs. Amélia le savait, elle le comprenait.
Sans quitter son regard elle tendit sa main, l'invitant à la rejoindre dans son lit.
Cette première nuit ils avaient fait l'amour trois fois. La première fois il avait expié sauvagement toute sa frustration. La seconde avait été plus douce, ils avaient prit le temps de découvrir le corps de l'autre dans de délicieuse caresses. La dernière fois était lente, puisant dans leurs dernières réserves d'énergie. Amélia s'était ensuite allongée contre lui et l'avait regardé dormir. Il était risible de voir ses pieds dépasser du lit mais cela ne semblait pas le déranger. Il s'était endormi sur le ventre, un bras ceinturant la jeune femme, l'autre reposé à coté de lui. Sa respiration était calme. Jamais Amélia ne l'avait vu aussi paisible.
