Géants aux Pieds d'Argile

One Shot

Disclaimer: L'univers d'NCIS et les personnages ne m'appartiennent malheureusement pas bien qu'ils soient sur ma liste de cadeaux de Noël, et j'écris cette fic dans un but non lucratif, malheureusement, car si je gagnais assez d'argent je pense que je m'achèterais un Dinozzo (pas en peluche, nous sommes d'accord)...

Rating: K+ (Oh, UN petit gros mot de rien du tout)

Personnages: Anthony Dinozzo, Leroy Jethro Gibbs (Pas de slash, je n'y survivrais pas T_T)

Genre: Family, Hurt/Comfort

Résumé: -C'est la vérité Tony. Quoi qu'il arrive, une vérité reste réelle. Attention DEATH FIC

Fic:

Leurs ombres accroupies se noyaient dans le sang qui se répandait sur le sol.

'-Dinozzo, reste avec moi !!'

...

Le sang continuait de couler. Il avait mal. Il fallait que ça s'arrête !!

Seule une voix le maintenait éveillé. Il sentait que quelque chose s'aggripait à lui, comme le dernier espoir d'un père qui refusait de s'abandonner à l'idée d'une si grande perte et peine.

Il avait froid et peur, il était gelé et terrifié.

Son torse pourpre et troué était nu, des mains l'appuyaient avec désespoir.


-Tu QUOI ?

-C'est la vérité Tony. Quoi qu'il arrive, une vérité reste réelle.

Les deux hommes étaient seuls dans une salle du NCIS, Gibbs regardant son fils avec insistance, Tony bessant les yeux devant son patron. Son regard se dirigeait vers ses mains devenues moites, comme si les fixer le ferait sortir d'un rêve dont il avait pourtant déjà rêvé au fond de son être. Gibbs, son père ?

Tony resta silencieux à la suite de cette annonce. Depuis sa première rencontre avec Gibbs, il avait toujours cherché l'approbation de cette personne qu'il considérait le plus comme un protecteur, comme un père. Après tout, il le considérait déjà comme un père depuis qu'il avait eu la peste pneumonique... C'était grâce à lui qu'il n'avais pas abandonné.

-Tu le sais depuis combien de temps ? dit Anthony en essayant de cacher les sanglots pourtant perceptibles dans sa voix.

-Depuis notre première rencontre, à Baltimore. Après que tu m'aies sauvé la vie, j'ai pensé à t'offrir un poste dans mon équipe. C'est en lisant ton dossier que je me suis rendu compte que...

-Laisse, je veux pas savoir la suite. Après un silence, il ajouta: J'ai besoin de prendre l'air.

Bien qu'il commençait déjà à accepter le fait que son patron soit également son père, il voulait au fond de lui connaître la réaction de ce dernier si il ne l'acceptait pas en tant que tel.

Arrivé à quelques mètres de la porte principale, Gibbs repris la parole.

'-Tony, s'il-te-plaît, écoute-moi ...'

Poussant le porte, Tony se retourna et leva ses bras vers le ciel.

'-Mais qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Que je...'

BAM

Un coup de feu.

Anthony s'écroulait déjà sous les hurlements de son père qui, paniqué, sortait son arme de service à la recherche du tireur.

Mais au bout de quelques secondes, l'homme se précipita vers son fils, le tenant fermement dans ses bras, ne relâchant pas la prise. Il essayait veinement de stopper le saignement.

'-Tony, s'il-te-plaît, ne fait pas le con, TONY !!'

Son agent et fils ouvrit lentement les yeux, jetant à son père un ultime regard.

'-... Papa...'

BAM

Un deuxième coup de feu se fit entendre, abattant Gibbs déjà abattu par la perte de son fils.

'-...Fils...'


Dès les premières lueurs de l'aube, les passants purent apercevoir, devant un grand bâtiment surmonté de quatre lettres capitales, quelques personnes en pleurs, parmi lesquels certains agents de notre connaissance, se serrant dans les bras l'un de l'autre, n'admettant que leur propre réalité et refusant la réalité des faits,et deux hommes couchés au milieu d'un lac émeraude, le visage en paix, leurs mains serrées l'une dans l'autre, comme un père et un fils.

-Quoi qu'il arrive, une vérité reste réelle...