Salut, mes sucres en morceaux ! J'ai beaucoup de choses à vous dire, prenez votre courage à deux mains, parce que je fais un peu le point.
Tout d'abord, ceci est une fanfic à deux OS, sur la disparition du Prof et de la Fille (et concernant ce premier… ne vous attendez pas à un remake de la fanmade d'AngelMJ ^^).
Ensuite : mercredi, je m'envole de ma position actuelle, l'Espagne, pour la France, où je n'ai pas Internet. Genre, pas. Ma rentrée commençant la seconde semaine de septembre, eh bien… Je pense que je recommencerais à me connecter à ce moment-là (c'est une Maison Familiale et Rurale, y a une salle info OWI (en attendant je vais souffrir)). Par conséquent, je poste maintenant cette fanfic, la seconde partie viendra demain.
Quand je reviendrais, j'aurais normalement une nouvelle fanfiction à vous proposer, sur une OC et le Patron (retirez ces images de votre esprit tout de suite !)(j'en suis à 41 pages Word !). Je bosserais aussi sur les autres OS de Je suis ce que l'on m'a dit d'être (360 vues putain ! PUTAIN ! PUTAIN JE VOUS AIME !).
Enfin, j'ai appris récemment qu'Antoine avait une copine (oui je vis dans une grotte, un problème ?) et Mathieu aussi (si j'ai tout compris). J'ai appris cela parce que la copine d'Antoine, Laurine, s'est faite insulter en gros et entre autres de pute vénale immature, et c'est… pas sympa. Du tout. Pour employer un euphémisme. Ce qui me fait d'ailleurs penser que ChachouPanda avait été accusée de sortir avec le frère de Links pour se rapprocher de lui. GG pour la mentalité et les clichés…
Bon, on passe à l'essentiel (je déconne).
Bonne lecture…
Je ne peux y croire.
C'est impossible.
Incompréhensible.
Des larmes intarissables coulent sur mes joues alors que mon créateur m'assène froidement que je ne vais plus apparaître dans l'émission.
Je sais ce que cela signifie.
Que je vais partir.
Cesser d'exister.
Il paraît que je suis une caricature misogyne, et que cela le gêne.
Est-ce ma faute ?
Je sais ce que je suis. Je sais que je suis la caricature d'un sexe. Mais c'est ainsi qu'il m'a créée. Est-ce que je dois pour autant y laisser la vie ? Est-ce vraiment juste ?
Ce n'est pas parce qu'on fait partie de quelqu'un d'autre qu'on se sent moins seul quand vient le moment de partir. Tu le sais, Mathieu, n'est-ce pas ? Tout comme tu sais que tu es aussi seul que nous. Nous savons tous que tu as besoin de nos présences, aussi absurdes soient-elles, parce que tu crains la solitude.
Un jour, j'ai lu qu'une schizophrène paranoïde avait été enfermé dans une pièce sans fenêtre, durant deux ans, parce que ses parents avaient peur que sa maladie soit connue. Mais à elle aussi, la solitude lui pesait. Alors, elle s'est suicidée.
C'est aussi simple que cela.
Et je dois admettre que tu as raison. Je n'ai aucune raison d'être, encore moins que les autres. Je le sais depuis longtemps, je m'efforçais juste de l'oublier. C'est pour cela que je vais simplement disparaître, contrairement au Prof qui peut continuer d'exister. L'émission est ma seule rattache au monde réel.
Penses-tu que je me sens moins seule pour autant ? Moins triste ? Moi aussi, j'ai vécu. Une fausse vie, mais elle m'est précieuse. Tu as cherché une fenêtre sur la nuit bleue et maintenant, tu la ferme, avec une aisance terrifiante.
Tu tournes les talons, sors de la pièce. Mes sanglots te pèsent, et j'espère qu'ils te suivront jusque dans tes rêves. Pourquoi m'as-tu laissée seule pour les dernières secondes de ma vie ? Je ne te pensais pas aussi cruel.
Ou aussi lâche.
Tant d'années qui se mêlent au néant. Une vie réduite à un souffle qui se perd. Je suis moins qu'une feuille dans le vent, tellement moins…
Je me sens de plus en plus légère, tandis que le monde m'entourant se brouille.
Où vais-je, Mathieu ? Là d'où je sors, dans ta tête ? Dans le vide, pour ne plus jamais exister ? J'aimerais dire que je n'ai pas peur, mais nous savons tous deux que c'est faux.
On meurt toujours seul, et c'est aussi ta propre fin que tu crains en me laissant. Tu sais que lorsque ton heure viendra, il n'y aura personne pour te tenir la main. En un sens, tu es plus malin que la moyenne, qui ne s'imagine même pas mourir.
Mais soit !
Je ne viendrais pas te supplier. Hors de question.
Un coup d'œil sur mes mains. Elles sont transparentes, c'est étrange. Quand je bouge les doigts, je ne sens rien. Je ne sens même plus mon cœur battre dans ma poitrine, dans mes tempes, dans mes lèvres.
Ais-je vraiment existé ?
Et toi, Mathieu ? Existes-tu, ou es-tu, comme nous, le produit, le jouet de quelqu'un d'autre ? Est-ce qu'un jour, quelqu'un viendra t'effacer ? Ressentiras-tu ce que je ressens en ce moment même ?
Mes jambes cèdent et le sol me reçoit. Aucun choc ne me secoue. Ma vue s'orne de points noirs mouvant. Je ne souffre pas, c'est déjà ça. Quoique, en un sens, cela m'aurait peut-être donné l'illusion d'avoir été là. D'avoir été plus que ta création, plus qu'une impossibilité n'ayant jamais existé.
C'est mauvais, les illusions. Et pourtant, nous les poursuivons tous. Humains, comme créations. On court après la lumière en craignant la nuit. Mais la nuit vient toujours. Nul ne peut la vaincre. Heureux ceux qui ont appris à ne plus reculer devant elle, mais je n'ai pas cette sagesse ; cette folie.
J'ai vraiment peur, Mathieu. Peur de ces ombres, qui rôdent autour de moi. Des ombres qui ne sont pas rattachées à un corps.
Et je ne t'en veux même plus.
C'est sur cette dernière pensée que je te dis adieu.
J'ai vraiment hésité à faire intervenir Mathieu pour les derniers instant de la Fille – je le fais vraiment passer pour un méchant, le pauvre – mais je suis définitivement cruelle. Yep.
J'espère que cela vous aura plus, n'hésitez pas à reviewer. La mort du Prof viendra donc demain 3
