FMA = Arakawa-sama's.
Nous allons mourir d'une crise de moe d'ici quelques jours, je pense. Avant cela, un petit délire que je me suis pris sur la suite possible du chapitre 93 !
A bientôt ;) -Clewi
Lorsque Roy avait enfilé son deuxième gant, Envy s'était simplement marré. Ces humains étaient ridicules, pathétiques et --
Un geste et Envy mourut une première fois, ce qui l'énerva au plus haut point. Il allait faire souffrir le colonel, avant de le faire mourir à petit feu, et ce sans aucun jeu de mots débile.
Envy se transforma donc à plusieurs reprises, sans succès. Roy ne bronchait pas, même lorsque l'homonculus prit de l'apparence de Maes, et celle d'Elicia, se contentant de faire claquer ses doigts un peu fort, mais toujours avec un détachement chirurgical.
Envy grimaça, et tant pis pour les témoins qui allaient mourir de toute façon, s'apprêta montrer sa vraie forme à Mustang, histoire de lui montrer la différence de niveau. Salivant d'avance à la réaction du Fullmetal Nabot, il allait se métamorphoser de nouveau quand il remarqua l'attitude de la blonde et le regard qu'elle portait sur son colonel.
Ce dernier, une main levée, s'approchait encore d'Envy mais quand l'homonculus changea une nouvelle fois, Roy se figea - retenant in extremis l'étincelle qu'il allait créer.
Le sourire railleur d'Envy s'élargit. Il avait trouvé la bonne personne.
- Vous êtes vraiment tous les mêmes, lamentables et imbéciles, commenta-t-il avec dégoût, une expression qui n'allait pas sur le visage de Riza.
C'était elle même s'il savait que ce n'était pas le cas.
Roy voulut se reprendre, réagir, mais le temps s'était figé. Il ne pouvait pas.
Pas après tout ce qu'ils avaient traversé et ce qu'il voulait qu'ils vivent ensemble.
Il comprit avec un pincement au cœur ce que Maes avait dû ressentir, cette nuit-là. Et se demanda étrangement si tout ça se finirait de la même façon...
Il n'y eut qu'un coup de feu.
Riza ne jeta qu'un froid regard à son double qui avait reculé sous l'impact de la balle dans son front - Envy jurant en léchant le sang qui coulait de la plaie.
La jeune femme se tourna vers Roy, cherchant son attention.
Perdu, il se retrouva dans les yeux de la jeune femme qui reflétaient une confiance absolue.
- J'espère que ce genre de feintes malsaines ne vous sert pas d'excuse comme pour paresser au bureau, Colonel, déclara Riza avec une ombre de sourire.
Les autres tombèrent des nues; mais Roy comprit le message et sourit avec un remerciement muet.
Ce qu'il n'avait pas fait laissait entendre beaucoup, et aurait forcément une influence sur leur relation -- la situation aurait été inversée, elle aurait sans doute réagi de la même manière -- mais ce n'était pas encore le moment. Ils avaient un objectif à atteindre, des êtres chers à protéger... Ils parleraient plus tard.
Plus tard parce qu'en fin de compte ils se comprennent avec des regards depuis des années et peuvent donc attendre encore un peu, et plus tard parce qu'ils ne conçoivent pas la fin de cette histoire sans l'autre. Tout simplement.
